Derrière le Fonds Capital-Culture-Québec, une faiblesse fondamentale
Le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L.) estime que le budget du Québec 2011-2012 présente une faiblesse importante : il est trop timide au niveau du financement de la création.
« Le premier constat de ce budget est que le Conseil des arts et des lettres ne voit pas son budget progresser substantiellement. On est encore loin du budget cible de 120 millions de dollars que le M.A.L. revendique pour le CALQ depuis déjà plusieurs années », a commenté l’écrivain et porte-parole du M.A.L., Stanley Péan. Cette revendication du M.A.L. de porter le budget du CALQ de 87 à 120 millions de dollars est fondée notamment sur les projets méritoires que reçoit le CALQ chaque année et qui ne voient jamais le jour faute de financement.
Pour le M.A.L., la timidité de ce budget au niveau de la hausse des ressources du CALQ contraste fortement avec la mesure phare du budget en culture, c’est-à-dire la création du Fonds Capital-Culture-Québec (FCCQ). Le FCCQ est un fonds de capital de risque de 100 millions de dollars qui sera investi dans des projets majeurs internationaux sur une période de huit ans et dont les fonds proviendront à 60 % du gouvernement du Québec et à 40 % du Fonds de solidarité FTQ.
« À première vue, ce fonds d’investissement, est destiné à un petit nombre d’entreprises à but lucratif qui auront la capacité financière d’investir, en partenariat avec le fonds, plusieurs millions de dollars dans des projets internationaux, a tenu à rappeler M. Péan. Pour le M.A.L., ces seuils sont beaucoup trop élevés. Le Mouvement se mobilisera au cours des prochaines semaines pour que les modalités soient modifiées afin d’assurer une plus grande accessibilité au nouveau fonds, en particulier pour les clientèles du CALQ.
« Même si on peut anticiper des retombées à long terme de ce fonds pour une partie des créateurs et des travailleurs culturels québécois, le problème fondamental de la précarité du cœur créatif et de l’insuffisance des ressources du CALQ demeure entier au lendemain de ce budget. L’aide au cœur créatif, qui passe en grande partie par le CALQ, demeure la problématique numéro un en culture »
Le M.A.L. rappelle que plusieurs des entreprises culturelles à succès au Québec ont d’abord été des projets de créateurs, artistes et compagnies artistiques, ayant été supportés dans des projets innovateurs. Pour le M.A.L., négliger l’aide directe à la création équivaut à construire tout le secteur culturel sur des fondations fragiles.
Parmi les mesures positives contenues dans le budget, le M.A.L. souligne :
. le fait que le gouvernement du Québec porte de trois à quatre millions de dollars par année les sommes que le CALQ pourra consacrer à la promotion internationale, en compensation des coupes fédérales intervenues en 2008;
. une somme de 3 millions de dollars par année pendant trois ans pour aider le secteur culturel à relever le défi de l’économie numérique, dont 500 000 $ par année pour la création d’un fonds des technologies numériques dans le domaine des arts et des lettres qui sera géré par le CALQ.
Derrière le Fonds Capital-Culture-Québec, une faiblesse fondamentale
Le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L.) estime que le budget du Québec 2011-2012 présente une faiblesse importante : il est trop timide au niveau du financement de la création.
« Le premier constat de ce budget est que le Conseil des arts et des lettres ne voit pas son budget progresser substantiellement. On est encore loin du budget cible de 120 millions de dollars que le M.A.L. revendique pour le CALQ depuis déjà plusieurs années », a commenté l’écrivain et porte-parole du M.A.L., Stanley Péan. Cette revendication du M.A.L. de porter le budget du CALQ de 87 à 120 millions de dollars est fondée notamment sur les projets méritoires que reçoit le CALQ chaque année et qui ne voient jamais le jour faute de financement.
Pour le M.A.L., la timidité de ce budget au niveau de la hausse des ressources du CALQ contraste fortement avec la mesure phare du budget en culture, c’est-à-dire la création du Fonds Capital-Culture-Québec (FCCQ). Le FCCQ est un fonds de capital de risque de 100 millions de dollars qui sera investi dans des projets majeurs internationaux sur une période de huit ans et dont les fonds proviendront à 60 % du gouvernement du Québec et à 40 % du Fonds de solidarité FTQ.
« À première vue, ce fonds d’investissement, est destiné à un petit nombre d’entreprises à but lucratif qui auront la capacité financière d’investir, en partenariat avec le fonds, plusieurs millions de dollars dans des projets internationaux, a tenu à rappeler M. Péan. Pour le M.A.L., ces seuils sont beaucoup trop élevés. Le Mouvement se mobilisera au cours des prochaines semaines pour que les modalités soient modifiées afin d’assurer une plus grande accessibilité au nouveau fonds, en particulier pour les clientèles du CALQ.
« Même si on peut anticiper des retombées à long terme de ce fonds pour une partie des créateurs et des travailleurs culturels québécois, le problème fondamental de la précarité du cœur créatif et de l’insuffisance des ressources du CALQ demeure entier au lendemain de ce budget. L’aide au cœur créatif, qui passe en grande partie par le CALQ, demeure la problématique numéro un en culture »
Le M.A.L. rappelle que plusieurs des entreprises culturelles à succès au Québec ont d’abord été des projets de créateurs, artistes et compagnies artistiques, ayant été supportés dans des projets innovateurs. Pour le M.A.L., négliger l’aide directe à la création équivaut à construire tout le secteur culturel sur des fondations fragiles.
Parmi les mesures positives contenues dans le budget, le M.A.L. souligne :
. le fait que le gouvernement du Québec porte de trois à quatre millions de dollars par année les sommes que le CALQ pourra consacrer à la promotion internationale, en compensation des coupes fédérales intervenues en 2008;
. une somme de 3 millions de dollars par année pendant trois ans pour aider le secteur culturel à relever le défi de l’économie numérique, dont 500 000 $ par année pour la création d’un fonds des technologies numériques dans le domaine des arts et des lettres qui sera géré par le CALQ.