Le Mouvement pour les arts et les lettres (MAL) croit qu’une étape importante a été franchie avec le dépôt récemment, à la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine Saint-‐Pierre, des rapports du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) sur le défi numérique dans le secteur culturel.
« Au terme de cet exercice, le défi est très bien documenté de même que son urgence. La prochaine étape est celle de l’alignement du financement public de la culture sur cette nouvelle réalité dans le but d’assurer aux œuvres et productions culturelles québécoises une place de choix dans l’univers numérique », a commenté l’écrivain et porte-‐parole du MAL, Stanley Péan.
Le MAL croit que le prochain budget du Québec devra être décisif dans ce dossier. Le gouvernement doit donner son envol à une stratégie culturelle québécoise de l’ère numérique et la doter d’un financement à la mesure du défi.
« Pour les artistes et les compagnies artistiques québécoises, le défi numérique est majeur. À bien des égards, il en va de leur avenir. Entrer de plain-‐pied dans cet univers fait partie des conditions de succès et de pérennité de notre dynamisme culturel », a poursuivi M. Péan.
Les rapports du CALQ et de la SODEC dressent le meilleur portrait à ce jour de l’ampleur du défi numérique pour les acteurs du milieu de la culture au Québec, aux plans de la création, de la production et de la diffusion. Il s’en dégage un consensus sur le retard qu’a déjà pris le Québec dans l’offre de contenus et dans l’exploitation d’outils de création, de promotion et de diffusion. L’avènement du numérique offre un accès universel aux œuvres, mais, en revanche, l’abondance et la diversification des produits culturels étrangers exercent une pression croissante pour des contenus québécois de grande qualité.
« Les propositions formulées dans ces rapports doivent inspirer un plan d’action doté d’un financement cohérent, à hauteur des besoins importants qui y sont démontrés, en particulier à l’égard des activités soutenues par le CALQ », a conclu M. Péan.
Rappelons qu’un premier geste a été posé au plan du financement du défi numérique en culture lors du dernier budget provincial, en mars 2011, à savoir des crédits de 500 000 $ par année, pendant trois ans, à partir de 2011-‐2012, afin de créer un fonds des technologies numériques en arts et lettres. « Cela demeurait très timide compte tenu de l’ampleur du défi démontré par les travaux du CALQ et de la SODEC, mais le gouvernement avait alors précisé qu’il s’agissait d’un début », a rappelé le porte-‐parole du MAL.
À propos du MAL
Le Mouvement pour les arts et les lettres regroupe six organisations nationales et treize conseils régionaux de la culture du secteur des arts et des lettres, qui représentent des milliers d’artistes professionnels, écrivains et travailleurs culturels.
Le MAL regroupe les organisations suivantes : Conseil québécois de la musique, Conseil des métiers d’art du Québec, Conseil québécois des arts médiatiques, Regroupement québécois de la danse, Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec, En Piste – le regroupement national des arts du cirque, treize conseils régionaux de la culture : Conseil de développement culturel du Centre-‐du-‐Québec, Conseil de la culture de l’Abitibi-‐ Témiscamingue, Conseil de la culture du Bas-‐Saint-‐Laurent, Conseil de la culture de l’Estrie, Conseil de la culture de la Gaspésie, Conseil de la culture des Laurentides, Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-‐Appalaches, Culture Mauricie, Conseil montérégien de la culture et des communications, Conseil régional de la culture et des communications de la Côte-‐Nord, Conseil régional de la culture de l’Outaouais, Conseil régional de la culture Saguenay-‐Lac-‐Saint-‐Jean, Culture Lanaudière.
Le Mouvement pour les arts et les lettres (MAL) croit qu’une étape importante a été franchie avec le dépôt récemment, à la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine Saint-‐Pierre, des rapports du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) sur le défi numérique dans le secteur culturel.
« Au terme de cet exercice, le défi est très bien documenté de même que son urgence. La prochaine étape est celle de l’alignement du financement public de la culture sur cette nouvelle réalité dans le but d’assurer aux œuvres et productions culturelles québécoises une place de choix dans l’univers numérique », a commenté l’écrivain et porte-‐parole du MAL, Stanley Péan.
Le MAL croit que le prochain budget du Québec devra être décisif dans ce dossier. Le gouvernement doit donner son envol à une stratégie culturelle québécoise de l’ère numérique et la doter d’un financement à la mesure du défi.
« Pour les artistes et les compagnies artistiques québécoises, le défi numérique est majeur. À bien des égards, il en va de leur avenir. Entrer de plain-‐pied dans cet univers fait partie des conditions de succès et de pérennité de notre dynamisme culturel », a poursuivi M. Péan.
Les rapports du CALQ et de la SODEC dressent le meilleur portrait à ce jour de l’ampleur du défi numérique pour les acteurs du milieu de la culture au Québec, aux plans de la création, de la production et de la diffusion. Il s’en dégage un consensus sur le retard qu’a déjà pris le Québec dans l’offre de contenus et dans l’exploitation d’outils de création, de promotion et de diffusion. L’avènement du numérique offre un accès universel aux œuvres, mais, en revanche, l’abondance et la diversification des produits culturels étrangers exercent une pression croissante pour des contenus québécois de grande qualité.
« Les propositions formulées dans ces rapports doivent inspirer un plan d’action doté d’un financement cohérent, à hauteur des besoins importants qui y sont démontrés, en particulier à l’égard des activités soutenues par le CALQ », a conclu M. Péan.
Rappelons qu’un premier geste a été posé au plan du financement du défi numérique en culture lors du dernier budget provincial, en mars 2011, à savoir des crédits de 500 000 $ par année, pendant trois ans, à partir de 2011-‐2012, afin de créer un fonds des technologies numériques en arts et lettres. « Cela demeurait très timide compte tenu de l’ampleur du défi démontré par les travaux du CALQ et de la SODEC, mais le gouvernement avait alors précisé qu’il s’agissait d’un début », a rappelé le porte-‐parole du MAL.
À propos du MAL
Le Mouvement pour les arts et les lettres regroupe six organisations nationales et treize conseils régionaux de la culture du secteur des arts et des lettres, qui représentent des milliers d’artistes professionnels, écrivains et travailleurs culturels.
Le MAL regroupe les organisations suivantes : Conseil québécois de la musique, Conseil des métiers d’art du Québec, Conseil québécois des arts médiatiques, Regroupement québécois de la danse, Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec, En Piste – le regroupement national des arts du cirque, treize conseils régionaux de la culture : Conseil de développement culturel du Centre-‐du-‐Québec, Conseil de la culture de l’Abitibi-‐ Témiscamingue, Conseil de la culture du Bas-‐Saint-‐Laurent, Conseil de la culture de l’Estrie, Conseil de la culture de la Gaspésie, Conseil de la culture des Laurentides, Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-‐Appalaches, Culture Mauricie, Conseil montérégien de la culture et des communications, Conseil régional de la culture et des communications de la Côte-‐Nord, Conseil régional de la culture de l’Outaouais, Conseil régional de la culture Saguenay-‐Lac-‐Saint-‐Jean, Culture Lanaudière.