Atelier Graff 2012, installation de l'œuvre d'Étienne Tremblay-Tardif.

Prototype pour entrave routière d’Étienne Tremblay-Tardif, lancement le vendredi 15 juin à 18h à Graff

Prototype pour entrave routière d’Étienne Tremblay-Tardif

Pour la 5e édition du projet S’exposer aux intempéries, l’Atelier Graff présente l’œuvre Prototype pour entrave routière d’Étienne Tremblay-Tardif, en exposition de mai à octobre sur la façade de l’édifice. Motif architectural, composition abstraite et design typographique convergent dans cette œuvre textuelle évoquant à la fois l’entrave routière, le panneau de signalisation et le plan d’urbanisme.

Dans une idée grossie, mais devenue réalité catastrophique dans les médias et l’opinion publique, Montréal est synonyme d’infrastructures décrépites, de travaux routiers et de congestion automobile. Pour s’approprier cet enchevêtrement routinier, l’artiste a enregistré, puis retranscrit des bulletins de circulation radio.

Frappante d’absurdité comme de sérieux, cette poésie trouvée du lieu et de l’instant semble issue d’un récital dada. Autant affiche que barricade, l’œuvre marque le temps et l’espace sociopolitique montréalais et propose une mise en forme signifiante de l’entrave routière.

Événement Facebook: https://www.facebook.com/events/367368363325172/

Originaire de L’Isle-aux-Coudres, Étienne Tremblay-Tardif s’établit à Montréal en 2004, où il fait des études en cinéma, en histoire de l’art et en arts plastiques. Transdisciplinaire, sa pratique incorpore imprimé, installation, dessin, texte, photographie, vidéo et son.

Ancré conceptuellement dans l’idée de lieu et physiquement au territoire géopolitique du Québec, l’artiste arpente les sites où se croisent identités individuelles et collectives. À travers des artefacts culturels issus du cinéma, de l’architecture et de l’imprimé, il cartographie et transforme ; met en place des trajectoires conceptuelles et effectue des déplacements qui distordent objets et formes, qui rompent les unités de temps et d’espace. De surface en surface, les reports et les transferts induisent des structures discursives stratifiées qui empruntent aux codes du documentaire et de la science-fiction.

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