Image : Les Marswalkers

Présentation des Marswalkers et Micro-salon du fanzine, le vendredi 20 septembre à 17h à Séquence

PRÉSENTATION DES RECHERCHES DES MARSWALKERS ET MICRO-SALON DU FANZINE

À L’ESPACE MICHAEL SNOW À SÉQUENCE

MICRO-SALON DU FANZINE

La Librairie Point de Suspension et Olivier Bhérer-Vidal (OBV) vous convient à un « Micro-salon du fanzine » où vous aurez la chance de découvrir de talentueux créateurs québécois et l’opportunité de vous procurer leurs plus récentes publications. Notamment, vous pourrez voir le travail des Fred Auln, C’est beau escabeau, Jane Ehrhardt & Renaud Pilote, Véronique Garneau-Allard, Mathieu Labrecque, m&i, Mario Mathieu, Moult Éditions, Mathieu Plasse et Les Raboussiers. Toute la soirée, OBV sera sur place pour vous parler des créateurs et de leurs fanzines

Les MARSWALKERS

En résidence à [Séquence] depuis le 22 août dans le cadre du projet Géographies Variables*, ils nous présenteront une partie de leurs recherches.

L’histoire de l’art a toujours été riche de représentations animales, qu’elles soient mythiques ou réalistes; de son côté la science en fournit d’autres tout aussi intrigantes et ce, à travers un langage bien différent mais également riche narrativement.

Le plus fascinant est que, malgré les nombreux langages servant à décrire les bêtes, ainsi que toutes les archives existant à leur sujet, le monde animal reste en grande partie un espace de mystère. Et, alors que nous sommes aujourd’hui peut-être sur le point de découvrir l’origine de la vie grâce à la génétique, force est de constater qu’une partie de ce vivant est sur le point de disparaître. Parallèlement, dans une époque où la multiplication des écrans de poche risque d’entraîner un affaiblissement de la vision humaine,  il nous paraît important en tant qu’artistes, et donc faiseurs d’images, de nous pencher sur la question du regard. Or, quel regard vivant est-il le moins sujet à l’influence des médias si ce n’est celui de l’animal ? L’animal regarde de son regard le plus juste, il est le témoin impuissant de notre toute arrogante puissance. Et si nous prenions le temps de déchiffrer ses expressions, nous serions surpris du regard qu’il porte sur notre folie.

Dans la continuité de leur travail sur les questions relatives à la mise en scène du sauvage, à travers laquelle ils essaient de représenter l’animalité, son mystère et sa disparition, les Marswalkers se sont lancés dans un nouveau projet d’installation. Cette nouvelle résidence leur a permis d’explorer différentes relations entre image, regard, ADN, interactivité et mise en espace de la représentation animale. [Source : les Marswalkers] www.marswalkers.org

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