Jakoub Bouaoune et de Désirée Latour‐Peever. Photo MBAM, Jean‐François Brière

Point de départ, exposition du jusqu’ au 21 mai au Musée des beaux‐arts de Montréal

POINT DE DÉPART
La collection du Musée des beaux‐arts de Montréal vue et partagée par les jeunes Du 7 avril au 21 mai 2017
L’Atelier international d’éducation et d’art‐thérapie Michel de la Chenelière

La Promenade

 L’Atelier international d’éducation et d’art‐thérapie Michel de la Chenelière du Musée des beaux‐arts de Montréal (MBAM) accueille la 4e édition de Point de départ, du 7 avril au 21 mai 2017, dans le cadre du Mois des arts à la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Jumelant les élèves du primaire et du secondaire, ce projet artistique propose la redécouverte de la collection d’art québécois et canadien à travers le détail d’une œuvre. Cette année se sont les élèves de l’école primaire Guillaume‐ Couture et ceux de l’école secondaire Édouard‐Montpetit qui présenteront leurs créations. Ce projet artistique collectif permet aux jeunes de tisser entre eux des liens sociaux positifs et de s’affirmer par la création, source de valorisation individuelle.

Thomas Bastien, directeur intérimaire du Département de l’éducation et de l’action culturelle au MBAM commente : « La vision d’une œuvre est propre à chacun. Ce projet en est la preuve même. Et, en partageant l’émotion ressentie à travers l’œuvre qu’ils ont choisie, ces jeunes la valorisent, la transforment et l’articulent. Au‐delà d’être un simple projet artistico‐ éducatif, Point de départ est avant tout un moyen puissant d’inciter les jeunes à se connaître, à partager et à s’intéresser aux autres. »

À l’occasion d’une visite du pavillon d’art québécois et canadien, les élèves de 4e année ont choisi individuellement une œuvre de la collection du Musée comme « point de départ » de leur création. Accompagné de son enseignante spécialiste en arts plastiques, chaque artiste en herbe a ensuite relevé avec brio un défi pictural en reproduisant, sur une mini‐toile cartonnée, un détail de l’œuvre choisie. Le processus de création a permis aux élèves de travailler des aspects du langage plastique, tels que les formes, les lignes et les couleurs.

Une fois terminées, ces créations ont été transmises aux élèves faisant partie du programme d’arts plastiques‐études de l’école secondaire Édouard‐Montpetit. Assistés de leur enseignante spécialiste en arts plastiques, ces jeunes ont mobilisé leur fibre créatrice afin d’intégrer l’œuvre des plus jeunes à la leur. Cette nouvelle création, issue d’une correspondance visuelle, a permis de créer une passerelle entre eux.

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