Le paysage est un thème important et récurrent en art contemporain: il demeure fermement enchâssé dans le lexique de l’art visuel et le vocabulaire des publics contemporains. L’exposition intitulée « Place » tire son langage, en partie du moins, de la solidité de cette tradition. Cependant, la résonance de « Place » témoigne de l’ambiguïté de la mémoire et de l’influence souvent irrationnelle de la nostalgie.
Le peintre parisien Olivier Masmonteil s’inspire de ses voyages pour mettre sur la toile des paysages à la fois évocateurs et moroses. Il compose avec une formule simple mais efficace, en combinant un avant-plan d’une certaine location avec un arrière-plan d’une autre location. C’est ainsi qu’il construit de nouveaux lieux crédibles et magnifiques en fusionnant par exemple des déserts d’Algiers avec des ciels de Bretagne ou des formations de nuages de Marseille avec une plage du littoral africain.
Le commissaire de l’exposition, William Huffman explique : « Je m’intéresse au travail de Masmonteil parce qu’il crée un sentiment fictif d’appartenance ou de nostalgie en créant des endroits qui sont d’une part reconnaissable par la familiarité des couleurs et de la géographie, pendant que nous demeurons incapables de situer le lieu. » Pour cette exposition, le commissaire Huffman a choisi des œuvres qui ressemblent au nord de l’Ontario. Des images qu’on doit lire initialement comme des visions locales mais qui sont, en réalité, des terres imaginaires dont les composantes existent loin d’ici.
Le travail de Masmonteil transpire d’une poésie unique du lieu. William Huffman a demandé à quelqu’un de bien connu dans le monde littéraire de Sudbury, Normand Renaud, de créer de courts textes pour chacune des toiles exposées à la Galerie du Nouvel-Ontario. Cette narration s’inspire et s’informe des explorations de lieu, de non-lieu et de nostalgie pour le lieu. Tout comme les toiles de Masmonteil, l’interprétation de Renaud s’inscrit dans la dualité : il s’adresse spécifiquement à l’œuvre pendant qu’en même temps il accentue son universalité.
Ce jumelage – imaginé par le commissaire William Huffman – entre un écrivain d’ici et un peintre de l’étranger, est délibéré. Il établit une relation symbolique entre le chez-soi et l’ailleurs, le familier et l’étranger, le connu vs l’inconnu. Une relation qui souligne – en images et en mots – les contradictions et les dichotomies qui sont au cœur de l’exposition « Place ».
***Avis aux collectionneurs, les œuvres d’Olivier Masmonteil sont en vente et les prix sont disponibles sur demande.***
Le vernissage Place aura lieu le 8 mai, à 19h, en compagnie du commissaire de l’exposition William Huffman et de l’écrivain Normand Renaud.
Le paysage est un thème important et récurrent en art contemporain: il demeure fermement enchâssé dans le lexique de l’art visuel et le vocabulaire des publics contemporains. L’exposition intitulée « Place » tire son langage, en partie du moins, de la solidité de cette tradition. Cependant, la résonance de « Place » témoigne de l’ambiguïté de la mémoire et de l’influence souvent irrationnelle de la nostalgie.
Le peintre parisien Olivier Masmonteil s’inspire de ses voyages pour mettre sur la toile des paysages à la fois évocateurs et moroses. Il compose avec une formule simple mais efficace, en combinant un avant-plan d’une certaine location avec un arrière-plan d’une autre location. C’est ainsi qu’il construit de nouveaux lieux crédibles et magnifiques en fusionnant par exemple des déserts d’Algiers avec des ciels de Bretagne ou des formations de nuages de Marseille avec une plage du littoral africain.
Le commissaire de l’exposition, William Huffman explique : « Je m’intéresse au travail de Masmonteil parce qu’il crée un sentiment fictif d’appartenance ou de nostalgie en créant des endroits qui sont d’une part reconnaissable par la familiarité des couleurs et de la géographie, pendant que nous demeurons incapables de situer le lieu. » Pour cette exposition, le commissaire Huffman a choisi des œuvres qui ressemblent au nord de l’Ontario. Des images qu’on doit lire initialement comme des visions locales mais qui sont, en réalité, des terres imaginaires dont les composantes existent loin d’ici.
Le travail de Masmonteil transpire d’une poésie unique du lieu. William Huffman a demandé à quelqu’un de bien connu dans le monde littéraire de Sudbury, Normand Renaud, de créer de courts textes pour chacune des toiles exposées à la Galerie du Nouvel-Ontario. Cette narration s’inspire et s’informe des explorations de lieu, de non-lieu et de nostalgie pour le lieu. Tout comme les toiles de Masmonteil, l’interprétation de Renaud s’inscrit dans la dualité : il s’adresse spécifiquement à l’œuvre pendant qu’en même temps il accentue son universalité.
Ce jumelage – imaginé par le commissaire William Huffman – entre un écrivain d’ici et un peintre de l’étranger, est délibéré. Il établit une relation symbolique entre le chez-soi et l’ailleurs, le familier et l’étranger, le connu vs l’inconnu. Une relation qui souligne – en images et en mots – les contradictions et les dichotomies qui sont au cœur de l’exposition « Place ».
***Avis aux collectionneurs, les œuvres d’Olivier Masmonteil sont en vente et les prix sont disponibles sur demande.***
Le vernissage Place aura lieu le 8 mai, à 19h, en compagnie du commissaire de l’exposition William Huffman et de l’écrivain Normand Renaud.