Mathieu Bernard-Reymond, Sylvia Grace Borda, Sze Lin Pang, Penelope Umbrico et J.R. Carpenter
Vernissage, le jeudi 6 janvier à 17 h
Pixelware est réalisé en collaboration avec Gallery 44 (Toronto).
Mettez de côté les notions traditionnelles que vous entretenez à l’égard de la chambre noire. L’exposition collective Pixelware, une sublime forgerie propose un écho intriguant à l’impact des nouvelles technologies sur le contenu d’uvres fondées sur la photographie. Le médium numérique étant de plus en plus présent dans le processus de création d’images, inévitablement des uvres modelées et instruites par ces nouvelles conventions font surface. La présente exposition vise à confronter les changements qui sont survenus dans la photographie contemporaine suite à l’apparition de ces processus numériques, en explorant le travail de Mathieu Bernard-Reymond, de Sylvia Grace Borda, de Sze Lin Pang et de Penelope Umbrico.
Les vastes paysages éphémères de Mathieu Bernard-Reymond transmettent également un accablant sentiment de temporalité qui s’apparente délibérément à la constante métamorphose de l’univers numérique. De multiples personnages entrent dans le paysage, mais ils ne semblent que passer dans ces scènes étrangement harmonieuses. C’est cette perfection virtuelle, perceptible dans les images, qui éveille des questions sur la véracité de ces environnements, les rendant ainsi encore plus précaires.
Dans son uvre vidéo intitulée Minimalist Portraits, Sylvia Grace Borda y va de sa propre interprétation numérique du diptyque minimaliste en appliquant les dates de naissance et de mort d’artistes minimalistes à la charte de couleur CMYK (le jour de naissance représentant la quantité de cyan entrant dans la composition de la couleur, le mois étant lié au magenta, et ainsi de suite). La vidéo parcourt ces peintures monochromes numériques comme un ordinateur ferait le tri d’innombrables données.
Sze Lin Pang aborde la photographie numérique d’un point de vue plus personnel dans sa série Coffee, Tea or Me?, en créant de grands autoportraits qui la montrent dans le rôle d’une hôtesse de l’air uvrant pour une compagnie aérienne de Singapour. Elle répète cette figure à trois reprises, manipulant subtilement son identité dans chacune des versions, pour renforcer la résistance des portraits à l’uniformisation en dépit des capacités du médium.
Le travail de Penelope Umbrico est instruit par la culture populaire et les médias publicitaires. S’appropriant des images puisées directement dans les catalogues de commandes postales, l’artiste isole les miroirs et les écrans de télévision qui figurent dans ces magazines. D’abord détail superflu dans une salle de montre idéalisé, l’image ou la réflexion apparaissant à la surface de ces miroirs et télévisions se voit ajustée et agrandie par procédé numérique pour devenir une image en soi.
En fait, de l’exposition Pixelware, une sublime forgerie se dégage le sentiment d’un temps, d’un espace et d’une identité interchangeables, fugaces.
Une brochure/invitation comportant un texte de fiction de J.R. Carpenter accompagne l’exposition. Contournant la forme traditionnelle de l’essai, les images et les idées dans le travail de chaque artiste sont devenues le point de départ de quatre courtes nouvelles, ayant toutes une voix narrative et un style distincts.
Mathieu Bernard-Reymond, Sylvia Grace Borda, Sze Lin Pang, Penelope Umbrico et J.R. Carpenter
Vernissage, le jeudi 6 janvier à 17 h
Pixelware est réalisé en collaboration avec Gallery 44 (Toronto).
Mettez de côté les notions traditionnelles que vous entretenez à l’égard de la chambre noire. L’exposition collective Pixelware, une sublime forgerie propose un écho intriguant à l’impact des nouvelles technologies sur le contenu d’uvres fondées sur la photographie. Le médium numérique étant de plus en plus présent dans le processus de création d’images, inévitablement des uvres modelées et instruites par ces nouvelles conventions font surface. La présente exposition vise à confronter les changements qui sont survenus dans la photographie contemporaine suite à l’apparition de ces processus numériques, en explorant le travail de Mathieu Bernard-Reymond, de Sylvia Grace Borda, de Sze Lin Pang et de Penelope Umbrico.
Les vastes paysages éphémères de Mathieu Bernard-Reymond transmettent également un accablant sentiment de temporalité qui s’apparente délibérément à la constante métamorphose de l’univers numérique. De multiples personnages entrent dans le paysage, mais ils ne semblent que passer dans ces scènes étrangement harmonieuses. C’est cette perfection virtuelle, perceptible dans les images, qui éveille des questions sur la véracité de ces environnements, les rendant ainsi encore plus précaires.
Dans son uvre vidéo intitulée Minimalist Portraits, Sylvia Grace Borda y va de sa propre interprétation numérique du diptyque minimaliste en appliquant les dates de naissance et de mort d’artistes minimalistes à la charte de couleur CMYK (le jour de naissance représentant la quantité de cyan entrant dans la composition de la couleur, le mois étant lié au magenta, et ainsi de suite). La vidéo parcourt ces peintures monochromes numériques comme un ordinateur ferait le tri d’innombrables données.
Sze Lin Pang aborde la photographie numérique d’un point de vue plus personnel dans sa série Coffee, Tea or Me?, en créant de grands autoportraits qui la montrent dans le rôle d’une hôtesse de l’air uvrant pour une compagnie aérienne de Singapour. Elle répète cette figure à trois reprises, manipulant subtilement son identité dans chacune des versions, pour renforcer la résistance des portraits à l’uniformisation en dépit des capacités du médium.
Le travail de Penelope Umbrico est instruit par la culture populaire et les médias publicitaires. S’appropriant des images puisées directement dans les catalogues de commandes postales, l’artiste isole les miroirs et les écrans de télévision qui figurent dans ces magazines. D’abord détail superflu dans une salle de montre idéalisé, l’image ou la réflexion apparaissant à la surface de ces miroirs et télévisions se voit ajustée et agrandie par procédé numérique pour devenir une image en soi.
En fait, de l’exposition Pixelware, une sublime forgerie se dégage le sentiment d’un temps, d’un espace et d’une identité interchangeables, fugaces.
Une brochure/invitation comportant un texte de fiction de J.R. Carpenter accompagne l’exposition. Contournant la forme traditionnelle de l’essai, les images et les idées dans le travail de chaque artiste sont devenues le point de départ de quatre courtes nouvelles, ayant toutes une voix narrative et un style distincts.