Pierre Bourgault et Fiona Annis, vernissage le vendredi 14 novembre à 17h à Vu

Pour clore sa programmation d’automne, VU présente deux expositions qui font usage de repères géographiques. Pierre Bourgault se questionne sur les raisons qui poussent les artistes à produire de nouveaux outils topographiques, et les œuvres de Fiona Annis font référence à d’anciennes méthodes de navigation se fiant sur des corps célestes.

TREMBLEMENT DU TEMPS :
83 40 N 30 41 O
47 12 N 70 16 O
PIERRE BOURGAULT

Les coordonnées géographiques se comptent en degrés, d’abord, puis en minutes et en secondes. Entre deux points, la distance est tant spatiale que temporelle. Il est possible de tracer une ligne bien droite entre les deux, mais le voyageur sait bien que rien n’est aussi droit, et que la ligne se mettra à trembler tôt ou tard. Pierre Bourgault transforme des représentations géographiques communes en des formes artistiques abstraites, et suggère une réflexion sur nos rapports changeants à la cartographie et à la photographie.

 

MESURES CÉLESTES
FIONA ANNIS

« Devant l’absence de point de référence, comment se situer? Quels sont les moyens de se familiariser avec l’espace? » : les questions posées par Fiona Annis ne visent pas à l’obtention d’une solution ou d’une méthode concrète, mais appellent à une contemplation de l’obscurité. Dans ses œuvres, les technologies anciennes de la photographie et de la navigation se rencontrent, évoquant les souvenirs d’un voyage imaginé ou rêvé. Il en reste des détails presque imperceptibles – des résidus du temps, des matières et de la lumière.
 

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