Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) présente L’œuvre en chantier (1986) de Pierre Ayot, en marge de la rétrospective Pierre Ayot – Regard critique à l’affiche à la Grande Bibliothèque de Montréal. Issue de la collection MBAM, cette installation-autoportrait propose une incursion teintée d’humour et d’autodérision dans l’univers de cet artiste multidisciplinaire québécois, témoin des transformations qui ont façonné le Québec moderne.
Pierre Ayot (1943-1995) a laissé sa trace dans le paysage artistique québécois. Fondateur de l’Atelier Graff, un centre d’artistes voué à la création en art imprimé, et professeur à l’Université du Québec à Montréal, il a acquis sa renommée pour la qualité de ses sculptures, de ses peintures et de ses installations, mais aussi pour le travail exceptionnel qu’il a accompli dans le domaine de l’estampe contemporaine.
« Clin d’œil aux événements rétrospectifs qui jalonnent Montréal, de la BAnQ au pied du mont Royal, en passant par de multiples galeries, le MBAM s’associe avec la présentation de cette importante installation, 20 ans après son acquisition en 1997 grâce au Conseil des Arts de Montréal. Avec un humour néo-pop et une autodérision conceptuelle, Ayot s’interroge sur les pratiques artistiques avec une franchise et une vivacité toujours très actuelles », affirme Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du MBAM.
« L’œuvre en chantier d’Ayot est une pièce extraordinaire pour accéder à son univers de faussaire fou ! L’ensemble de son travail s’inscrit dans le jeu. Il nous lance un défi, celui de sauter à pieds joints dans ses réflexions sur ce qui distingue le vrai du faux ; sur notre perception de la réalité. ». C’est une invitation ludique à expérimenter physiquement, à réfléchir et à discuter », poursuit Geneviève Goyer-Ouimette, conservatrice de l’art québécois et canadien contemporain (1945 à aujourd’hui) et titulaire de la Chaire Gail et Stephen A. Jarislowsky du MBAM.
Son installation L’œuvre en chantier a été acquise par le MBAM en 1997, grâce à la bourse associée au Grand Prix du Conseil des arts de la Communauté urbaine de Montréal (devenu le Conseil des arts de Montréal) que le MBAM a reçu pour la qualité de sa programmation et la place prépondérante qu’il réserve à l’art du XXe siècle. Elle compte parmi les 21 œuvres de l’artiste dans la collection du Musée. Elle a également été présentée en 2001 dans le cadre d’une rétrospective consacrée à l’artiste au Musée, intitulée Pierre Ayot : Hors Cadre(s).
Mise en scène calculée d’un autoportrait surdimensionné, cette pièce fait allusion à l’histoire de l’art par ses références multiples à la peinture, à la sculpture, mais également à l’atelier de l’artiste. L’œuvre est composée de plusieurs éléments : un moulage de plâtre du corps de l’artiste, un projecteur, un tableau pointilliste représentant le visage d’Ayot ainsi que divers éléments typiques d’un atelier, comme des boîtes de transport, un tréteau et un escabeau. Ces objets façonnent une mise en scène, la plus réaliste possible. Par ce dispositif, le spectateur surprend l’artiste, en l’occurrence Pierre Ayot, en plein travail. Cette installation-autoportrait est en quelque sorte une œuvre testament, qui donne accès au monde de la création.
Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) présente L’œuvre en chantier (1986) de Pierre Ayot, en marge de la rétrospective Pierre Ayot – Regard critique à l’affiche à la Grande Bibliothèque de Montréal. Issue de la collection MBAM, cette installation-autoportrait propose une incursion teintée d’humour et d’autodérision dans l’univers de cet artiste multidisciplinaire québécois, témoin des transformations qui ont façonné le Québec moderne.
Pierre Ayot (1943-1995) a laissé sa trace dans le paysage artistique québécois. Fondateur de l’Atelier Graff, un centre d’artistes voué à la création en art imprimé, et professeur à l’Université du Québec à Montréal, il a acquis sa renommée pour la qualité de ses sculptures, de ses peintures et de ses installations, mais aussi pour le travail exceptionnel qu’il a accompli dans le domaine de l’estampe contemporaine.
« Clin d’œil aux événements rétrospectifs qui jalonnent Montréal, de la BAnQ au pied du mont Royal, en passant par de multiples galeries, le MBAM s’associe avec la présentation de cette importante installation, 20 ans après son acquisition en 1997 grâce au Conseil des Arts de Montréal. Avec un humour néo-pop et une autodérision conceptuelle, Ayot s’interroge sur les pratiques artistiques avec une franchise et une vivacité toujours très actuelles », affirme Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du MBAM.
« L’œuvre en chantier d’Ayot est une pièce extraordinaire pour accéder à son univers de faussaire fou ! L’ensemble de son travail s’inscrit dans le jeu. Il nous lance un défi, celui de sauter à pieds joints dans ses réflexions sur ce qui distingue le vrai du faux ; sur notre perception de la réalité. ». C’est une invitation ludique à expérimenter physiquement, à réfléchir et à discuter », poursuit Geneviève Goyer-Ouimette, conservatrice de l’art québécois et canadien contemporain (1945 à aujourd’hui) et titulaire de la Chaire Gail et Stephen A. Jarislowsky du MBAM.
Son installation L’œuvre en chantier a été acquise par le MBAM en 1997, grâce à la bourse associée au Grand Prix du Conseil des arts de la Communauté urbaine de Montréal (devenu le Conseil des arts de Montréal) que le MBAM a reçu pour la qualité de sa programmation et la place prépondérante qu’il réserve à l’art du XXe siècle. Elle compte parmi les 21 œuvres de l’artiste dans la collection du Musée. Elle a également été présentée en 2001 dans le cadre d’une rétrospective consacrée à l’artiste au Musée, intitulée Pierre Ayot : Hors Cadre(s).
Mise en scène calculée d’un autoportrait surdimensionné, cette pièce fait allusion à l’histoire de l’art par ses références multiples à la peinture, à la sculpture, mais également à l’atelier de l’artiste. L’œuvre est composée de plusieurs éléments : un moulage de plâtre du corps de l’artiste, un projecteur, un tableau pointilliste représentant le visage d’Ayot ainsi que divers éléments typiques d’un atelier, comme des boîtes de transport, un tréteau et un escabeau. Ces objets façonnent une mise en scène, la plus réaliste possible. Par ce dispositif, le spectateur surprend l’artiste, en l’occurrence Pierre Ayot, en plein travail. Cette installation-autoportrait est en quelque sorte une œuvre testament, qui donne accès au monde de la création.