LA CHAMBRE BLANCHE souhaite convier le public à une performance de l’artiste Raphaëlle de Groot qui aura lieu le jeudi 17 février 2011 dès 17h. La performance se déroulera dans une salle de consultation de la Réserve muséale de la Capitale nationale et sera transmise en direct par Internet dans la galerie de LA CHAMBRE BLANCHE.
En résidence in situ depuis le 10 janvier dernier, Raphaëlle de Groot travaille sur le projet Le poids des objets, lequel s’articule autour d’une collection d’items variés recueillis dans plusieurs endroits et communautés. Au fil de multiples déplacements, l’artiste invitait les gens à se départir de leurs objets personnels dits embarrassants : des objets qui ont perdu leur importance et que l’on entrepose loin du regard. Autour de cette collection, Raphaëlle de Groot pose une série d’actions afin d’éprouver la capacité des objets à faire signe ou sens. Ce travail donne lieu à des vidéos, des photographies, des performances et des installations selon les contextes qui se présentent. À LA CHAMBRE BLANCHE, l’artiste s’est d’abord consacrée à l’élaboration d’un récit de voyage sous forme de vidéo. Ce travail met en scène un périple énigmatique qu’elle a entrepris avec 70 objets de sa collection. Raphaëlle de Groot s’est aussi intéressée aux liens symboliques que son activité de collection pourrait avoir avec celle des institutions muséales. La première piste de travail qu’elle poursuit veut établir des correspondances entre des items de sa collection et d’autres trouvés dans les collections du Musée de la civilisation. Elle tente ainsi d’identifier des objets qui pourraient être équivalents aux siens et se crée une documentation personnelle (photographies et vidéo) qu’elle associera ultérieurement à la documentation des objets de sa collection. Finalement, elle réalisera une performance avec certains des objets consultés afin d’ouvrir une fenêtre sur le monde protégé de la réserve, la vie « arrêtée » des objets qui s’y trouvent et leur changement de statut en artéfact qui se voient en quelque sorte sacralisé par le devoir de mémoire qu’ils incarnent.
Raphaëlle de Groot est née en 1974 à Montréal (Canada), où elle vit et travaille. Ses travaux ont fait l’objet de plusieurs expositions individuelles au Canada et à l’étranger. Elle a reçu plusieurs bourses du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. En 2006, elle se voit décerner le prix d’excellence Pierre-Ayot par la Ville de Montréal et, en 2008, elle est finaliste du Québec pour le Prix Sobey.
LA CHAMBRE BLANCHE souhaite convier le public à une performance de l’artiste Raphaëlle de Groot qui aura lieu le jeudi 17 février 2011 dès 17h. La performance se déroulera dans une salle de consultation de la Réserve muséale de la Capitale nationale et sera transmise en direct par Internet dans la galerie de LA CHAMBRE BLANCHE.
En résidence in situ depuis le 10 janvier dernier, Raphaëlle de Groot travaille sur le projet Le poids des objets, lequel s’articule autour d’une collection d’items variés recueillis dans plusieurs endroits et communautés. Au fil de multiples déplacements, l’artiste invitait les gens à se départir de leurs objets personnels dits embarrassants : des objets qui ont perdu leur importance et que l’on entrepose loin du regard. Autour de cette collection, Raphaëlle de Groot pose une série d’actions afin d’éprouver la capacité des objets à faire signe ou sens. Ce travail donne lieu à des vidéos, des photographies, des performances et des installations selon les contextes qui se présentent. À LA CHAMBRE BLANCHE, l’artiste s’est d’abord consacrée à l’élaboration d’un récit de voyage sous forme de vidéo. Ce travail met en scène un périple énigmatique qu’elle a entrepris avec 70 objets de sa collection. Raphaëlle de Groot s’est aussi intéressée aux liens symboliques que son activité de collection pourrait avoir avec celle des institutions muséales. La première piste de travail qu’elle poursuit veut établir des correspondances entre des items de sa collection et d’autres trouvés dans les collections du Musée de la civilisation. Elle tente ainsi d’identifier des objets qui pourraient être équivalents aux siens et se crée une documentation personnelle (photographies et vidéo) qu’elle associera ultérieurement à la documentation des objets de sa collection. Finalement, elle réalisera une performance avec certains des objets consultés afin d’ouvrir une fenêtre sur le monde protégé de la réserve, la vie « arrêtée » des objets qui s’y trouvent et leur changement de statut en artéfact qui se voient en quelque sorte sacralisé par le devoir de mémoire qu’ils incarnent.
Raphaëlle de Groot est née en 1974 à Montréal (Canada), où elle vit et travaille. Ses travaux ont fait l’objet de plusieurs expositions individuelles au Canada et à l’étranger. Elle a reçu plusieurs bourses du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. En 2006, elle se voit décerner le prix d’excellence Pierre-Ayot par la Ville de Montréal et, en 2008, elle est finaliste du Québec pour le Prix Sobey.
Québec (Québec) G1K 3S6