Galería Perdida, "The blind don't see black, they see nothing",
2015. Image tirée de la vidéo

Pattern et Kym Greeley, vernissage le dimanche 26 novembre à 14h à la Salle Alfred-Pellan de la Maison des arts de Laval

Pattern
Exposition collective

À travers un corpus d’oeuvres rassemblant objets, peintures, sculptures, vidéos et installations, l’exposition Pattern propose de rendre compte de l’aspect rhizomique du pattern dans la création contemporaine. Ce mot d’origine anglaise est ici volontairement employé – à la différence de son presque synonyme « motif » – pour sa capacité à faire sens à la fois dans un questionnement purement esthétique et formel mais aussi dans une appréhension plus conceptuelle quant à son potentiel psychologique, sociologique, voire politique. Pattern mettra ainsi en dialogue des oeuvres d’artistes nationaux et internationaux autour de cette notion plurielle.

Avec les artistes:
Mathieu Arbez, Iván Argote, Ines Doujak, Adélaïde Feriot, Kapwani Kiwanga, Vincent Malassis, Tim Messeiller, Ken Nicol, Galería Perdida.

Partant de l’idée que l’Homme construit sa compréhension du monde par le biais des formes qui l’entourent, l’exposition Pattern propose d’observer le signe, le motif ainsi que les comportements développés autour, à travers un ensemble d’œuvres issues de la création contemporaine. Le terme « pattern », d’origine anglaise, est ici volontairement employé – à la différence de son presque synonyme « motif » – pour sa capacité à traduire autant la forme que les enjeux psychologiques, sociologiques, voire politiques, auxquels il renvoie. Manipuler un objet absent, créer une œuvre sonore à partir d’un papier peint, danser devant une peinture majeure de l’histoire de l’art… Dans cette proposition au sein de laquelle se côtoient différents médiums (sculpture, peinture, son et vidéo), artistes nationaux et internationaux tentent d’extraire ou donner un sens au palpable et à l’impalpable.
─ Chloé Grondeau, commissaire

Effacement
Kym Greeley

L’autoroute transcanadienne et son système de routes afférentes occupent une place iconique dans le Terre-Neuve contemporain post-Confédération, en ce qu’ils signalent un délaissement des économies côtières, plutôt desservies par voie maritime. Les visiteurs modernes découvrent nos paysages depuis l’habitacle de leur voiture; des rubans d’asphalte conditionnent leur expérience du milieu naturel. Cette infrastructure routière est devenue une nécessité, mais son impact humain est frappant. Les paysages environnants et la culture locale finissent par se perdre, s’effacer.

Les œuvres de l’exposition Effacement réfèrent au pare-brise comme cadre de composition, et font écho à la perspective aplanie et fixe des jeux vidéo. Elles prennent pour sujet les chantiers de construction qui ponctuent les routes urbaines et rurales de Terre-Neuve, plus précisément les objets de signalisation aux couleurs typiques et éclatantes entraperçus à vive allure, qui servent à guider les conducteurs et les prévenir de dangers potentiels tandis qu’ils se déplacent d’un endroit à l’autre.

Kym Greeley explore des paysages familiers, mais négligés, qui résistent aux idéaux romantiques de la peinture de paysage.

 

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