Pascal Caputo, 1117_40589821183_8971_n_jpg, 2014
Photo: Guy L'Heureux

Pascal Caputo, Vanessa Suzanne et Édith Laperrière, vernissage
 le jeudi 29 janvier à 19h à l’Écart

After #us
PASCAL CAPUTO MONTRÉAL
Le travail en peinture de Pascal Caputo questionne les enjeux actuels de l’image tels que la banalité, la multiplicité, la représentation, l’identité et l’obsolescence. Pour son exposition à L’Écart, l’artiste propose After #us, un projet qui s’inspire du phénomène du selfie de vacances partagé sur les réseaux sociaux et de l’idée d’une identité numérique. L’artiste s’approprie des images de lieux paradisiaques auxquelles il substitue aux figures humaines des espaces non peints. La singularité de ses tableaux réside dans cet aller-retour entre le peint et le non peint, entre le vide et le plein, entre la présence et l’absence. Les zones vierges engagent l’imaginaire du spectateur dans un processus de projection et d’identification. L’installation regroupe une série de peintures et des dispositifs antinomiques qui se juxtaposent. Un monolithe géométrique en bois inspiré des découpes dans les tableaux et une structure de type publicitaire placardée d’affiches occuperont l’espace d’exposition. After #us cherche à engager le spectateur dans une réflexion sur ce qui précède la figure, sur le processus de projection identitaire et sur l’image du « soi ».


Pascal Caputo vit et travaille à Montréal. Il a complété un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et a terminé sa formation à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg en France (2005). Il est également détenteur d’une maîtrise en peinture à l’UQAM (2013). Il a participé à plusieurs expositions collectives au Québec, entre autres à la Galerie Art Mûr à Montréal (2014) et à la Maison de la culture Frontenac (2013). Il a également exposé son travail en solo, notamment à la Galerie Dominique Bouffard (2013), à la Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce (2012) et à la Galerie Verticale (2009).

MATIÈRE NOIRE/ÉNERGIE SOMBRE – La figure de l’élève et la question de la connaissance
VANESSA SUZANNE TÉMISCAMING

MATIÈRE NOIRE/ÉNERGIE SOMBRE est une installation multimédia qui plonge le spectateur dans une salle de classe où une leçon est en cours. Chacun des objets constituant cette scénographie, tableau noir, pupitres, expériences particulières sur chacun des pupitres, tabouret, salle d’expérimentation, sujet de la leçon, participent à cette représentation métaphorique et autoréférentielle. Cet espace immersif permet à l’artiste de développer une réflexion ontologique et artistique à partir d’un triple questionnement qui se matérialise dans ses recherches. Qu’est-ce qu’un artiste? Qu’est-ce que la création? Comment l’installation peut-elle être un espace-temps privilégié pour la monstration de l’être? En questionnant notre rapport au monde et à la compréhension que nous en avons, ces préoccupations touchent les notions de visibilité et d’invisibilité, les rapports existant entre l’infiniment petit et l’infiniment grand et les ambigüités qui peuvent découler des liens se tissant entre les mondes de l’organique et de l’inorganique.

Originaire de Belgique, Vanessa Suzanne vit et travaille à Témiscaming. Elle est détentrice d’un baccalauréat en peinture (2010) et d’une maîtrise à finalité spécialisée en art public de l’École supérieure des arts plastiques et visuels de Mons en Belgique (2012). Son travail a été présenté dans différents lieux d’art actuel, notamment à la Maison d’art des chartreux à Bruxelles (2011), à la Maison Folie de Mons (2011), au festival City Sonic (2012) et à la Galerie du Rift de Ville-Marie (2014). Elle exposera son travail au Centre d’exposition d’Amos en juillet 2015.
 

Rester
ÉDITH LAPERRIÈRE LORRAINVILLE

Édith Laperrière explore la transparence et la superposition en sérigraphie afin de traduire l’aspect insaisissable, fragile et éphémère du temps qui passe. L’artiste porte un intérêt à tout ce qui est témoin d’une époque passée en s’inspirant de souvenirs et d’éléments qui l’entourent. Lors de l’impression de ses œuvres, le temps intervient directement entre les passages d’encre en laissant la trame de l’écran se boucher volontairement. Ainsi, l’image disparaît un peu plus à chaque impression, créant un effet de perte et d’effacement. Le projet d’exposition Rester intègre au paysage témiscamien la déconstruction d’éléments iconographiques. Épurées et colorées, ces sérigraphies évoquent une nostalgie liée au territoire.

Originaire de Lorrainville, Édith Laperrière vit et travaille au Témiscamingue. Elle est détentrice d’un baccalauréat en arts visuels à l’Université du Québec à Trois-Rivières (2010). Notons sa participation à plusieurs expositions collectives, entres autres au Centre d’essai en art imprimé ARPRIM (2010)et à la Biennale internationale d’estampes de Sarcelles (2010). Depuis son retour en région en 2010, elle est membre de l’Atelier les mille feuilles, centre d’art imprimé à Rouyn-Noranda. Ses œuvres figurent au sein de diverses collections dont celle de Loto-Québec. Rester est sa première exposition solo en centre d’artistes.

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