Installation ouverte au public
Au StudiÕ de DAÏMÕN, 80, rue Hanson
Du 26 au 29 août et du 2 au 4 septembre 2009
De 12h à 17h
L’installation interactive de Louis Cummins, réalisée à DAÏMÕN au cours de la dernière année, vise à reconstituer, dans le parcours d’un espace physique et matériel, l’espace/temps de l’imaginaire associatif du rêve. La mise en place de l’ensemble des composantes de l’installation vise à recréer une séquence onirique, avec son climat particulier, ses transitions brusques, ses associations surprenantes, et les effets de dessaisissement qu’expérimente le rêveur. L’installation cherche à reconstituer un état d’angoisse et une sensation d’éclatement.
Le titre réfère au paragraphe 175 de la constitution allemande (1872-1994) qui fut adoptée sous Bismark et qui a servi à justifier l’enfermement massif des homosexuels dans les camps de concentration durant le IIIe Reich. Plusieurs objets anciens présents dans l’installation contribuent à ce rappel historique.
« Tant mal que pis encore. » renvoie à un extrait d’un texte de Samuel Beckett. Dans ce texte, l’auteur/narrateur répète cette phrase comme un leitmotiv. Dans le contexte de l’installation, cette idée traduit l’impossibilité d’échapper à l’angoisse. « Tant mal que pis encore » signifie cette impossibilité qui se produit dans les plus intimes retranchements de soi et que le rêve réactive implacablement.
En juxtaposant ces deux références historiques comme contexte de l’installation, les dimensions psychologiques et culturelles des personnes considérées comme déviantes sont mises en relation dans un même espace. Le caractère historique et obsolète des objets et des images qui sont montrés devrait permettre d’entrer plus facilement dans un espace imaginaire. Par ailleurs, l’univers concentrationnaire est aussi transposé dans l’actualité toujours persistante de la répression des homosexuels dans plusieurs pays du monde.
Louis Cummins est professeur d’histoire de l’art et de cinéma au cégep de l’Outaouais où il a également enseigné la philosophie. Il est détenteur de maîtrises en philosophie et en histoire de l’art (Université de Montréal, Université d’Ottawa et The City University of New York) ainsi que d’un doctorat en histoire de l’art (The City University of New York). Il a publié plusieurs articles (Parachute, Montréal ETC, Trois) et essais de catalogue (Gilbert Boyer, Ian Carr-Harris, Trevor Gould, Henry Saxe, etc). Il a été commissaire de l’exposition Des choses abjectes à AXENÉO7 (2004). Il a exposé à la Galerie Graff (1995), à AXENÉO7 (2004) et à la Bibliothèque centrale de l’UQÀM (2007).
Installation ouverte au public
Au StudiÕ de DAÏMÕN, 80, rue Hanson
Du 26 au 29 août et du 2 au 4 septembre 2009
De 12h à 17h
L’installation interactive de Louis Cummins, réalisée à DAÏMÕN au cours de la dernière année, vise à reconstituer, dans le parcours d’un espace physique et matériel, l’espace/temps de l’imaginaire associatif du rêve. La mise en place de l’ensemble des composantes de l’installation vise à recréer une séquence onirique, avec son climat particulier, ses transitions brusques, ses associations surprenantes, et les effets de dessaisissement qu’expérimente le rêveur. L’installation cherche à reconstituer un état d’angoisse et une sensation d’éclatement.
Le titre réfère au paragraphe 175 de la constitution allemande (1872-1994) qui fut adoptée sous Bismark et qui a servi à justifier l’enfermement massif des homosexuels dans les camps de concentration durant le IIIe Reich. Plusieurs objets anciens présents dans l’installation contribuent à ce rappel historique.
« Tant mal que pis encore. » renvoie à un extrait d’un texte de Samuel Beckett. Dans ce texte, l’auteur/narrateur répète cette phrase comme un leitmotiv. Dans le contexte de l’installation, cette idée traduit l’impossibilité d’échapper à l’angoisse. « Tant mal que pis encore » signifie cette impossibilité qui se produit dans les plus intimes retranchements de soi et que le rêve réactive implacablement.
En juxtaposant ces deux références historiques comme contexte de l’installation, les dimensions psychologiques et culturelles des personnes considérées comme déviantes sont mises en relation dans un même espace. Le caractère historique et obsolète des objets et des images qui sont montrés devrait permettre d’entrer plus facilement dans un espace imaginaire. Par ailleurs, l’univers concentrationnaire est aussi transposé dans l’actualité toujours persistante de la répression des homosexuels dans plusieurs pays du monde.
Louis Cummins est professeur d’histoire de l’art et de cinéma au cégep de l’Outaouais où il a également enseigné la philosophie. Il est détenteur de maîtrises en philosophie et en histoire de l’art (Université de Montréal, Université d’Ottawa et The City University of New York) ainsi que d’un doctorat en histoire de l’art (The City University of New York). Il a publié plusieurs articles (Parachute, Montréal ETC, Trois) et essais de catalogue (Gilbert Boyer, Ian Carr-Harris, Trevor Gould, Henry Saxe, etc). Il a été commissaire de l’exposition Des choses abjectes à AXENÉO7 (2004). Il a exposé à la Galerie Graff (1995), à AXENÉO7 (2004) et à la Bibliothèque centrale de l’UQÀM (2007).
Gatineau (Québec) J8Y 3M5