19 février — 1 mars 2009
[Séquence] a accueilli, en janvier, l’artiste originaire de La Baie, Marc Dulude. Suite à un séjour de création en Écosse à la Scottish Sculpture Workshop, au cours de l’automne 2008, Marc Dulude a poursuivi lors de sa résidence sa recherche d’exploration de la matière et ses possibilités physiques, formelles ou symboliques.
Cette fascination pour la matière et ses qualités intrinsèques amènent Marc Dulude à penser et à repenser la nature ainsi que notre façon de voir les choses. «Je ne parle pas ici de la nature en soi, de ses arbres et de ses plaines, mais notre façon de vivre avec elle, de la percevoir». Lors de sa résidence à [Séquence], Dulude a complété le montage de ses vidéos réalisées en Écosse et produit trois installations dans les espaces de la galerie. Dans le premier espace, il y a la présentation des vidéos Foggy Mirroir et The Invisible Bike ainsi que des images ayant, entre autres, comme centre d’intérêt les phénomènes volatils tels que la fumée et le brouillard. Dans le deuxième espace une table jonchée de moteurs qui font bouger de longues chaînes à billes; elles sont fixées au sol et l’effet produit ressemble au déplacement d’un serpent ou au mouvement d’une vague. Dans le troisième espace, Dulude a réalisé une installation jouant sur l’idée du paysage et des effets optiques de moirage à l’aide d’une moustiquaire et de jeux de lumières.
Inspiré par le paysage écossais durant sa résidence à la Scottish sculpture Workshop, The Invisible Bike explore l’idée du paysage et du nomadisme. Comment traiter de l’idée du paysage sans le représenter? Comment illustrer l’idée du voyage et du nomadisme à travers un objet ou même un véhicule ?
The Invisible bike est une bicyclette recouverte de miroirs de formes variées. Épousant la silhouette de celle-ci, l’objet spéculaire se trouve à réfléchir les individus, l’architecture et le paysage qui défilent au passage. L’habit miroitant de la bicyclette donne l’impression de faire léviter le cycliste à travers un défilement de paysage kaléidoscopique. Coup d’œil d’un moment, l’œuvre devient le véhicule d’un décor, d’un lieu visité et dès lors, l’objet se fait oublier et notre imaginaire capturé dans une autre façon de percevoir le paysage.
«Je produis des œuvres d’une facture organique et technologique. C’est très séduisant, onirique visuellement et les propositions suggèrent une certaine ambiguïté, subterfuges ou encore, des relations intimes. Par cette esthétique, je veux suggérer et recréer les sensations de l’imprévisible, ou stimuler les sens et inciter le plaisir qui réside dans l’intensité que génère la vie dans le présent».
Originaire de La Baie au Saguenay, Marc Dulude vit et travaille à Montréal. Il a obtenu une maîtrise en arts visuels de l’Université du Québec à Chicoutimi en 2003. Actif depuis 1999, ses oeuvres ont été présentées dans plus d’une dizaine d’expositions individuelles et il a participé aussi à de nombreuses expositions collectives, projets sociaux et événements artistiques. Son travail a été vu surtout au Québec, mais aussi à Niamey au Niger (dans le cadre des 5e Jeux de la Francophonie) de même qu’en France et en Écosse.
Pour de plus amples informations : 418-543-2744
19 février — 1 mars 2009
[Séquence] a accueilli, en janvier, l’artiste originaire de La Baie, Marc Dulude. Suite à un séjour de création en Écosse à la Scottish Sculpture Workshop, au cours de l’automne 2008, Marc Dulude a poursuivi lors de sa résidence sa recherche d’exploration de la matière et ses possibilités physiques, formelles ou symboliques.
Cette fascination pour la matière et ses qualités intrinsèques amènent Marc Dulude à penser et à repenser la nature ainsi que notre façon de voir les choses. «Je ne parle pas ici de la nature en soi, de ses arbres et de ses plaines, mais notre façon de vivre avec elle, de la percevoir». Lors de sa résidence à [Séquence], Dulude a complété le montage de ses vidéos réalisées en Écosse et produit trois installations dans les espaces de la galerie. Dans le premier espace, il y a la présentation des vidéos Foggy Mirroir et The Invisible Bike ainsi que des images ayant, entre autres, comme centre d’intérêt les phénomènes volatils tels que la fumée et le brouillard. Dans le deuxième espace une table jonchée de moteurs qui font bouger de longues chaînes à billes; elles sont fixées au sol et l’effet produit ressemble au déplacement d’un serpent ou au mouvement d’une vague. Dans le troisième espace, Dulude a réalisé une installation jouant sur l’idée du paysage et des effets optiques de moirage à l’aide d’une moustiquaire et de jeux de lumières.
Inspiré par le paysage écossais durant sa résidence à la Scottish sculpture Workshop, The Invisible Bike explore l’idée du paysage et du nomadisme. Comment traiter de l’idée du paysage sans le représenter? Comment illustrer l’idée du voyage et du nomadisme à travers un objet ou même un véhicule ?
The Invisible bike est une bicyclette recouverte de miroirs de formes variées. Épousant la silhouette de celle-ci, l’objet spéculaire se trouve à réfléchir les individus, l’architecture et le paysage qui défilent au passage. L’habit miroitant de la bicyclette donne l’impression de faire léviter le cycliste à travers un défilement de paysage kaléidoscopique. Coup d’œil d’un moment, l’œuvre devient le véhicule d’un décor, d’un lieu visité et dès lors, l’objet se fait oublier et notre imaginaire capturé dans une autre façon de percevoir le paysage.
«Je produis des œuvres d’une facture organique et technologique. C’est très séduisant, onirique visuellement et les propositions suggèrent une certaine ambiguïté, subterfuges ou encore, des relations intimes. Par cette esthétique, je veux suggérer et recréer les sensations de l’imprévisible, ou stimuler les sens et inciter le plaisir qui réside dans l’intensité que génère la vie dans le présent».
Originaire de La Baie au Saguenay, Marc Dulude vit et travaille à Montréal. Il a obtenu une maîtrise en arts visuels de l’Université du Québec à Chicoutimi en 2003. Actif depuis 1999, ses oeuvres ont été présentées dans plus d’une dizaine d’expositions individuelles et il a participé aussi à de nombreuses expositions collectives, projets sociaux et événements artistiques. Son travail a été vu surtout au Québec, mais aussi à Niamey au Niger (dans le cadre des 5e Jeux de la Francophonie) de même qu’en France et en Écosse.
Pour de plus amples informations : 418-543-2744