Eugénie Paradis-Charette, Fréquence 6

NYX / 1993*2013 et Auprès du souffle, le mardi 22 octobre à 17h à la maison de la culture de Côte-des-Neiges

 

AUPRÈS DU SOUFFLE

BESMA BOUKHRI
DIANE LANDRY
EUGÉNIE PARADIS-CHARETTE

Une exposition de La Bande Vidéo INSTALLATIONS VIDÉO

La maison de la culture de Côte-des-Neiges est heureuse de vous inviter au vernissage de l’exposition Auprès du souffle des artistes Besma Boukhri, Diane Landry et Eugénie Paradis- Charette, présentée du 22 octobre au 17 novembre 2013, dans le cadre de 20/40 – Rencontres culturelles Québec – Montréal.

Auprès du souffle réunit le travail de trois femmes qui se sont démarquées de par leur travail artistique à La Bande Vidéo. Avec des pièces toutes situées dans le registre intimiste du portrait ou de l’autoportrait vidéo, ces créatri- ces nous invitent à respirer, entendre et contempler, auprès d’elles-mêmes ou de leurs personnages, le langage secret des émotions.

Déraisonances de Besma Boukhri présente deux personnages captifs de leurs géographies intimes. Les récits synchrones mettent en scène deux intimités dans lesquelles se côtoient nostalgie, inquiétude et désillusion. Deux portraits introspectifs où les acteurs traversent des cycles, l’un amoureux, l’autre créatif. Exploration aux formes labyrinthiques, les récits sous-tendent un questionnement sur la désolation, l’attente et le désir. « Déraiso- nances est une invitation à se perdre au cœur de deux solitudes » (Besma Boukhri).

Brise-glace de Diane Landry fut d’abord un croisement entre la performance et l’installation. Maintenant sous la forme d’une projection vidéo, l’œuvre offre un point de vue unique de l’action. Assise dans une embarcation qui semble flotter sur une mer iridescente, l’artiste rame inlassablement sans se déplacer. Étrangement, par ce strata- gème, Diane Landry transforme l’immobilité en mouvement.

Dans Fréquence 6, Eugénie Paradis-Charette pratique la cohérence cardiaque, un contrôle volontaire de la respi- ration qui permet au cœur et au souffle de se coordonner. À raison de six respirations par minute, le cœur bat plus lentement et se met en état de neutralité émotionnelle. Plusieurs hormones liées au bonheur se diffusent alors dans le corps. L’artiste invite ainsi le spectateur à ressentir son bien-être pour le partager avec elle lors d’un contact direct, intime et réconfortant.

 

NYX / 1993*2013
MICHAEL FLOMEN EXPOSITION PLURIDISCIPLINAIRE

COMMISSAIRE : SÉBASTIEN HUDON

Michael Flomen
El Capitan, 2006
Photogramme, tirage argentique

La maison de la culture de Côte-des-Neiges est heureuse de vous inviter au vernissage de l’exposition NYX / 1993*2013 de l’artiste Michael Flomen, présentée du 12 octobre au 17 novembre 2013.

La présente exposition est la toute première rétrospective dédiée au travail de Michael Flomen portant spécifique- ment sur la neige. Cette sélection d’œuvres variées, du livre d’artiste à la vidéo, en passant par la sculpture et la photographie, permettra de retracer les grandes étapes et les tournants de la réflexion de l’artiste sur ce matériau que constitue la neige. Il donne ainsi au public l’occasion d’en mesurer le potentiel exceptionnel pour la réalisation d’œuvres d’art. Cela, tant pour la création d’œuvres photographiques traditionnelles en prise directe, que de photogrammes en format monumental réalisés sur papier argentique.

Plusieurs des pièces présentées sont demeurées inédites et seront déroulées spécialement pour cet accrochage. Certaines sont de nouvelles créations, alors que d’autres n’ont été vues qu’en de très rares occasions. C’est le cas de Gaze, une complainte expérimentale en noir et blanc transposant les préoccupations de l’artiste dans le langage vidéographique, présentée à La Bande Vidéo (Québec) au début de cette année. L’artiste poursuit sa réflexion sur l’écologie et notre rapport conflictuel à la nature.

L’œuvre de Flomen, au-delà de ses qualités plastiques immensément raffinées, nous confronte à la fatalité de la condition humaine, aux grandes questions sur l’existence et sa fragilité.

Michael Flomen est né à Montréal en 1952. Il commence à faire de la photographie vers la fin des années 1960 et depuis, a présenté ses œuvres sur plusieurs continents. Dans les deux dernières décennies, les recherches de cet artiste autodidacte ont su mettre à contribution la technique du photogramme visant une proximité intimiste avec la nature comme lieu et matériau de création privilégié. Les photographies de Michael Flomen sont conservées dans de prestigieuses collections de photographies internationales et canadiennes dont celles du George Eastman House, du Los Angeles County Museum of art, du Whitney Museum of American Art, du Musée des beaux-arts du Canada.

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