Actuellement directrice de la Galerie Sans Nom à Moncton, Nisk Imbeault vient d’être sélectionnée au poste de directrice conservatrice de la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen de l’Université de Moncton. De nouveaux défis attendent cette jeune femme qui a jusqu’ici accumulé un bagage impressionnant d’expériences dans le domaine artistique.
Les idées plein la tête, Nisk Imbeault prévoit déjà certains projets qui serviront à rafraîchir la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen de l’Université de Moncton (GAUM) située sur le campus de Moncton. Elle désire notamment permettre au public de s’impliquer davantage avec la galerie.
«J’ai l’intention d’essayer d’engager la communauté un peu plus dans les activités de la GAUM, soutient-elle. Je pense qu’il y a une possibilité d’ouvrir un dialogue à la fois des artistes, mais aussi des gens de la communauté qui s’intéressent aux arts visuels et à l’expression artistique contemporaine acadienne», annonce l’ancienne étudiante au baccalauréat en arts visuels de l’Université de Moncton.
La galerie étant située dans un milieu académique, c’est-à-dire au c?ur du campus de l’Université de Moncton, Mme Imbeault espère aussi mettre l’accent sur la recherche au niveau des arts visuels, particulièrement en lien avec l’?uvre d’artistes acadiens. «Je pense que la Galerie de l’Université, de par son rapport avec l’environnement académique, le département des arts visuels et le reste de l’Université, est bien située pour pouvoir faire de la recherche en arts visuels et développer un discours sur le travail des artistes acadiens, de monter des publications et faire ce genre d’encadrement là», indique-t-elle.
Ces études permettraient aussi de découvrir ce qui se déroule dans les communautés artistiques ailleurs au pays. «Je pense qu’il y a beaucoup à gagner que de pouvoir mettre en rapport ce qui se fait ici par rapport aux choses qui se font ailleurs, mentionne-t-elle. On peut apprendre beaucoup de ça, mais on peut aussi se situer par rapport à ce qui se fait.»
À quelques jours de son entrée en poste à la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen, Mme Imbeault vit cette semaine ses dernières journées en tant que directrice de la Galerie Sans Nom, un emploi qu’elle occupait depuis 2001 et qu’elle ne quitte pas sans regret.
«Ç’a été vraiment motivant. Ici [à la Galerie Sans Nom], tout est possible et c’est vraiment le «fun» de travailler avec des gens qui ont envie de faire plein de choses. On invente beaucoup à mesure, alors c’est vraiment un environnement qui est très stimulant. Ça, ça va me manquer», avoue-t-elle.
Elle dit toutefois être sûre qu’elle ne sera pas entièrement dépaysée à la Galerie d’art de l’Université de Moncton. «Je crois que je vais pouvoir, à la GAUM, poursuivre un peu dans cette dynamique-là», rajoute-t-elle.
Parmi ses nombreuses implications sur la scène artistique, Nisk Imbeault est membre du conseil d’administration du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick en plus d’avoir été membre du Conseil des arts du Canada pour le comité consultatif de révision du programme d’aide aux centres d’artistes autogérés. Mme Imbeault est aussi trésorière des Éditions Perce-Neige et de l’Association des groupes en arts visuels francophones. Elle est impliquée au sein de la communauté artistique acadienne depuis plus d’une dizaine d’années.
Julie-Anne Lapointe, L’Étoile
Actuellement directrice de la Galerie Sans Nom à Moncton, Nisk Imbeault vient d’être sélectionnée au poste de directrice conservatrice de la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen de l’Université de Moncton. De nouveaux défis attendent cette jeune femme qui a jusqu’ici accumulé un bagage impressionnant d’expériences dans le domaine artistique.
Les idées plein la tête, Nisk Imbeault prévoit déjà certains projets qui serviront à rafraîchir la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen de l’Université de Moncton (GAUM) située sur le campus de Moncton. Elle désire notamment permettre au public de s’impliquer davantage avec la galerie.
«J’ai l’intention d’essayer d’engager la communauté un peu plus dans les activités de la GAUM, soutient-elle. Je pense qu’il y a une possibilité d’ouvrir un dialogue à la fois des artistes, mais aussi des gens de la communauté qui s’intéressent aux arts visuels et à l’expression artistique contemporaine acadienne», annonce l’ancienne étudiante au baccalauréat en arts visuels de l’Université de Moncton.
La galerie étant située dans un milieu académique, c’est-à-dire au c?ur du campus de l’Université de Moncton, Mme Imbeault espère aussi mettre l’accent sur la recherche au niveau des arts visuels, particulièrement en lien avec l’?uvre d’artistes acadiens. «Je pense que la Galerie de l’Université, de par son rapport avec l’environnement académique, le département des arts visuels et le reste de l’Université, est bien située pour pouvoir faire de la recherche en arts visuels et développer un discours sur le travail des artistes acadiens, de monter des publications et faire ce genre d’encadrement là», indique-t-elle.
Ces études permettraient aussi de découvrir ce qui se déroule dans les communautés artistiques ailleurs au pays. «Je pense qu’il y a beaucoup à gagner que de pouvoir mettre en rapport ce qui se fait ici par rapport aux choses qui se font ailleurs, mentionne-t-elle. On peut apprendre beaucoup de ça, mais on peut aussi se situer par rapport à ce qui se fait.»
À quelques jours de son entrée en poste à la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen, Mme Imbeault vit cette semaine ses dernières journées en tant que directrice de la Galerie Sans Nom, un emploi qu’elle occupait depuis 2001 et qu’elle ne quitte pas sans regret.
«Ç’a été vraiment motivant. Ici [à la Galerie Sans Nom], tout est possible et c’est vraiment le «fun» de travailler avec des gens qui ont envie de faire plein de choses. On invente beaucoup à mesure, alors c’est vraiment un environnement qui est très stimulant. Ça, ça va me manquer», avoue-t-elle.
Elle dit toutefois être sûre qu’elle ne sera pas entièrement dépaysée à la Galerie d’art de l’Université de Moncton. «Je crois que je vais pouvoir, à la GAUM, poursuivre un peu dans cette dynamique-là», rajoute-t-elle.
Parmi ses nombreuses implications sur la scène artistique, Nisk Imbeault est membre du conseil d’administration du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick en plus d’avoir été membre du Conseil des arts du Canada pour le comité consultatif de révision du programme d’aide aux centres d’artistes autogérés. Mme Imbeault est aussi trésorière des Éditions Perce-Neige et de l’Association des groupes en arts visuels francophones. Elle est impliquée au sein de la communauté artistique acadienne depuis plus d’une dizaine d’années.
Julie-Anne Lapointe, L’Étoile