Reconstructions : Carte blanche à Nayla Dabaji
Projection dans le cadre des soirées dv_vd par Vidéographe et Dazibao
À Dazibao le 15 novembre 2017 à 19 h
Les places sont limitées! RSVP ici.*
Les travaux en arts visuels de Nayla Dabaji s’inspirent d’événements actuels, de gens et de lieux qui l’entourent et se basent sur une lecture contextuelle et subjective de ceux-ci, qu’ils relèvent de l’expérience ou qu’ils émergent d’une lecture historique ou ethnographique. Ses projets, souvent structurés et présentés comme des essais de reconstructions ou « remakes », ont été réalisés dans différents pays ― Corée du sud, Suisse et Irlande du Nord – et sont inspirés de ces différents lieux ainsi que d’autres où elle a vécu ― Cameroun, France, Liban et Canada. Ses œuvres portent un intérêt pour le mouvement et les notions de migration et de temporalité. Avec un regard contemplatif et axée sur l’idée de la superposition, sa pratique sollicite techniquement l’utilisation d’une variété de sources ― found footage, archives personnelles, sons, anecdotes ou textes littéraires ― et de médias tels que l’installation, l’art vidéo, l’action performative, l’écriture, la photographie et le tissage. Comme des sortes de matériels et/ou expériences brutes qu’elle pourrait recombiner/recréer à l’infini, ses oeuvres restent toujours en cours, à l’image d’une archive vivante…
Nayla Dabaji présentera une sélection de vidéos ainsi que des œuvres en arts visuels/installations qui ont façonnées sa démarche artistique. Certaines de ces pièces sont des projets individuels, d’autres sont produites en duo avec Ziad Bitar; un artiste qui, comme elle, a étudié les arts au Liban et s’est installé à Montréal en 2011. Les projets en arts visuels sont axées sur des thématiques similaires aux vidéos et se basent souvent sur le récit, le dialogue ou le témoignage : escalader le mont Saint-Hilaire après l’avoir pointé du doigt sur une carte, suivre les marées de Daebudo à vélo, se remémorer les carreaux de céramiques de son atelier à Beyrouth comme si elle les portait, s’imaginer suivre les pas accidentés de Buster Keaton, discuter avec des passants à Séoul de hauts parleurs qui auraient existé mais qui n’existent plus, collecter des témoignages douloureux pour ensuite s’obstiner à les oublier… Elle présentera ces pièces en introduction, comme de possibles préambules à sa pratique en art vidéo.
Les vidéos choisies sont engagées dans des réflexions contemplatives sur la migration, l’accident, le paysage et le voyage : un personnage raconte ses vaines tentatives à traverser la frontière qu’elle/il survit miraculeusement à chaque fois, un voyage à la recherche d’une résolution émerge de la contemplation de la mer, des mots se déplacent dans un espace temporel de manière irréelle, des images et des pensées émergent de sa tête puis s’éclipsent par le coin de l’écran… Ces œuvres sont elles-mêmes des voyages; on sent le mouvement, comme celui de la respiration, et beaucoup se passe dans son imaginaire et/ou celui du spectateur…
PROGRAMME
Présentation de travaux en arts visuels
Wearing a place (2014)
Who said that something happened?, en collaboration avec Ziad Bitar (2006)
A road into the sea (2010)
Km.0, en collaboration avec Ziad Bitar (2017)
Projection
Waves (2014) — 2 min. 29 sec. (extrait)
Intervalle (2014) ― 8 min. 20 sec.
out of time, temps morts (2015) ― 5 min. 16 sec. (extrait)
Rumeurs (2015) ― 8 min. 34 sec.
out of the corner of my eye (2015) ― 3 min. 15 sec.
Km.0, co-réalisé avec Ziad Bitar (2017) ― 6 min. 22 sec.
Nayla Dabaji est née à Beyrouth et détient un master en Arts Plastiques de l’Académie Libanaise des Beaux-arts (ALBA). Après avoir vécu au Cameroun, en France et au Liban, elle immigre au Québec en 2011 et développe un intérêt pour l’art vidéo pendant ses études à l’Université Concordia. A côté de sa pratique individuelle, elle travaille en duo avec Ziad Bitar. Leurs projets ont été exposés dans plusieurs institutions et centres d’arts comme VU Photo à Québec, Artsonje Center à Séoul et Gertrude Contemporary à Melbourne. nayladabaji.com
* (La priorité sera accordée à ceux qui auront réservé leur place toutefois à compter de 19 h 05, l’entrée se fera sur le principe du premier arrivé, premier servi.)
Reconstructions : Carte blanche à Nayla Dabaji
Projection dans le cadre des soirées dv_vd par Vidéographe et Dazibao
À Dazibao le 15 novembre 2017 à 19 h
Les places sont limitées! RSVP ici.*
Les travaux en arts visuels de Nayla Dabaji s’inspirent d’événements actuels, de gens et de lieux qui l’entourent et se basent sur une lecture contextuelle et subjective de ceux-ci, qu’ils relèvent de l’expérience ou qu’ils émergent d’une lecture historique ou ethnographique. Ses projets, souvent structurés et présentés comme des essais de reconstructions ou « remakes », ont été réalisés dans différents pays ― Corée du sud, Suisse et Irlande du Nord – et sont inspirés de ces différents lieux ainsi que d’autres où elle a vécu ― Cameroun, France, Liban et Canada. Ses œuvres portent un intérêt pour le mouvement et les notions de migration et de temporalité. Avec un regard contemplatif et axée sur l’idée de la superposition, sa pratique sollicite techniquement l’utilisation d’une variété de sources ― found footage, archives personnelles, sons, anecdotes ou textes littéraires ― et de médias tels que l’installation, l’art vidéo, l’action performative, l’écriture, la photographie et le tissage. Comme des sortes de matériels et/ou expériences brutes qu’elle pourrait recombiner/recréer à l’infini, ses oeuvres restent toujours en cours, à l’image d’une archive vivante…
Nayla Dabaji présentera une sélection de vidéos ainsi que des œuvres en arts visuels/installations qui ont façonnées sa démarche artistique. Certaines de ces pièces sont des projets individuels, d’autres sont produites en duo avec Ziad Bitar; un artiste qui, comme elle, a étudié les arts au Liban et s’est installé à Montréal en 2011. Les projets en arts visuels sont axées sur des thématiques similaires aux vidéos et se basent souvent sur le récit, le dialogue ou le témoignage : escalader le mont Saint-Hilaire après l’avoir pointé du doigt sur une carte, suivre les marées de Daebudo à vélo, se remémorer les carreaux de céramiques de son atelier à Beyrouth comme si elle les portait, s’imaginer suivre les pas accidentés de Buster Keaton, discuter avec des passants à Séoul de hauts parleurs qui auraient existé mais qui n’existent plus, collecter des témoignages douloureux pour ensuite s’obstiner à les oublier… Elle présentera ces pièces en introduction, comme de possibles préambules à sa pratique en art vidéo.
Les vidéos choisies sont engagées dans des réflexions contemplatives sur la migration, l’accident, le paysage et le voyage : un personnage raconte ses vaines tentatives à traverser la frontière qu’elle/il survit miraculeusement à chaque fois, un voyage à la recherche d’une résolution émerge de la contemplation de la mer, des mots se déplacent dans un espace temporel de manière irréelle, des images et des pensées émergent de sa tête puis s’éclipsent par le coin de l’écran… Ces œuvres sont elles-mêmes des voyages; on sent le mouvement, comme celui de la respiration, et beaucoup se passe dans son imaginaire et/ou celui du spectateur…
PROGRAMME
Présentation de travaux en arts visuels
Wearing a place (2014)
Who said that something happened?, en collaboration avec Ziad Bitar (2006)
A road into the sea (2010)
Km.0, en collaboration avec Ziad Bitar (2017)
Projection
Waves (2014) — 2 min. 29 sec. (extrait)
Intervalle (2014) ― 8 min. 20 sec.
out of time, temps morts (2015) ― 5 min. 16 sec. (extrait)
Rumeurs (2015) ― 8 min. 34 sec.
out of the corner of my eye (2015) ― 3 min. 15 sec.
Km.0, co-réalisé avec Ziad Bitar (2017) ― 6 min. 22 sec.
Nayla Dabaji est née à Beyrouth et détient un master en Arts Plastiques de l’Académie Libanaise des Beaux-arts (ALBA). Après avoir vécu au Cameroun, en France et au Liban, elle immigre au Québec en 2011 et développe un intérêt pour l’art vidéo pendant ses études à l’Université Concordia. A côté de sa pratique individuelle, elle travaille en duo avec Ziad Bitar. Leurs projets ont été exposés dans plusieurs institutions et centres d’arts comme VU Photo à Québec, Artsonje Center à Séoul et Gertrude Contemporary à Melbourne. nayladabaji.com
* (La priorité sera accordée à ceux qui auront réservé leur place toutefois à compter de 19 h 05, l’entrée se fera sur le principe du premier arrivé, premier servi.)