Naturalia de Monique Mongeau, vernissage le vendredi 26 février à 19h à L’Agora de la danse

Oeuvres choisies de 1999 à 2010 « Chaque plante se trouve au seuil de son absence potentielle » Sylvie Parent

Inclus dans cette exposition : lin, saule, feuilles de marronnier ou de chêne, Indian’s Dream, bois de chien, oreille d’éléphant, pain d’oiseau…nom commun ou nom usuel révélateur d’une identité formelle ou anecdotique. Chaque plante est chargée d’une histoire et d’un passé qui souvent remonte à la nuit des temps, une mémoire.

La nature, les plantes, sujet à la fois archaïque et actuel dans un rapport d’interdépendance des espèces et d’une commune finalité sont, malgré l’avancement de la science, toujours porteuses d’un énigmatique potentiel et mystère.

Portraits de plantes à une échelle magnifiée, plantes quelquefois amputées de leurs entités formelles, dans une expression à la fois naturaliste et illusionniste. Le sujet fait corps avec son support végétal dans une filiation conceptuelle. Une silhouette, une ombre qui précise et dissout, une perte.

La botanique, sujet toujours présent dans ma recherche picturale est certes suggestif, Cézanne n’était pas concerné par les pommes, mais par la perception des pommes. Pour moi, la question subsiste toujours, comment dépasser ce phénomène de la simple perception et traduire une fascination qui va au-delà d’une incontestable beauté formelle. Monique Mongeau, janvier 2010

OEuvres choisies de 1999 à 2010 « Chaque plante se trouve au seuil de son absence potentielle » Sylvie Parent

Inclus dans cette exposition : lin, saule, feuilles de marronnier ou de chêne, Indian’s Dream, bois de chien, oreille d’éléphant, pain d’oiseau…nom commun ou nom usuel révélateur d’une identité formelle ou anecdotique. Chaque plante est chargée d’une histoire et d’un passé qui souvent remonte à la nuit des temps, une mémoire.

La nature, les plantes, sujet à la fois archaïque et actuel dans un rapport d’interdépendance des espèces et d’une commune finalité sont, malgré l’avancement de la science, toujours porteuses d’un énigmatique potentiel et mystère.

Portraits de plantes à une échelle magnifiée, plantes quelquefois amputées de leurs entités formelles, dans une expression à la fois naturaliste et illusionniste. Le sujet fait corps avec son support végétal dans une filiation conceptuelle. Une silhouette, une ombre qui précise et dissout, une perte.

La botanique, sujet toujours présent dans ma recherche picturale est certes suggestif, Cézanne n’était pas concerné par les pommes, mais par la perception des pommes. Pour moi, la question subsiste toujours, comment dépasser ce phénomène de la simple perception et traduire une fascination qui va au-delà d’une incontestable beauté formelle. Monique Mongeau, janvier 2010

Monique Mongeau commence sa carrière de peintre dès 1979, après l’obtention de deux baccalauréats, l’un de l’Institut des arts appliqués de Montréal, l’autre de l’Université Laval de Québec. « D epuis 1987, nous dit-elle, la nature est omniprésente dans mon travail. Je cueille, je collectionne, je classifie les spécimens végétaux avec l’obsession du botaniste. » Mais ce n’est pas pour nommer, cataloguer, conserver qu’elle le fait. C’est pour déceler dans la fibre végétale l’itinéraire qui mène à l’humain, pour retrouver la trace du temps et renouer avec la fragilité de l’être. « Ce qui m’intéresse, ce sont les liens qui existent entre l’homme et le monde végétal. Je scrute la vie. » Monique Mongeau retient de la nature une silhouette symbolique. Ses oeuvres sont des représentations dépouillées de tout contexte narratif, des icônes silencieuses, reflets d’une mémoire collective. À cela s’ajoutent le mouvement et l’élan, véritables moyens de transcender le réel et d’accéder à l’universel, toutes scories disparues. René Viau, journaliste au Devoir, dit du travail de cette artiste : « T issées de sensations et d’évocations, ces oeuvres explorent la féconde relation entre art et écologie ». Monique Mongeau ne renierait certainement pas cette dimension de sa production picturale. Le Laboratoire de l’Agora de la danse nous offre des oeuvres représentatives de sa production récente. Une exposition nuancée, subtile, qui réconforte. À ne pas manquer… Rappelons que Monique Mongeau a déjà présenté ses oeuvres dans de nombreuses galeries, dont la Galerie Hasart de Québec, la Galerie Yves Le Roux de Montréal et, récemment, la Galerie Donald Browne, également de Montréal. Ses oeuvres font partie de plusieurs grandes collections au Québec, en Ontario et en France : Musée des beaux-arts du Québec, Musée d’art contemporain de Montréal, Musée de Joliette, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque nationale du Canada, Pays-paysages du Limousin, etc. L’Agora de la danse offre gratuitement cette exposition d’oeuvres de Monique Mongea

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