NATHALIE BUJOLD
Études vidéographiques pour instruments à cordes
Grande galerie
Dans l’installation de Nathalie Bujold se croisent textile, musique et vidéo. Découpé par la lumière, l’instrumentiste exécute une improvisation ou joue une note avec des techniques variées. Les gestes musicaux sont échantillonnés puis démultipliés de manière à construire des motifs complexes.
Ces trames vidéographiques génèrent également des timbres et des textures sonores inusités. L’artiste s’est ainsi appliquée à ouvrager des détails et des moments simples en les faisant basculer dans un autre ordre de perception.
Le travail vidéographique de Nathalie Bujold est fortement marqué par des principes de tissage (motifs) et par la musique. Le montage de son œuvre se développe par la convergence de ces deux aspects. Le mot tissage regroupe l’ensemble des ouvrages de dames, particulièrement les constructions textiles. Métaphoriquement, il s’agit de l’entrelacement d’idées, de liens, de savoirs faires. La cueillette d’échantillons et de fragments sont classées et vont construire à force de liens, de nœuds, de boucles, de croisements, le tissu vidéographique, les motifs sonores et la trame du récit.
Nathalie Bujold vient d’obtenir sa maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. En 1992, elle termine un Baccalauréat à l’Université Laval et remporte le prix René-Richard. Son travail a été présenté dans des centres d’artistes au Québec et au Canada. Diverses expositions collectives et résidences l’ont menée en Italie, en Colombie, au Liban, en Suisse et en France. La vidéo, Les trains où vont les choses lui vaut en 2008 le prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec. Son exposition Ménage/ Montage à Vidéochroniques à Marseille s’est terminée fin décembre.
ALEXANDRE BÉRUBÉ
FIRE RETARDANT THEATER : limites à la présentation d’une table de travail
(sans chaise)
Petite galerie
FIRE RETARDANT THEATER : limites à la présentation d’une table de travail (sans chaise) est un projet articulé autour d’une figure centrale : la table de travail. Cette table est considérée comme une interface concrète entre la vie et le travail. Avec cette table, Alexandre Bérubé poursuit un questionnement sur l’anticipation des formes d’altérité (le spectateur entres autres possibles) inhérentes à l’exposition de mobilier et à la manière dont cette présence anticipée peut devenir le milieu virtuel d’un personnage fictif. De quelle manière des symboliques figées, participant d’un mode de pensée précis, peuvent influencer les rapports qu’entretiennent nos corps avec les objets ? Par l’entremise de la table de travail, donc, il s’intéresse aux limites liées historiquement à l’exposition de mobilier, telles que la mise en espace et la mise en récit.
L’idée, ici, est de développer l’idée de personnage conceptuel, qui peut correspondre avec le personnage que nous sommes, alors que nous créeons, produisons ou travaillons. C’est une manière qu’a l’artiste de dire que toutes formes de travail impliquent l’intermédiaire d’un être qui est autre que soi, d’un personnage de soi. La mise en espace d’une telle installation correspond en ce sens, à une mise en scène, à un processus pour donner une place, un lieu à un être conceptuellement fictif.
Alexandre Bérubé conçoit son travail en installation comme un programme éthique fantasmé: celui de donner une place à l’autre. Les environnements minimalistes qu’il propose sont généralement constitués d’objets du quotidien, desquels il questionne la symbolique cristallisée. Ses projets actuels sont articulés autour de la table de travail, qu’il considère comme une interface concrète pour penser les relations entre la vie et le travail à l’intérieur des institutions artistiques.
Alexandre Bérubé étudie actue llement à la maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Il a participé à divers événements collectifs à la Galerie des arts visuels de l’Université Laval, dont Banc d’essai 10e édition, LAB1 et LAB2. Il a été invité à présenter le cabaret mobile Quart de nuit dans les ateliers de l’Œil de Poisson à la dernière édition du Mois Multi. Au terme de son baccalauréat en arts visuels à l’Université Laval, en mai dernier, il a remporté le prix Tomber dans l’Œil remis par l’Œil de Poisson, le prix l@ch@ mbrebl@nche, le prix Garde-Fou remis par Folie/Culture, le Prix Avatar de même que la Bourse Louis Garneau.
NATHALIE BUJOLD
Études vidéographiques pour instruments à cordes
Grande galerie
Dans l’installation de Nathalie Bujold se croisent textile, musique et vidéo. Découpé par la lumière, l’instrumentiste exécute une improvisation ou joue une note avec des techniques variées. Les gestes musicaux sont échantillonnés puis démultipliés de manière à construire des motifs complexes.
Ces trames vidéographiques génèrent également des timbres et des textures sonores inusités. L’artiste s’est ainsi appliquée à ouvrager des détails et des moments simples en les faisant basculer dans un autre ordre de perception.
Le travail vidéographique de Nathalie Bujold est fortement marqué par des principes de tissage (motifs) et par la musique. Le montage de son œuvre se développe par la convergence de ces deux aspects. Le mot tissage regroupe l’ensemble des ouvrages de dames, particulièrement les constructions textiles. Métaphoriquement, il s’agit de l’entrelacement d’idées, de liens, de savoirs faires. La cueillette d’échantillons et de fragments sont classées et vont construire à force de liens, de nœuds, de boucles, de croisements, le tissu vidéographique, les motifs sonores et la trame du récit.
Nathalie Bujold vient d’obtenir sa maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. En 1992, elle termine un Baccalauréat à l’Université Laval et remporte le prix René-Richard. Son travail a été présenté dans des centres d’artistes au Québec et au Canada. Diverses expositions collectives et résidences l’ont menée en Italie, en Colombie, au Liban, en Suisse et en France. La vidéo, Les trains où vont les choses lui vaut en 2008 le prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec. Son exposition Ménage/ Montage à Vidéochroniques à Marseille s’est terminée fin décembre.
ALEXANDRE BÉRUBÉ
FIRE RETARDANT THEATER : limites à la présentation d’une table de travail
(sans chaise)
Petite galerie
FIRE RETARDANT THEATER : limites à la présentation d’une table de travail (sans chaise) est un projet articulé autour d’une figure centrale : la table de travail. Cette table est considérée comme une interface concrète entre la vie et le travail. Avec cette table, Alexandre Bérubé poursuit un questionnement sur l’anticipation des formes d’altérité (le spectateur entres autres possibles) inhérentes à l’exposition de mobilier et à la manière dont cette présence anticipée peut devenir le milieu virtuel d’un personnage fictif. De quelle manière des symboliques figées, participant d’un mode de pensée précis, peuvent influencer les rapports qu’entretiennent nos corps avec les objets ? Par l’entremise de la table de travail, donc, il s’intéresse aux limites liées historiquement à l’exposition de mobilier, telles que la mise en espace et la mise en récit.
L’idée, ici, est de développer l’idée de personnage conceptuel, qui peut correspondre avec le personnage que nous sommes, alors que nous créeons, produisons ou travaillons. C’est une manière qu’a l’artiste de dire que toutes formes de travail impliquent l’intermédiaire d’un être qui est autre que soi, d’un personnage de soi. La mise en espace d’une telle installation correspond en ce sens, à une mise en scène, à un processus pour donner une place, un lieu à un être conceptuellement fictif.
Alexandre Bérubé conçoit son travail en installation comme un programme éthique fantasmé: celui de donner une place à l’autre. Les environnements minimalistes qu’il propose sont généralement constitués d’objets du quotidien, desquels il questionne la symbolique cristallisée. Ses projets actuels sont articulés autour de la table de travail, qu’il considère comme une interface concrète pour penser les relations entre la vie et le travail à l’intérieur des institutions artistiques.
Alexandre Bérubé étudie actue llement à la maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Il a participé à divers événements collectifs à la Galerie des arts visuels de l’Université Laval, dont Banc d’essai 10e édition, LAB1 et LAB2. Il a été invité à présenter le cabaret mobile Quart de nuit dans les ateliers de l’Œil de Poisson à la dernière édition du Mois Multi. Au terme de son baccalauréat en arts visuels à l’Université Laval, en mai dernier, il a remporté le prix Tomber dans l’Œil remis par l’Œil de Poisson, le prix l@ch@ mbrebl@nche, le prix Garde-Fou remis par Folie/Culture, le Prix Avatar de même que la Bourse Louis Garneau.
Québec (Québec) G1K 3P9