Myriam Dion
Étiolements
Grande galerie
L’Œil de Poisson présente Étiolements, la première exposition individuelle de Myriam Dion à Québec. Cette exposition réunit une installation et une série d’œuvres en papiers ajourés, toutes élaborées à partir d’une sélection d’images journalistiques documentant la crise des migrants et la guerre civile en Syrie. Dans le contexte de cette exposition, le terme « étioler » renvoie à la provocation de l’affaiblissement, à la perte et aux risques de dégénérescence d’un peuple et de sa culture. À travers un ouvrage minutieux qui allie savoir-faire, culture populaire et finesse de l’art islamique, l’artiste pose un regard inquisiteur sur l’obscénité des images médiatiques et sur notre manière de les consommer. Il émane un calme trompeur des œuvres de Myriam Dion ; elles opèrent un jeu de magnification qui caresse des titres sensationnalistes et des images criardes issues du conflit syrien. Elles agissent ainsi comme une stratégie de contraste qui piège le spectateur entre l’attraction visuelle et la violence du sujet. Dans la solitude de l’atelier et la lenteur du geste, l’artiste propose une distanciation face à l’urgence médiatique et esquive un retour vers la modestie et la fragilité du papier, la délicatesse et la sensibilité de l’être devant les enjeux actuels qui nous dépassent.
La recherche de Myriam Dion est fondée sur l’adoption d’une posture artistique en marge de la société de vitesse à travers laquelle elle s’engage à revaloriser les savoir-faire traditionnels et à aménager un espace délicat qui encourage la lenteur et la contemplation. Par un travail de réutilisation, de réinvestissement, elle transforme un outil de communication social et politique (le journal) en une « œuvre d’art », dans une volonté de trouver une nouvelle utilité à ce média papier en voie de disparition.
Myriam Dion est titulaire d’une maitrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Ses œuvres font parties de collections privées et publiques, dont celles du Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec, de la Banque TD du Canada, de Loto-Québec, de Claridge, de Medcan, du Cirque du Soleil et de ARBZ, Affaires mondiales Canada. En 2016, Myriam a participé au programme de résidence BAiR au Banff Centre (Alberta), lequel lui a ensuite décerné le Post-Resicendy Award. Elle est également récipiendaire de la bourse du Conseil des diplômés de la Faculté des arts de l’UQAM, la bourse Jean-Marc Eustache en études et pratique des arts et la bourse Rollande-Guertin-Buissière en arts visuels et médiatiques. En 2014, elle a réalisé sa première exposition individuelle à la galerie Division (Montréal) et participé à la Biennale internationale du papier au Musée de Rijswijk (Pays-Bas). Elle a récemment présenté son travail dans une exposition collective au Whyte Museum (Alberta), ainsi que dans une exposition solo au centre d’artistes Arprim (Montréal). Myriam vit et travaille à Montréal.
L’artiste tient à remercier la galerie Division.
_myriamdion.com
Jérôme Chazeix
The fetish room / Zeix lab pop up store
Petite galerie
Le visiteur est invité à pénétrer dans la petite galerie de l’Œil de Poisson, transformée en « pop up store » pour l’occasion. L’effet est immédiat, le spectateur est dans une boutique de mode à l’esthétique tapageuse où la musique électronique résonne en boucle. L’installation : trois boucles vidéo, de la musique et des foulards de soie imprimés combinés en synergie, quelques objets géométriques en bois, met en scène le label fictif « Zeix Berlin » avec lequel l’artiste joue depuis presque 20 ans.
Issu de son nom de famille et en forme de logo ravageur, « Zeix » s’approprie les éléments de notre société de consommation comme les médias de masse, la mode, la popculture, etc… Avec une esthétique particulière ainsi qu’un certain niveau de naïveté et d’ironie, « Zeix » est un miroir de notre société.
Jérôme Chazeix crée des installations associant et superposant différents médias pour former des œuvres d´art total. La musique, la vidéo, la sculpture et les costumes sont les éléments qu’il privilégie dans sa création. Ils s’intègrent entre autres médiums à ses installations, environnements ou performances, et sont combinés pour former un décor complexe et total, où chaque entité est liée par un processus associatif de “cristallisation” semblable à un réseau de facettes ou un cosmos. Comme une contamination graphique, ils prennent possession de l’espace d’exposition selon une mise en scène précise et invitent à pénétrer une atmosphère spécifique. Les mondes parallèles ainsi créés se concentrent sur les éléments de notre société ou de nos vies, avec une grande attention portée à l’esthétique. Comme dans un film (ou un opéra ou une comédie musicale) la diversité et la combinaison des divers médias tentent de présenter un objet complet dans une relation de fascination et sont un moyen de nous confronter à une expérience intensive.
Jérôme Chazeix, de nationalité franco-allemande, est né en France en 1976 , il vit et travaille à Berlin depuis 2000. De 1994 à 2002, il a étudié à la faculté d´arts plastiques de l’Université de Saint-Etienne et écrit un doctorat sur les œuvres d’art total. Parallèlement, de 1995 au 2000 il a été étudiant à l’École des Beaux Arts de Saint-Etienne, où il a obtenu son diplôme. De 2000 à 2004, il a suivi un post-diplôme auprès de Katharina Grosse à l´École des Beaux-Arts de Berlin Weissensee (D).
Il a été choisi pour une dizaine de résidences d´artiste en Europe et en Inde. Ses expositions personnelles à venir sont entre autres : à Tiefgarage à Cologne (juin) et au Neukölner Kunstverein, Berlin (septembre).
Il s´agit de la première présentation de l´artiste en Amérique.
L´exposition est rendue possible grâce au soutien de l’IFA (Institut für Auslandsbeziehungen), Institut pour les relations culturelles avec l’étranger (Allemagne).
L’artiste remercie toute l’équipe de l’Œil de Poisson pour la fructueuse collaboration.
_zeixberlin.de
Myriam Dion
Étiolements
Grande galerie
L’Œil de Poisson présente Étiolements, la première exposition individuelle de Myriam Dion à Québec. Cette exposition réunit une installation et une série d’œuvres en papiers ajourés, toutes élaborées à partir d’une sélection d’images journalistiques documentant la crise des migrants et la guerre civile en Syrie. Dans le contexte de cette exposition, le terme « étioler » renvoie à la provocation de l’affaiblissement, à la perte et aux risques de dégénérescence d’un peuple et de sa culture. À travers un ouvrage minutieux qui allie savoir-faire, culture populaire et finesse de l’art islamique, l’artiste pose un regard inquisiteur sur l’obscénité des images médiatiques et sur notre manière de les consommer. Il émane un calme trompeur des œuvres de Myriam Dion ; elles opèrent un jeu de magnification qui caresse des titres sensationnalistes et des images criardes issues du conflit syrien. Elles agissent ainsi comme une stratégie de contraste qui piège le spectateur entre l’attraction visuelle et la violence du sujet. Dans la solitude de l’atelier et la lenteur du geste, l’artiste propose une distanciation face à l’urgence médiatique et esquive un retour vers la modestie et la fragilité du papier, la délicatesse et la sensibilité de l’être devant les enjeux actuels qui nous dépassent.
La recherche de Myriam Dion est fondée sur l’adoption d’une posture artistique en marge de la société de vitesse à travers laquelle elle s’engage à revaloriser les savoir-faire traditionnels et à aménager un espace délicat qui encourage la lenteur et la contemplation. Par un travail de réutilisation, de réinvestissement, elle transforme un outil de communication social et politique (le journal) en une « œuvre d’art », dans une volonté de trouver une nouvelle utilité à ce média papier en voie de disparition.
Myriam Dion est titulaire d’une maitrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Ses œuvres font parties de collections privées et publiques, dont celles du Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec, de la Banque TD du Canada, de Loto-Québec, de Claridge, de Medcan, du Cirque du Soleil et de ARBZ, Affaires mondiales Canada. En 2016, Myriam a participé au programme de résidence BAiR au Banff Centre (Alberta), lequel lui a ensuite décerné le Post-Resicendy Award. Elle est également récipiendaire de la bourse du Conseil des diplômés de la Faculté des arts de l’UQAM, la bourse Jean-Marc Eustache en études et pratique des arts et la bourse Rollande-Guertin-Buissière en arts visuels et médiatiques. En 2014, elle a réalisé sa première exposition individuelle à la galerie Division (Montréal) et participé à la Biennale internationale du papier au Musée de Rijswijk (Pays-Bas). Elle a récemment présenté son travail dans une exposition collective au Whyte Museum (Alberta), ainsi que dans une exposition solo au centre d’artistes Arprim (Montréal). Myriam vit et travaille à Montréal.
L’artiste tient à remercier la galerie Division.
_myriamdion.com
Jérôme Chazeix
The fetish room / Zeix lab pop up store
Petite galerie
Le visiteur est invité à pénétrer dans la petite galerie de l’Œil de Poisson, transformée en « pop up store » pour l’occasion. L’effet est immédiat, le spectateur est dans une boutique de mode à l’esthétique tapageuse où la musique électronique résonne en boucle. L’installation : trois boucles vidéo, de la musique et des foulards de soie imprimés combinés en synergie, quelques objets géométriques en bois, met en scène le label fictif « Zeix Berlin » avec lequel l’artiste joue depuis presque 20 ans.
Issu de son nom de famille et en forme de logo ravageur, « Zeix » s’approprie les éléments de notre société de consommation comme les médias de masse, la mode, la popculture, etc… Avec une esthétique particulière ainsi qu’un certain niveau de naïveté et d’ironie, « Zeix » est un miroir de notre société.
Jérôme Chazeix crée des installations associant et superposant différents médias pour former des œuvres d´art total. La musique, la vidéo, la sculpture et les costumes sont les éléments qu’il privilégie dans sa création. Ils s’intègrent entre autres médiums à ses installations, environnements ou performances, et sont combinés pour former un décor complexe et total, où chaque entité est liée par un processus associatif de “cristallisation” semblable à un réseau de facettes ou un cosmos. Comme une contamination graphique, ils prennent possession de l’espace d’exposition selon une mise en scène précise et invitent à pénétrer une atmosphère spécifique. Les mondes parallèles ainsi créés se concentrent sur les éléments de notre société ou de nos vies, avec une grande attention portée à l’esthétique. Comme dans un film (ou un opéra ou une comédie musicale) la diversité et la combinaison des divers médias tentent de présenter un objet complet dans une relation de fascination et sont un moyen de nous confronter à une expérience intensive.
Jérôme Chazeix, de nationalité franco-allemande, est né en France en 1976 , il vit et travaille à Berlin depuis 2000. De 1994 à 2002, il a étudié à la faculté d´arts plastiques de l’Université de Saint-Etienne et écrit un doctorat sur les œuvres d’art total. Parallèlement, de 1995 au 2000 il a été étudiant à l’École des Beaux Arts de Saint-Etienne, où il a obtenu son diplôme. De 2000 à 2004, il a suivi un post-diplôme auprès de Katharina Grosse à l´École des Beaux-Arts de Berlin Weissensee (D).
Il a été choisi pour une dizaine de résidences d´artiste en Europe et en Inde. Ses expositions personnelles à venir sont entre autres : à Tiefgarage à Cologne (juin) et au Neukölner Kunstverein, Berlin (septembre).
Il s´agit de la première présentation de l´artiste en Amérique.
L´exposition est rendue possible grâce au soutien de l’IFA (Institut für Auslandsbeziehungen), Institut pour les relations culturelles avec l’étranger (Allemagne).
L’artiste remercie toute l’équipe de l’Œil de Poisson pour la fructueuse collaboration.
_zeixberlin.de
Québec (Québec) G1K 3P9