1) 23 cas bleus et une observation
Un regard sur les dispositions particulières des évènements; comment les choses se placent et deviennent d’autres choses, comment l’eau laisse dans les pigments la trace du mouvement de son départ en vapeur.
Il y a toujours la même quantité d’eau, les mêmes mélanges de pigments bleus, sur des feuilles de même format d’un même papier, mais il y a toutes sortes de circonstances et de conséquences.
2) Les instants
Construire des taches, pièce par pièce, plutôt que de les ôter ou de les atténuer, les considérer attentivement et non en tant que défauts ou salissures. Assembler les détails de plusieurs taches pour former la représentation d’une seule et nouvelle tache, hybride et fragmentée. Une tache fabriquée par considération du fait que chaque chose est une composition, un multiple, et que le monde est une constante reformulation – comme nous sommes une version du possible.
3) Détail de la substance
Les lignes d’un contour de la réalité, entre les singularités et l’équivalence ; chaque tuile de papier comme élément distinct et fraction d’un ensemble, le motif réitéré de la tache bleue et la géométrie dans l’absence du gris, rencontre de l’organique et du géométrique. Dessiner très simplement la complexité des ensembles et chercher une forme pour l’infini dans l’unique et la répétition.
– Sarah Bertrand-Hamel
Les trois œuvres aux parties multiples exposées dans Multiplicité3, dérivent de la répétition d’une série de taches d’aquarelle appliquées à des fragments de papier-matière et laissées à se transformer par des processus de séchage variés.
Les fragments de cette expérience contrôlée sont livrés aux aléas de la variation organique dans le laboratoire de l’artiste qui, par le découpage et la transcription, en extrait des détails qui révèlent leur nature informe. Des imperfections sont soulignées, étudiées et répétées, certaines isolées pour être recousues et transformées en un ensemble au motif régulier, hybride et fragmenté.
L’étalement de ce processus de postproduction constitue une étude approfondie des défis de la figuration indéfinie (de la forme informe) qui tente de dévoiler la conjecture des mondes organiques et géométriques.
Un regard sur les dispositions particulières des évènements; comment les choses se placent et deviennent d’autres choses, comment l’eau laisse dans les pigments la trace du mouvement de son départ en vapeur.
Il y a toujours la même quantité d’eau, les mêmes mélanges de pigments bleus, sur des feuilles de même format d’un même papier, mais il y a toutes sortes de circonstances et de conséquences.
2) Les instants
Construire des taches, pièce par pièce, plutôt que de les ôter ou de les atténuer, les considérer attentivement et non en tant que défauts ou salissures. Assembler les détails de plusieurs taches pour former la représentation d’une seule et nouvelle tache, hybride et fragmentée. Une tache fabriquée par considération du fait que chaque chose est une composition, un multiple, et que le monde est une constante reformulation – comme nous sommes une version du possible.
3) Détail de la substance
Les lignes d’un contour de la réalité, entre les singularités et l’équivalence ; chaque tuile de papier comme élément distinct et fraction d’un ensemble, le motif réitéré de la tache bleue et la géométrie dans l’absence du gris, rencontre de l’organique et du géométrique. Dessiner très simplement la complexité des ensembles et chercher une forme pour l’infini dans l’unique et la répétition.
– Sarah Bertrand-Hamel
Les trois œuvres aux parties multiples exposées dans Multiplicité3, dérivent de la répétition d’une série de taches d’aquarelle appliquées à des fragments de papier-matière et laissées à se transformer par des processus de séchage variés.
Les fragments de cette expérience contrôlée sont livrés aux aléas de la variation organique dans le laboratoire de l’artiste qui, par le découpage et la transcription, en extrait des détails qui révèlent leur nature informe. Des imperfections sont soulignées, étudiées et répétées, certaines isolées pour être recousues et transformées en un ensemble au motif régulier, hybride et fragmenté.
L’étalement de ce processus de postproduction constitue une étude approfondie des défis de la figuration indéfinie (de la forme informe) qui tente de dévoiler la conjecture des mondes organiques et géométriques.
5455, avenue de Gaspé, espace 110,
Montréal (Québec) H2T 3B3