Mügluck: Partitions dessinées
Série de dessins au rythme frénétique, les Partitions dessinées utilisent des codes d’autres médiums (musique, écriture, bande dessinée) comme matière à interroger le dessin et la narration. Elles trouvent leur source dans la pièce de théâtre Le CRI, écrite par l’artiste en 2012. Elles en sont une sorte de mise en scène, sans en être une illustration; le dessin trace la narration, et peut être perçu comme une expérience d’écriture.
À l’intérieur de ce cadre, l’artiste s’est ajoutée une contrainte, celle de la portée musicale, laquelle devient support et outil narratif. Sur un principe de champs lexicaux sonores et graphiques, le dessin devient un solfège, un alphabet unique propre à la pièce, qui a, d’ailleurs, été interprétée par un musicien, en collaboration avec l’artiste.
Les lignes des portées sont à voir comme des chemins, des couloirs qui construisent le paysage de la feuille, qui font office de support et qui induisent la narration. Des lignes d’articulation ou de segmentation; mais aussi des lignes de fuite, de mouvements qui posent des rythmes et des échelles différentes aux personnages. La pièce Le CRI devient donc dessin, et le dessin à la fois mise en scène et solfège musical, dans un désordre de médiums transgressant leurs rôles.
En s’inventant des contraintes et de nouveaux systèmes d’écriture, l’artiste invite chaque medium à déborder dans l’autre, et force son pinceau à mettre de l’ordre, à négocier avec la hiérarchie entre ces médiums, tout en créant un scénario idéal pour que la ligne tracée déraille, se rebelle, cherche à s’enfuir.
Diplômée des Beaux Arts (France) en 2012, Mügluck vit et travaille aujourd’hui à Montréal où elle mène un travail de recherche (expérimentations graphiques et narratives, partitions dessinées, théâtre et concerts dessinés) et de dessinatrice pour la presse et l’édition.
David Court: Milieu
La pratique de David Court amalgame travail en atelier et activité théorique, sous forme de collaborations et de projets indépendants. L’artiste approche la fabrication de l’exposition comme une forme expérimentale autour et au cœur d’un échange et d’un vécu culturels. Sa pratique adopte la logique du bricolage, délaissant les hiérarchies figure/base ou centre/périphérie au profit d’un enchevêtrement d’objets, d’images et de perceptions. Les matières sont agencées selon une forme diffuse de propriété d’auteur, de manière à créer une atmosphère de circonspection rappelant que c’est dans les marges que peuvent s’exprimer les tissus conjonctifs de la vie contemporaine.
«Tel est le travail, un processus qui est toujours en avance sur lui-même, et en retard ; l’exposition toujours déjà conçue comme modèle, comme séquence avec des arrivées et des départs, des traces et des fragments. Des matériaux collectés et recontextualisés, réarrangés selon le médium générique de la « présentation »: structures des supports, objets, images. Une présentation contingente et migratoire. Un « milieu » de duplicité et de dislocation. » – David Court
Pour Skol, Court entreprendra un projet qui se fonde sur cette pratique, développé selon le contexte de la galerie et adapté à celui-ci.
David Court a exposé des projets individuels et collaboratifs partout au Canada et à New York. Au nombre de ses œuvres récentes, on compte des commandes pour le Toronto Sculpture Garden et la CAFKA Biennial, en Ontario, et des projets réalisés pour Printed Matter et BRIC Contemporary, à New York. Ses textes ont été publiés dans C Magazine,Fillip, Art Papers, Canadian Art et Espace. Il habite à Brooklyn, New York.
Mügluck: Partitions dessinées
Série de dessins au rythme frénétique, les Partitions dessinées utilisent des codes d’autres médiums (musique, écriture, bande dessinée) comme matière à interroger le dessin et la narration. Elles trouvent leur source dans la pièce de théâtre Le CRI, écrite par l’artiste en 2012. Elles en sont une sorte de mise en scène, sans en être une illustration; le dessin trace la narration, et peut être perçu comme une expérience d’écriture.
À l’intérieur de ce cadre, l’artiste s’est ajoutée une contrainte, celle de la portée musicale, laquelle devient support et outil narratif. Sur un principe de champs lexicaux sonores et graphiques, le dessin devient un solfège, un alphabet unique propre à la pièce, qui a, d’ailleurs, été interprétée par un musicien, en collaboration avec l’artiste.
Les lignes des portées sont à voir comme des chemins, des couloirs qui construisent le paysage de la feuille, qui font office de support et qui induisent la narration. Des lignes d’articulation ou de segmentation; mais aussi des lignes de fuite, de mouvements qui posent des rythmes et des échelles différentes aux personnages. La pièce Le CRI devient donc dessin, et le dessin à la fois mise en scène et solfège musical, dans un désordre de médiums transgressant leurs rôles.
En s’inventant des contraintes et de nouveaux systèmes d’écriture, l’artiste invite chaque medium à déborder dans l’autre, et force son pinceau à mettre de l’ordre, à négocier avec la hiérarchie entre ces médiums, tout en créant un scénario idéal pour que la ligne tracée déraille, se rebelle, cherche à s’enfuir.
Diplômée des Beaux Arts (France) en 2012, Mügluck vit et travaille aujourd’hui à Montréal où elle mène un travail de recherche (expérimentations graphiques et narratives, partitions dessinées, théâtre et concerts dessinés) et de dessinatrice pour la presse et l’édition.
David Court: Milieu
La pratique de David Court amalgame travail en atelier et activité théorique, sous forme de collaborations et de projets indépendants. L’artiste approche la fabrication de l’exposition comme une forme expérimentale autour et au cœur d’un échange et d’un vécu culturels. Sa pratique adopte la logique du bricolage, délaissant les hiérarchies figure/base ou centre/périphérie au profit d’un enchevêtrement d’objets, d’images et de perceptions. Les matières sont agencées selon une forme diffuse de propriété d’auteur, de manière à créer une atmosphère de circonspection rappelant que c’est dans les marges que peuvent s’exprimer les tissus conjonctifs de la vie contemporaine.
«Tel est le travail, un processus qui est toujours en avance sur lui-même, et en retard ; l’exposition toujours déjà conçue comme modèle, comme séquence avec des arrivées et des départs, des traces et des fragments. Des matériaux collectés et recontextualisés, réarrangés selon le médium générique de la « présentation »: structures des supports, objets, images. Une présentation contingente et migratoire. Un « milieu » de duplicité et de dislocation. » – David Court
Pour Skol, Court entreprendra un projet qui se fonde sur cette pratique, développé selon le contexte de la galerie et adapté à celui-ci.
David Court a exposé des projets individuels et collaboratifs partout au Canada et à New York. Au nombre de ses œuvres récentes, on compte des commandes pour le Toronto Sculpture Garden et la CAFKA Biennial, en Ontario, et des projets réalisés pour Printed Matter et BRIC Contemporary, à New York. Ses textes ont été publiés dans C Magazine,Fillip, Art Papers, Canadian Art et Espace. Il habite à Brooklyn, New York.
Montréal (Québec) H3B 1A2