Michel Campeau

Michel Campeau et Alana Riley, vernissage le vendredi 16 janvier à 17 h chez VU

EXPOSITIONS
Du 16 janvier au 15 février 2009
Du mercredi au dimanche de 12h à 17h
550, côte d’Abraham, Québec
ENTRÉE LIBRE

CONFÉRENCE DE MICHEL CAMPEAU
De la désuétude argentique à l’ère de la reproductibilité numérique
Jeudi 12 février 2009 à 17h
550, côte d’Abraham, Québec

Michel Campeau La chambre noire

Le photographe Michel Campeau a d’abord visité plus de 75 chambres noires au Canada, poursuivant aujourd’hui cette démarche dans différentes villes du monde. Il réalise des images qui révèlent des détails paradoxalement splendides de ces lieux tachés, abîmés, rafistolés, de toute évidence désuets. Ses photographies questionnent la mémoire des exlaborantins et étonnent les néophytes qui ne sont jamais entrés dans ces lieux clos, odorants, à peine éclairés de rouge. Michel Campeau a utilisé un appareil numérique pour réaliser ce corpus qui parle d’un tout autre procédé, déjà ancien. Du même coup, il confirme le pouvoir du photographique à transformer ce qui n’est plus en visuel inattendu porteur de sens. Depuis plus de trente ans, Michel Campeau explore les dimensions subjectives, narratives, ontologiques de la photographie et présente ses oeuvres ici comme à l’étranger. À l’automne 2007, la prestigieuse revue Aperture (New York) publiait en couverture et en portfolio des images de La chambre noire. De cette série reconnue sur la scène internationale est aussi né Darkroom (Nazraeli Press, Portland), le premier livre d’une collection dirigée par le photographe britannique Martin Parr. Michel Campeau vit et travaille à Montréal.

 

Alana Riley If I could be anywhere, I would want to be here

De manière inusitée et souvent humoristique, Alana Riley met en lumière les éléments qui constituent l’identité individuelle et les relations humaines. Dans cette toute nouvelle série, Riley se réapproprie la tradition des décors peints de la photographie de studio. Elle nous présente des portraits colorés d’inconnus, qui arborent fièrement les attributs de l’endroit où ils rêveraient être. La photographe concrétise un souhait de vie enfoui dans le quotidien de chacun, rendant possible une version différente de soi. Ces portraits-fictions provoquent curiosité et réflexion, donnant même envie de se prêter au jeu du Si je pouvais être n’importe où, je voudrais que ce soit ici…

Alana Riley vit à Montréal où elle a obtenu en 2003 un baccalauréat en arts plastiques et photographie de l’Université Concordia. Elle a participé à plusieurs expositions collectives dont Portraits au National Arts Club de New York. Parmi ses expositions individuelles, notons I am still what I meant to be au centre Caravansérail de Rimouski (2006) et Systèmes révélateurs au Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul (2008).

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