Conçue dans l’esprit des jeux d’architecture, MÉMORIAL est une installation sculpturale in situ qui se déploie sur le plancher de Sporobole de manière à y inscrire le plan d’une ville fictive vue à vol d’oiseau. Le projet, qui procède à la fois de la collecte et de la collection, comporte un caractère évolutif. Ainsi, une ébauche urbanistique réalisée à partir d’une collecte d’objets de rebut moulés en plâtre se dessine sous la forme d’un parcours singulier, qui transforme l’espace d’exposition en un lieu de déambulation.
Les oeuvres de Sarla Voyer font écho aux pratiques récentes de nature sculpturale ou installative qui s’intéressent à la mise en scène renouvelée d’une certaine évocation de la ville, en proposant des assemblages modulaires, des constructions à l’échelle de maquette, ou encore, des configurations de plusieurs éléments se déployant sur un présentoir. L’artiste offre ici une topographie minimaliste à l’intérieur d’un circuit formé de divers polyèdres ayant l’apparence d’emballages familiers vaguement reconnaissables, qui s’imposent telles des architectures réduites.
Ces éléments sont posés au sol dans une configuration qui suggère un aménagement urbain à caractère futuriste ou totalitaire, d’où l’humain est absent, sa présence n’apparaissant pas souhaitable. Favorisant le regard panoptique, l’agencement à la fois simple et méticuleux d’éléments uniformisés par le blanc du plâtre, groupés par modèles ou empilés, crée un impact visuel certain, à l’instar d’une imposante mosaïque que l’on tenterait de déchiffrer.
Sans s’engager dans la remémoration d’un site, ni dans la critique de l’urbanisation ou de la consommation, cette installation donne à parcourir un espace où les objets se multiplient pour créer un lieu à caractère fabuleux, qui invite à la contemplation tout en portant l’empreinte d’une certaine poésie de la ruine. Le travail de sculpture et d’installation de Sarla Voyer fait appel au potentiel d’évocation d’objets familiers. La notion de lieu se matérialise à travers la mise en scène de ces objets assemblés ou transformés de manière à former des territoires imaginaires. Des références au paysage et à l’architecture façonnent ces propositions, qui rendent manifeste un attachement à la thématique de l’habitation.
Présente sur la scène de l’art contemporain depuis le début des années 1990, Sarla Voyer a participé à de nombreuses expositions collectives et individuelles, principalement au Québec. Parmi ses expositions individuelles, signalons Loger/déloger à Plein sud en 2007, Vertige à Circa en 2005 et La maison fantôme à la Maison de la culture Frontenac en 2002. En 2007, elle prenait part à la seconde édition de la Biennale internationale du lin de Portneuf, en y présentant Refuge. En 2003, elle effectuait une résidence d’artiste à la Rectoria, à Sant Pere de Vilamajor, en Catalogne, et en 2009, elle séjournait à La Chambre Blanche, à Québec, où elle réalisait l’installation in situ Retracer la ville. Artiste invitée à investir la grande salle de spectacle de la Maison de la culture Ahuntsic en 2010, elle y déployait l’installation monumentale MÉMORIAL, qui se poursuit ici. Sarla Voyer vit et travaille à Montréal. Elle a obtenu une maîtrise en arts plastiques à l’Université du Québec à Montréal en 1997.
Conçue dans l’esprit des jeux d’architecture, MÉMORIAL est une installation sculpturale in situ qui se déploie sur le plancher de Sporobole de manière à y inscrire le plan d’une ville fictive vue à vol d’oiseau. Le projet, qui procède à la fois de la collecte et de la collection, comporte un caractère évolutif. Ainsi, une ébauche urbanistique réalisée à partir d’une collecte d’objets de rebut moulés en plâtre se dessine sous la forme d’un parcours singulier, qui transforme l’espace d’exposition en un lieu de déambulation.
Les oeuvres de Sarla Voyer font écho aux pratiques récentes de nature sculpturale ou installative qui s’intéressent à la mise en scène renouvelée d’une certaine évocation de la ville, en proposant des assemblages modulaires, des constructions à l’échelle de maquette, ou encore, des configurations de plusieurs éléments se déployant sur un présentoir. L’artiste offre ici une topographie minimaliste à l’intérieur d’un circuit formé de divers polyèdres ayant l’apparence d’emballages familiers vaguement reconnaissables, qui s’imposent telles des architectures réduites.
Ces éléments sont posés au sol dans une configuration qui suggère un aménagement urbain à caractère futuriste ou totalitaire, d’où l’humain est absent, sa présence n’apparaissant pas souhaitable. Favorisant le regard panoptique, l’agencement à la fois simple et méticuleux d’éléments uniformisés par le blanc du plâtre, groupés par modèles ou empilés, crée un impact visuel certain, à l’instar d’une imposante mosaïque que l’on tenterait de déchiffrer.
Sans s’engager dans la remémoration d’un site, ni dans la critique de l’urbanisation ou de la consommation, cette installation donne à parcourir un espace où les objets se multiplient pour créer un lieu à caractère fabuleux, qui invite à la contemplation tout en portant l’empreinte d’une certaine poésie de la ruine. Le travail de sculpture et d’installation de Sarla Voyer fait appel au potentiel d’évocation d’objets familiers. La notion de lieu se matérialise à travers la mise en scène de ces objets assemblés ou transformés de manière à former des territoires imaginaires. Des références au paysage et à l’architecture façonnent ces propositions, qui rendent manifeste un attachement à la thématique de l’habitation.
Présente sur la scène de l’art contemporain depuis le début des années 1990, Sarla Voyer a participé à de nombreuses expositions collectives et individuelles, principalement au Québec. Parmi ses expositions individuelles, signalons Loger/déloger à Plein sud en 2007, Vertige à Circa en 2005 et La maison fantôme à la Maison de la culture Frontenac en 2002. En 2007, elle prenait part à la seconde édition de la Biennale internationale du lin de Portneuf, en y présentant Refuge. En 2003, elle effectuait une résidence d’artiste à la Rectoria, à Sant Pere de Vilamajor, en Catalogne, et en 2009, elle séjournait à La Chambre Blanche, à Québec, où elle réalisait l’installation in situ Retracer la ville. Artiste invitée à investir la grande salle de spectacle de la Maison de la culture Ahuntsic en 2010, elle y déployait l’installation monumentale MÉMORIAL, qui se poursuit ici. Sarla Voyer vit et travaille à Montréal. Elle a obtenu une maîtrise en arts plastiques à l’Université du Québec à Montréal en 1997.