Melvin Charney et Lénetsky, vernissage le jeudi 10 septembre à 17h à la maison de la culture de Côte-des-Neiges

L’exposition Melvin Charney Architect/e Photographe/r, présentée à la MAQ en 2014, sera en tournée sur toute l’île de Montréal jusqu’en 2017 grâce au Conseil des arts de Montréal en tournée. C’est à la Maison de la culture de Côte-des-Neiges que l’exposition effectuera son premier arrêt du 5 septembre au 18 octobre 2015. Au total, six Maisons de la culture présenteront l’exposition, surveillez-la près de chez vous!

Amoureux de sa ville, Montréal, le plasticien et architecte Melvin Charney (1935-2012) fut et demeure une figure phare internationalement reconnue de l’architecture. La photo l’accompagna, omniprésente et multiforme, tout au long de sa quête artistique. La Maison de l’architecture du Québec a eu la chance exceptionnelle de puiser dans ses archives photographiques personnelles. C’est ce qui a donné naissance à l’exposition Melvin Charney Architect/e Photographe/r. On y présente 70 tirages originaux des années 50 à 80 sélectionnés par le commissaire Alain Laforest, lui-même photographe d’architecture.

 
METS TA TÊTE SUR LA TABLE ET REGARDE-LA DANSER
LÉNETSKY
La maison de la culture de Côte-des-Neiges a le grand plaisir de présenter les œuvres de Lénetsky. On dit de ce grand artiste que « par delà les manières s’impose la cohérence d’un style ». Le vernissage de METS TA TÊTE SUR LA TABLE ET REGARDE-LA DANSER aura lieu le jeudi 10 septembre à 17 h et l’exposition sera présentée du 5 septembre au 11 octobre 2015.
 
Lénetsky se livre depuis longtemps à l’exploration d’un territoire dont les demeures multiples exigent, chaque fois, une clef particulière et une manière adaptée. Ici l’abstraction, là le dessin, ici encore la figuration.
 
Son cheminement n’est pas un parcours linéaire fait de périodes successivement explorées, puis abandonnées. Pas de rupture chronologique entre une période totalement abstraite et une autre totalement figurative. […]
Par là s’affirme un dépassement assumé des classifications, des enfermements d’école, une revendication d’ouverture, au risque de désorienter. […]
 
En passant d’un lieu à un autre au sein d’un même espace, Lénetsky explore les demeures multiples de son âme. Il s’y installe pour un temps, les quitte. Il y revient toujours. Lénetsky n’en a jamais fini avec lui-même. Errance en un labyrinthe où le centre est toujours lui-même. Qu’importe où le mènent ses pas, il y fera retour. […]
Multiple et en mouvement dans son refus d’enfermement, Lénetsky passe de l’abstrait au figuratif, du dessin fluide et rapide, à la manière picturale généreuse et travaillée en profondeur. Par là il faut entendre : reprise dans le temps, respiration de l’œuvre dans ses repentirs mêmes. Temps de l’œuvre qui se fait et se défait au gré des prises et des reprises, des chemins ouverts et refermés. De cette gestation tourmentée, la surface de chaque toile porte les marques en son relief. […]
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