Dix drapeaux retrouvés et 9 manquant à l’appel
Une artiste gaspésienne retrouve une partie de son œuvre volée.
La photographe Maryse Goudreau qui s’est faite vandalisée et volée son projet d’installation photographique sur le vieux quai de Miguasha en août dernier a retrouvé une partie des pièces manquantes suite à un appel à la population de lui aider à récupérer son œuvre. Réalisée dans le cadre des Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, l’œuvre comprenait 19 mats en aluminium sur lesquels flottaient des drapeaux avec œuvres photographiques en imprimé. Jusqu’à présent, dix drapeaux ont été retrouvés.
D’abord trois drapeaux avaient été trouvés derrière un muret de béton enroulés sur leur tige par un ami de la photographe le jour où elle a été informée de la destruction du projet Manifestation pour la mémoire des quais. La photographe a reçu un message anonyme d’une personne qui prétendait que les drapeaux avaient été brûlés. Elle a refusé de croire que tous avaient été brûlés car il s’agissait de trois actes de destruction échelonnés sur trois jours. Elle a effectué des fouilles dans les cendres d’emplacements de feux de plage afin de tenter de retrouver les onglets de métal des drapeaux sans qu’aucun indice n’ait été trouvé.
Plus d’un mois après l’incident, un informateur secret révéla que des drapeaux avaient été jetés au bout du débarcadère du traversier. Le 22 septembre 2011, un plongeur de la région, Régis Gallant a effectué une exploration sous-marine près de la jetée et du débarcadère où l’eau est plus profonde. Il a remonté à la surface deux drapeaux qui sea trouvaient toujours fixés sur leur tige. Le blanc du tissu était devenu brun mais l’image était bien visible. La visibilité ce jour-là était très bonne et il disait ne pas avoir de doute que si les autres drapeaux avaient été là il les aurait vus.
Récemment, une femme qui a requis l’anonymat a pris rendez-vous avec la mère de l’artiste. Le lendemain elle s’est rendue à Pointe-à-la-Croix et lui a remis cinq drapeaux intacts. La dame n’a pas voulu de récompense et elle insisté qu’elle ne voulait surtout pas de problèmes. Elle a dit que les gens (adultes) qui avaient en leur possession les drapeaux n’ont tout simplement pas compris ce que ça voulait dire. Elle remit les drapeaux délicatement pliés et repartit en disant : « tu ne m’as jamais vue. »
Maryse Goudreau relance donc son appel au public pour retrouver les pièces manquantes. À ce jour, dix œuvres sur les 19 que comprenait l’installation sur le quai ont été retrouvées. Si la communauté se mobilise pour l’aider à retrouver au moins un autre drapeau volé, la municipalité de Nouvelle recevra une œuvre de l’artiste. Elle invite la population à la contacter directement au 438 862-3647, via Facebook ou à marysegoudreau@hotmail.com et elle demeure très ouverte à échanger sur sa démarche.
Ces interventions photographiques multiformes ont été amorcées l’an dernier sur plusieurs quais de la péninsule. Les œuvres cherchaient à manifester l’intérêt des citoyens pour qui les quais sont au cœur des collectivités littorales et font partie intégrante de leur culture. L’installation de drapeaux servait à briser le silence qui entoure la disparition des quais. Le vandalisme aura servi à donner davantage d’attention à la problématique. Le travail de Maryse Goudreau fera bientôt l’objet d’un livre et voilà pourquoi elle insiste pour que l’on puisse trouver un dénouement heureux à l’histoire de l’œuvre du quai de Miguasha.
goudreau.maryse@gmail.com
Dix drapeaux retrouvés et 9 manquant à l’appel
Une artiste gaspésienne retrouve une partie de son œuvre volée.
La photographe Maryse Goudreau qui s’est faite vandalisée et volée son projet d’installation photographique sur le vieux quai de Miguasha en août dernier a retrouvé une partie des pièces manquantes suite à un appel à la population de lui aider à récupérer son œuvre. Réalisée dans le cadre des Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, l’œuvre comprenait 19 mats en aluminium sur lesquels flottaient des drapeaux avec œuvres photographiques en imprimé. Jusqu’à présent, dix drapeaux ont été retrouvés.
D’abord trois drapeaux avaient été trouvés derrière un muret de béton enroulés sur leur tige par un ami de la photographe le jour où elle a été informée de la destruction du projet Manifestation pour la mémoire des quais. La photographe a reçu un message anonyme d’une personne qui prétendait que les drapeaux avaient été brûlés. Elle a refusé de croire que tous avaient été brûlés car il s’agissait de trois actes de destruction échelonnés sur trois jours. Elle a effectué des fouilles dans les cendres d’emplacements de feux de plage afin de tenter de retrouver les onglets de métal des drapeaux sans qu’aucun indice n’ait été trouvé.
Plus d’un mois après l’incident, un informateur secret révéla que des drapeaux avaient été jetés au bout du débarcadère du traversier. Le 22 septembre 2011, un plongeur de la région, Régis Gallant a effectué une exploration sous-marine près de la jetée et du débarcadère où l’eau est plus profonde. Il a remonté à la surface deux drapeaux qui sea trouvaient toujours fixés sur leur tige. Le blanc du tissu était devenu brun mais l’image était bien visible. La visibilité ce jour-là était très bonne et il disait ne pas avoir de doute que si les autres drapeaux avaient été là il les aurait vus.
Récemment, une femme qui a requis l’anonymat a pris rendez-vous avec la mère de l’artiste. Le lendemain elle s’est rendue à Pointe-à-la-Croix et lui a remis cinq drapeaux intacts. La dame n’a pas voulu de récompense et elle insisté qu’elle ne voulait surtout pas de problèmes. Elle a dit que les gens (adultes) qui avaient en leur possession les drapeaux n’ont tout simplement pas compris ce que ça voulait dire. Elle remit les drapeaux délicatement pliés et repartit en disant : « tu ne m’as jamais vue. »
Maryse Goudreau relance donc son appel au public pour retrouver les pièces manquantes. À ce jour, dix œuvres sur les 19 que comprenait l’installation sur le quai ont été retrouvées. Si la communauté se mobilise pour l’aider à retrouver au moins un autre drapeau volé, la municipalité de Nouvelle recevra une œuvre de l’artiste. Elle invite la population à la contacter directement au 438 862-3647, via Facebook ou à marysegoudreau@hotmail.com et elle demeure très ouverte à échanger sur sa démarche.
Ces interventions photographiques multiformes ont été amorcées l’an dernier sur plusieurs quais de la péninsule. Les œuvres cherchaient à manifester l’intérêt des citoyens pour qui les quais sont au cœur des collectivités littorales et font partie intégrante de leur culture. L’installation de drapeaux servait à briser le silence qui entoure la disparition des quais. Le vandalisme aura servi à donner davantage d’attention à la problématique. Le travail de Maryse Goudreau fera bientôt l’objet d’un livre et voilà pourquoi elle insiste pour que l’on puisse trouver un dénouement heureux à l’histoire de l’œuvre du quai de Miguasha.
goudreau.maryse@gmail.com