Les formes, le vocabulaire et les gestes qui appartiennent au champ de la peinture sont devenus, en quelque sorte, le paradigme à partir duquel j’appréhende non seulement le travail en atelier, mais aussi ma réalité environnante. L’acte de peindre se trouve prolongé par d’autres moyens : l’appareil photographique relayant le pinceau, à travers un processus rigoureux, qui autorise toutefois le plaisir du jeu et une forte dimension aléatoire.
Dans la série Dissolution, je réemploie le vocabulaire de l’abstraction géométrique, en peignant et en découpant des formes que je peux associer librement et réorganiser sur un plan. Je photographie ensuite ces formes, souvent plusieurs centaines de fois, en employant des temps d’exposition relativement longs. J’explore, ce faisant, la combinatoire de plusieurs des paramètres fondamentaux de la peinture et de la photographie : la teinte, la tonalité, la saturation, les contrastes et les divers modes d’application de la peinture ; le déplacement de la caméra lors de la prise de vue, la position du corps dans sa relation au sujet, le flou de bougé et l’effet de filé en photographie.
Sous l’effet du hasard et des mouvements de la caméra, entre l’image et son origine, un écart se creuse. Les formes et les couleurs se démultiplient, se dissolvent, engendrent divers effets visuels. Si la peinture, son vocabulaire et son histoire demeurent le matériau premier de ma pratique de la photographie, leur présence s’avère plus allusive que jamais… dissolue et indéterminée.
Martin Désilets détient une maîtrise en arts plastiques de l’Université de Québec à Montréal. Ses œuvres ont fait l’objet d’une douzaine d’expositions individuelles et de nombreuses expositions collectives.
Pour en savoir plus sur nos activités, visitez: http://www.sagamie.com
Les formes, le vocabulaire et les gestes qui appartiennent au champ de la peinture sont devenus, en quelque sorte, le paradigme à partir duquel j’appréhende non seulement le travail en atelier, mais aussi ma réalité environnante. L’acte de peindre se trouve prolongé par d’autres moyens : l’appareil photographique relayant le pinceau, à travers un processus rigoureux, qui autorise toutefois le plaisir du jeu et une forte dimension aléatoire.
Dans la série Dissolution, je réemploie le vocabulaire de l’abstraction géométrique, en peignant et en découpant des formes que je peux associer librement et réorganiser sur un plan. Je photographie ensuite ces formes, souvent plusieurs centaines de fois, en employant des temps d’exposition relativement longs. J’explore, ce faisant, la combinatoire de plusieurs des paramètres fondamentaux de la peinture et de la photographie : la teinte, la tonalité, la saturation, les contrastes et les divers modes d’application de la peinture ; le déplacement de la caméra lors de la prise de vue, la position du corps dans sa relation au sujet, le flou de bougé et l’effet de filé en photographie.
Sous l’effet du hasard et des mouvements de la caméra, entre l’image et son origine, un écart se creuse. Les formes et les couleurs se démultiplient, se dissolvent, engendrent divers effets visuels. Si la peinture, son vocabulaire et son histoire demeurent le matériau premier de ma pratique de la photographie, leur présence s’avère plus allusive que jamais… dissolue et indéterminée.
Martin Désilets détient une maîtrise en arts plastiques de l’Université de Québec à Montréal. Ses œuvres ont fait l’objet d’une douzaine d’expositions individuelles et de nombreuses expositions collectives.
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Alma, QC, G8B 5W1