Marqueurs de subduction, vernissage le samedi 15 octobre à 15h à la Galerie B-312

Ælab, Michel Boulanger, Thomas Corriveau, Katja Davar [Royaume-Uni/Allemagne], Andrée-Anne Dupuis Bourret et Florian Wüst [Allemagne]

La Galerie B-312 est fière d’accueillir Marqueurs de subduction, une exposition organisée par le Grupmuv, laboratoire de recherche-création fondé en 2008 par trois professeurs de l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM : Michel Boulanger, Thomas Corriveau et Gisèle Trudel. Les membres du Grupmuv s’intéressent à l’intersection de la gestuelle du dessin et de l’image en mouvement. Outre les recherches des trois fondateurs, l’exposition Marqueurs de subduction présente aussi des œuvres d’Andrée-Anne Dupuis Bourret et de deux artistes de l’étranger : Katja Davar (Royaume-Uni/Allemagne) et Florian Wüst (Allemagne).—Ces artistes ont recours à plusieurs médias : la modélisation par ordinateur côtoie les outils de dessin traditionnel. Les animations sont tantôt présentées à l’écran, tantôt intégrées à des installations ou reliées à des œuvres sur papier. Cette pluralité de techniques et de sujets permet un réseau complexe d’associations entre les œuvres dont le fil conducteur renvoie aux relations diversifiées entre l’humain et l’environnement.—Le terme « marqueurs de subduction » réfère aux traces laissées par le déplacement des plaques tectoniques dans l’océan. Pour le Grupmuv, le dessin en mouvement devient « [l’]indice d’un phénomène souterrain et puissant, révélant de manière singulière ce que les activités humaines transforment dans le paysage ». Comment le paysage est-il perçu lorsqu’il est mis en contexte politique, transformé par l’interface topographique, influencé par la mémoire ou par les sensations ? Quelle est la place de l’humain dans l’environnement, et quelles traces laisse-t-il par ses activités ? Marqueurs de subduction captive et invite à s’attarder dans de nouveaux territoires de l’image.
—Mathieu Ménard

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