Je questionne la matérialité de la peinture par superposition, juxtaposition et addition à des technologies actuelles sous le thème monstration, comme action de montrer, comme écho au mot monstre, et de la révélation fortuite d’expressions trop humaines. Les univers que j’aborde sont ludiques et ouverts à l’interprétation, je revisite la mémoire à l’aide de symboles intemporels, spirituels, voire irréels, je joue sur les ambigüités.
Je personnifie mon sujet par voie de difformité de la forme physique et humaine amenant le spectateur à contempler dans l’œuvre un dispositif d’éléments déstabilisateurs, soulignant ici l’émotion. Prétexte à rechercher au plus profond de l’émotion, un prétexte à construire. À la base du travail formel de la composition de l’œuvre se révèle un état d’âme, de type poétique. Est-il soutenable à regarder en face, notre propre regard ou encore le regard que les autres portent sur nous, voire la peur que l’on a de se voir dans le regard de l’autre? Effet miroir ou vertige de l’abîme?
Me référant aux notions de la ‘Pataphysique d’Alfred Jarry, et transposées aux arts visuels, je fragmente mes œuvres réalisées antérieurement pour en faire mon matériel ou médium à composer une nouvelle œuvre, de l’ordre d’une destruction constructive.
Née au Québec, Manon Pelletier détient une maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal. Boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada, plusieurs de ses œuvres font partie de collections publiques et privées: Québec, France, Belgique, Russie.
http://manonpelletierartsvisuels.com/
Je questionne la matérialité de la peinture par superposition, juxtaposition et addition à des technologies actuelles sous le thème monstration, comme action de montrer, comme écho au mot monstre, et de la révélation fortuite d’expressions trop humaines. Les univers que j’aborde sont ludiques et ouverts à l’interprétation, je revisite la mémoire à l’aide de symboles intemporels, spirituels, voire irréels, je joue sur les ambigüités.
Je personnifie mon sujet par voie de difformité de la forme physique et humaine amenant le spectateur à contempler dans l’œuvre un dispositif d’éléments déstabilisateurs, soulignant ici l’émotion. Prétexte à rechercher au plus profond de l’émotion, un prétexte à construire. À la base du travail formel de la composition de l’œuvre se révèle un état d’âme, de type poétique. Est-il soutenable à regarder en face, notre propre regard ou encore le regard que les autres portent sur nous, voire la peur que l’on a de se voir dans le regard de l’autre? Effet miroir ou vertige de l’abîme?
Me référant aux notions de la ‘Pataphysique d’Alfred Jarry, et transposées aux arts visuels, je fragmente mes œuvres réalisées antérieurement pour en faire mon matériel ou médium à composer une nouvelle œuvre, de l’ordre d’une destruction constructive.
Née au Québec, Manon Pelletier détient une maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal. Boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada, plusieurs de ses œuvres font partie de collections publiques et privées: Québec, France, Belgique, Russie.
http://manonpelletierartsvisuels.com/
Alma, QC, G8B 5W1