Lucie Jean
Aires de glace
Gabrielle Boucher
Fonctions inédites
Pour suivre la fonte des glaces, la programmation de Langage Plus offre à voir l’eau dans tous ses états. Dans le cadre des Pépinières européennes pour jeunes artistes, le centre présente Aires de glace en salle principale, l’aboutissement de la résidence de création à Alma de l’artiste parisienne Lucie Jean. En salle projet, c’est l’artiste Gabrielle Boucher, finissante à la maîtrise en art de l’Université du Québec à Chicoutimi, qui exposera un corpus d’oeuvres intitulé Fonctions inédites. Ces deux expositions vous offrent à voir une installation, des photographies, des sculptures, des techniques mixtes et des vidéos. Arrivée en sol almatois le 17 février dernier, Lucie Jean a arpenté pendant plusieurs semaines différents villages sur glace de la région. De cabane en cabane, les rencontres se sont multipliées et ses photographies se sont vite teintées d’une chaleur humaine faisant contraste avec le froid hivernal du paysage. L’exposition Aires de glace offre une « rétrospective » de ce périple allant à la rencontre de ces passionnés de l’hiver et de la pêche blanche. Une collection photographique de plus d’une centaine de clichés témoigne de l’acte de répertorier, de l’expérience humaine et de la découverte d’un environnement où l’hostilité de la froideur devient une poésie de contrastes, de nuances et de transparences. On y découvre même des oeuvres où l’on scrute à la fois le dessus et le dessous de la glace, ses vues énigmatiques et ambiguës sont à michemin entre l’abstraction et la figuration. La forêt y est aussi représentée par une superposition de vues recréant un paysage imaginaire, un entre-deux entre réalité et fiction, un passage vers l’insaisissable. Lucie Jean a capté des portions de réalités d’ici et en offre une version transcendante au public, telle une redécouverte de notre appartenance au territoire, à notre identité. Cette résidence a été rendue possible grâce à une collaboration de Langage Plus avec le programme MAP des Pépinières européennes pour jeunes artistes, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Centre Sagamie à Alma.
L’eau est aussi un élément important dans la démarche de Gabrielle Boucher. Cette artiste de la relève y déménage même une baignoire et plusieurs autres objets inusités qu’elle transforme en oeuvres d’art. Ce détournement de l’objet du quotidien est une inspiration constante dans son travail, puisqu’elle y voit un matériau de création formel, soutenant également une recherche de sens et parfois de références symboliques. Boucher déjoue même l’espace du lieu d’exposition en le transformant physiquement. Le public se retrouve ainsi dans un non-lieu où la mise en scène est déroutante et où les repères sont amoindris. L’impact de surprise devant les techniques mixtes, les sculptures et les vidéos devient ainsi important, puisqu’il s’agit en quelque sorte d’une expérience « installative » surprenante. Les contrastes, les subtilités, l’exploration des limites sont en constantes interrelations dans les oeuvres de Boucher; les objets perdent leur sens premier pour en retrouver d’autres plus riches en métaphore. L’exposition Fonctions inédites de Gabrielle Boucher marque la fin de son cheminement à la maîtrise en arts à l’Université du Québec à Chicoutimi et sera assurément une lancée vers une carrière prometteuse, puisque la jeune artiste démontre déjà une production très personnelle où les enjeux de bousculer les conventions sont déjà bien marquées.
L’ouverture des expositions aura lieu le vendredi 10 avril 2015. Veuillez noter que les médias et le public qui souhaitent rencontrer les artistes peuvent prendre rendez-vous d’ici le 10 avril. La galerie est ouverte du mardi au samedi de 12 h à 16 h 30, le dimanche de 13 h à 16 h et sur rendez-vous.
Lucie Jean
Aires de glace
Gabrielle Boucher
Fonctions inédites
Pour suivre la fonte des glaces, la programmation de Langage Plus offre à voir l’eau dans tous ses états. Dans le cadre des Pépinières européennes pour jeunes artistes, le centre présente Aires de glace en salle principale, l’aboutissement de la résidence de création à Alma de l’artiste parisienne Lucie Jean. En salle projet, c’est l’artiste Gabrielle Boucher, finissante à la maîtrise en art de l’Université du Québec à Chicoutimi, qui exposera un corpus d’oeuvres intitulé Fonctions inédites. Ces deux expositions vous offrent à voir une installation, des photographies, des sculptures, des techniques mixtes et des vidéos. Arrivée en sol almatois le 17 février dernier, Lucie Jean a arpenté pendant plusieurs semaines différents villages sur glace de la région. De cabane en cabane, les rencontres se sont multipliées et ses photographies se sont vite teintées d’une chaleur humaine faisant contraste avec le froid hivernal du paysage. L’exposition Aires de glace offre une « rétrospective » de ce périple allant à la rencontre de ces passionnés de l’hiver et de la pêche blanche. Une collection photographique de plus d’une centaine de clichés témoigne de l’acte de répertorier, de l’expérience humaine et de la découverte d’un environnement où l’hostilité de la froideur devient une poésie de contrastes, de nuances et de transparences. On y découvre même des oeuvres où l’on scrute à la fois le dessus et le dessous de la glace, ses vues énigmatiques et ambiguës sont à michemin entre l’abstraction et la figuration. La forêt y est aussi représentée par une superposition de vues recréant un paysage imaginaire, un entre-deux entre réalité et fiction, un passage vers l’insaisissable. Lucie Jean a capté des portions de réalités d’ici et en offre une version transcendante au public, telle une redécouverte de notre appartenance au territoire, à notre identité. Cette résidence a été rendue possible grâce à une collaboration de Langage Plus avec le programme MAP des Pépinières européennes pour jeunes artistes, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Centre Sagamie à Alma.
L’eau est aussi un élément important dans la démarche de Gabrielle Boucher. Cette artiste de la relève y déménage même une baignoire et plusieurs autres objets inusités qu’elle transforme en oeuvres d’art. Ce détournement de l’objet du quotidien est une inspiration constante dans son travail, puisqu’elle y voit un matériau de création formel, soutenant également une recherche de sens et parfois de références symboliques. Boucher déjoue même l’espace du lieu d’exposition en le transformant physiquement. Le public se retrouve ainsi dans un non-lieu où la mise en scène est déroutante et où les repères sont amoindris. L’impact de surprise devant les techniques mixtes, les sculptures et les vidéos devient ainsi important, puisqu’il s’agit en quelque sorte d’une expérience « installative » surprenante. Les contrastes, les subtilités, l’exploration des limites sont en constantes interrelations dans les oeuvres de Boucher; les objets perdent leur sens premier pour en retrouver d’autres plus riches en métaphore. L’exposition Fonctions inédites de Gabrielle Boucher marque la fin de son cheminement à la maîtrise en arts à l’Université du Québec à Chicoutimi et sera assurément une lancée vers une carrière prometteuse, puisque la jeune artiste démontre déjà une production très personnelle où les enjeux de bousculer les conventions sont déjà bien marquées.
L’ouverture des expositions aura lieu le vendredi 10 avril 2015. Veuillez noter que les médias et le public qui souhaitent rencontrer les artistes peuvent prendre rendez-vous d’ici le 10 avril. La galerie est ouverte du mardi au samedi de 12 h à 16 h 30, le dimanche de 13 h à 16 h et sur rendez-vous.
Alma (Québec) G8B 5W1