Lone Orchestra est un projet où s’entremêlent vidéo, musique et performance. L’artiste japonaise anti-cool en fait également un projet de substitution multiple, de douce imitation et d’intime collaboration. Certains pourraient parler d’intrusion, mais elle le décrit davantage comme une occasion d’apprendre et d’échanger. L’artiste réalise un projet où elle imite un groupe de musique montréalais, en tentant de maîtriser les rôles et instruments de chacun des musiciens. De ce projet découleront la réalisation d’une bande sonore, d’une vidéo et d’une performance conjointe avec le groupe.
Depuis son arrivée à Montréal au début septembre, anti-cool a fait la rencontre de la formation Duchess Says qui l’a rapidement «intégrée» à son équipe. Elle a appris la musique et les paroles d’une chanson, le style, la gestuelle et les mouvements des membres du groupe. Elle a finalement pris la place de chacun des musiciens pour enregistrer à nouveau la chanson «Ccut up» et pour réaliser une vidéo où, seule, elle chante et joue chacun des instruments.
Même si durant sa jeunesse elle a appris le koto (harpe japonaise), anti-cool ne se considère pas musicienne. Avec l’aide de A-Claude, Ismael, Phil et Simon Says, anti-cool a appris à manier les instruments et à jouer les notes. L’artiste considère ce processus comme une expérience d’apprentissage, mais aussi d’ouverture sur la communauté montréalaise, musicale et autre.
Avec ses divers projets de substitution, anti-cool se met dans la peau d’autrui: professeure de langue, restauratrice, vendeuse de journaux, itinérante. Elle tente ainsi de cerner le contexte et les frontières qui entourent les individus pour ensuite les outrepasser. Elle s’immisce dans une situation existante, dans l’univers d’une personne pour en faire paraître les rouages et les rapports, pour voir et apprécier le quotidien des citoyens. Elle a trouvé auprès de Duchess Says un esprit d’ouverture et de collaboration. Ensemble, les artistes préparent une performance spéciale pour le jeudi 2 octobre, soirée qui sera présentée dans le cadre du festival Pop Montréal.
anti-cool (Japan) est une artiste interdisciplinaire qui opère principalement en art de la performance. Elle a présenté son travail notamment au Chapter Art Centre et Battersea Arts Centre (Angleterre); à la Rencontre internationale d’art performance en 2006 à Québec; au Singapore Art Museum; au Museum Quarter21 pendant la programmation de l’année UE-Japon en Autriche; au CAFKA (Contemporary Art Forum Kitchener & Area) en Ontario.
Les membres de Duchess Says (Montréal) appartiennent à l’Eglise des Perruches dont ils tentent de transmettre le message à travers leur musique. Formé de A-Claude (voix, keytar, guitare), Ismael (synthé, guitare), Phil (guitare, bass) et Simon Says (batterie et sons douteux), Duchess Says joue un répertoire de chansons « moog rock » influencé par les courants no-wave, new-wave, punk mais également par le cinéma et les arts visuels. Leur but: décontextualiser le rock et promouvoir simultanément leur Eglise.
http://duchesssays.com
projet réalisé avec l’intime collaboration du groupe Duchess Says présenté avec l’appui du Fonds Japon-Canada du Conseil des arts du Canada, et avec la collaboration de Vidéographe et de Pop Montréal
Lone Orchestra est un projet où s’entremêlent vidéo, musique et performance. L’artiste japonaise anti-cool en fait également un projet de substitution multiple, de douce imitation et d’intime collaboration. Certains pourraient parler d’intrusion, mais elle le décrit davantage comme une occasion d’apprendre et d’échanger. L’artiste réalise un projet où elle imite un groupe de musique montréalais, en tentant de maîtriser les rôles et instruments de chacun des musiciens. De ce projet découleront la réalisation d’une bande sonore, d’une vidéo et d’une performance conjointe avec le groupe.
Depuis son arrivée à Montréal au début septembre, anti-cool a fait la rencontre de la formation Duchess Says qui l’a rapidement «intégrée» à son équipe. Elle a appris la musique et les paroles d’une chanson, le style, la gestuelle et les mouvements des membres du groupe. Elle a finalement pris la place de chacun des musiciens pour enregistrer à nouveau la chanson «Ccut up» et pour réaliser une vidéo où, seule, elle chante et joue chacun des instruments.
Même si durant sa jeunesse elle a appris le koto (harpe japonaise), anti-cool ne se considère pas musicienne. Avec l’aide de A-Claude, Ismael, Phil et Simon Says, anti-cool a appris à manier les instruments et à jouer les notes. L’artiste considère ce processus comme une expérience d’apprentissage, mais aussi d’ouverture sur la communauté montréalaise, musicale et autre.
Avec ses divers projets de substitution, anti-cool se met dans la peau d’autrui: professeure de langue, restauratrice, vendeuse de journaux, itinérante. Elle tente ainsi de cerner le contexte et les frontières qui entourent les individus pour ensuite les outrepasser. Elle s’immisce dans une situation existante, dans l’univers d’une personne pour en faire paraître les rouages et les rapports, pour voir et apprécier le quotidien des citoyens. Elle a trouvé auprès de Duchess Says un esprit d’ouverture et de collaboration. Ensemble, les artistes préparent une performance spéciale pour le jeudi 2 octobre, soirée qui sera présentée dans le cadre du festival Pop Montréal.
anti-cool (Japan) est une artiste interdisciplinaire qui opère principalement en art de la performance. Elle a présenté son travail notamment au Chapter Art Centre et Battersea Arts Centre (Angleterre); à la Rencontre internationale d’art performance en 2006 à Québec; au Singapore Art Museum; au Museum Quarter21 pendant la programmation de l’année UE-Japon en Autriche; au CAFKA (Contemporary Art Forum Kitchener & Area) en Ontario.
Les membres de Duchess Says (Montréal) appartiennent à l’Eglise des Perruches dont ils tentent de transmettre le message à travers leur musique. Formé de A-Claude (voix, keytar, guitare), Ismael (synthé, guitare), Phil (guitare, bass) et Simon Says (batterie et sons douteux), Duchess Says joue un répertoire de chansons « moog rock » influencé par les courants no-wave, new-wave, punk mais également par le cinéma et les arts visuels. Leur but: décontextualiser le rock et promouvoir simultanément leur Eglise.
http://duchesssays.com
projet réalisé avec l’intime collaboration du groupe Duchess Says présenté avec l’appui du Fonds Japon-Canada du Conseil des arts du Canada, et avec la collaboration de Vidéographe et de Pop Montréal
2515, rue Delisle, local 311, Montréal, H3J 1K8
La HALTE, le centre de documentation de DARE-DARE, installée au Parc Ste-Cunégonde (près de l’angle des rues Notre-Dame Ouest et Charlevoix)