Exposition bénéfice :
Raymonde April, Céline B La Terreur, Mathieu Beauséjour, Valérie Brass, Caroline Boileau, Joanne Bouchard, Michel Boulanger, Joseph Branco, Marthe Carrier, Patrick Coutu, Michel Daigneault, Alexandre David, Manon De Pauw, Martin Désilets, Élaine Despins, Andrée-Anne Dupuis Bourret, Philippe Girard, Adad Hannah, Jocelyn Jean, Suzanne Joss, François Lacasse, Éric Ladouceur, Laurent Lamarche, Paméla Landry, Raymond Lavoie, Olivier Longpré, Hélène Lord, André Martin, Miroslav Ménard, Aude Moreau, Adrian Norvid, Christiane Patenaude, Monique Régimbald-Zeiber, Jacko Restikian, Louise Robert, Geneviève Rocher, Francis Rossignol, Denis Rousseau, Carmen Ruschensky, Valérie Sury, Annie Tremblay, Louise Viger, WWKA
Vernissage le 29 avril à 17 h
Vente des oeuvres dès 19 h 30
Nous ne savions pas le nom
de cette plante noueuse et rebelle
qui envahissait notre maison
mais nous ne savions pas dire non.
Roland Giguère, Illuminures, Éditions de l’Hexagone, 1997, p. 19.
J’aime à penser que le Poète a écrit ces vers pour évoquer l’art et son immanquable effet sur ses contemporains. Leur beauté relève, je crois, du double emploi que Roland Giguère fait de la forme négative du verbe savoir. Dans le premier vers, elle resemble à un geste de révulsion, et dans le second, elle résonne comme un mot de bienvenue. – Aussi court puisse-t-elle être, le texte porte un récit immense. La vie, sous les traits d’une plante, insiste, force sa présence. Présence douteuse, “noueuse” dit le poète, et indésirable, “rebelle”, “envahissante”. Une présence sans nom. Et voilà que le savoir s’en trouve ébranlé. “Nous ne savions pas le nom”, dit le poète. Qu’adviendrait-il d’un tel désordre si cette vie avait insisté ailleurs que dans la maison du Poète? Le dernier mot du dernier vers nous en donne une bonne idée. – J’aime à penser que cette maison est la nôtre. Nous vous y convions chaleureusement dans le cadre de Lire l’image, une exposition bénéfice à laquelle 44 artistes ont généreusement accepter de participer. J’ai la certitude que vous ne saurez pas dire non. – Il n’y aura pas d’enchère, la vente des oeuvres, toute aussi convoitées qu’abordables, débutera à 19 h 30. Mais nous vous invitons à venir apprécier l’exposition dès 17 h. Vous y verrez la pluralité des pratiques de l’art actuel à Montréal, reconaîtrez vos artistes préférés, et découvrirez quelque “plante noueuse et rebelle”. Soyez les bienvenus. Ensemble, avec les artistes qui pourront être avec nous, avec vos amis, nous célébrerons, en musique et autour de quelques bouchées faites maison, peut-être les vôtres si vous vous sentez l’âme cuisinière.
Exposition bénéfice :
Raymonde April, Céline B La Terreur, Mathieu Beauséjour, Valérie Brass, Caroline Boileau, Joanne Bouchard, Michel Boulanger, Joseph Branco, Marthe Carrier, Patrick Coutu, Michel Daigneault, Alexandre David, Manon De Pauw, Martin Désilets, Élaine Despins, Andrée-Anne Dupuis Bourret, Philippe Girard, Adad Hannah, Jocelyn Jean, Suzanne Joss, François Lacasse, Éric Ladouceur, Laurent Lamarche, Paméla Landry, Raymond Lavoie, Olivier Longpré, Hélène Lord, André Martin, Miroslav Ménard, Aude Moreau, Adrian Norvid, Christiane Patenaude, Monique Régimbald-Zeiber, Jacko Restikian, Louise Robert, Geneviève Rocher, Francis Rossignol, Denis Rousseau, Carmen Ruschensky, Valérie Sury, Annie Tremblay, Louise Viger, WWKA
Vernissage le 29 avril à 17 h
Vente des oeuvres dès 19 h 30
J’aime à penser que le Poète a écrit ces vers pour évoquer l’art et son immanquable effet sur ses contemporains. Leur beauté relève, je crois, du double emploi que Roland Giguère fait de la forme négative du verbe savoir. Dans le premier vers, elle resemble à un geste de révulsion, et dans le second, elle résonne comme un mot de bienvenue. – Aussi court puisse-t-elle être, le texte porte un récit immense. La vie, sous les traits d’une plante, insiste, force sa présence. Présence douteuse, “noueuse” dit le poète, et indésirable, “rebelle”, “envahissante”. Une présence sans nom. Et voilà que le savoir s’en trouve ébranlé. “Nous ne savions pas le nom”, dit le poète. Qu’adviendrait-il d’un tel désordre si cette vie avait insisté ailleurs que dans la maison du Poète? Le dernier mot du dernier vers nous en donne une bonne idée. – J’aime à penser que cette maison est la nôtre. Nous vous y convions chaleureusement dans le cadre de Lire l’image, une exposition bénéfice à laquelle 44 artistes ont généreusement accepter de participer. J’ai la certitude que vous ne saurez pas dire non. – Il n’y aura pas d’enchère, la vente des oeuvres, toute aussi convoitées qu’abordables, débutera à 19 h 30. Mais nous vous invitons à venir apprécier l’exposition dès 17 h. Vous y verrez la pluralité des pratiques de l’art actuel à Montréal, reconaîtrez vos artistes préférés, et découvrirez quelque “plante noueuse et rebelle”. Soyez les bienvenus. Ensemble, avec les artistes qui pourront être avec nous, avec vos amis, nous célébrerons, en musique et autour de quelques bouchées faites maison, peut-être les vôtres si vous vous sentez l’âme cuisinière.
Montréal (Québec) H3B 1A2