L’État français propose une loi pour améliorer les qualités urbaines, architecturales et paysagères des entrées de villes

http://www.technicites.fr/TPL_CODE/TPL_NWL_ART_FICHE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/38530/1295-lettre-d-information-urbanisme.htm

Un bon devoir commence par une bonne introduction et fini toujours par une bonne conclusion. De même, un bon entretien d’embauche commence par une bonne présentation et une sortie réussie…Ce principe pourrait se décliner sur de maints exemples, un bon film, un bon bouquin, un bon plan (de séduction). Les villes ne semblent pas en être concernées et pourtant…La première impression laissée par une ville marquera autant le visiteur que le cœur historique mais pas dans le même sens. L’envie de revenir laissée par ce dernier sera hélas compensée par le triste souvenir des aménagements médiocre des entrées de ville.Une proposition de loi est actuellement en cours d’étude au Sénat pour améliorer les « qualités urbaines,architecturales et paysagères des entrées de ville ».

 

Ce projet est né du constat d’un véritable « sinistre urbanistique » datant d’une cinquantaine d’année. Si les « trentes glorieuses » ont apporté l’essor économique et le plein emploi avec la renaissance de l’après guerre, les traces laissées sont celle d’une architecture uniforme fortement datée et de piètre qualité. C’est ce type de bâtiment que donnent à voir la plupart de nos entrées de ville et que souhaitent changer les sénateurs socialistes. Les bâtiments ne sont pas les seuls visés, le nombre des enseignes, fort nombreuses dans ces zones, sera limité et les surfaces dédiées aux espaces verts seront quant à elles augmentées. Le projet prévoit aussi la création avant le 1er janvier 2012 de « plans d’aménagement des entrées de ville ». Chaque ville fixera ainsi « l’affectation des sols dans les entrées de ville, en réservant au moins un tiers des surfaces constructibles à des bâtiments à vocation culturelle, universitaire, sportive ou associative et au moins 20% du périmètre des entrées de ville aux espaces verts » En outre, dans ces zones les surfaces dédiées au stationement ne pourront excéder 60% des surfaces commerciales, ceci afin d’éviter les océans automobiles qui se transforment en océan de bitume après la fermeture.

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