Les yeux et les mains de Cézanne de Glenn Lewis, vernissage le samedi 10 janvier à 17 h chez OBORO

du 10 janvier au 7 février 2009

Visite de l’exposition avec l’artiste
lors de la Fête de l’art
le samedi 17 janvier 2009 à 14 h

En résidence à OBORO du 17 novembre au 15 décembre, Glenn Lewis, artiste pionnier de la performance au Canada et multiplicateur d’expériences dans les domaines de la céramique, de la peinture, de la sculpture, de l’installation et bien d’autres, propose Les yeux et les mains de Cézanne. Cette exposition entreprend un parcours audacieux dans l’univers de Cézanne, récupérant et actualisant des thèmes, des motifs et des histoires par l’intermédiaire d’oeuvres vidéos, photographiques et installatives.

Se voulant un hommage à Paul Cézanne dont on célébrait le centième anniversaire de décès en 2006, l’exposition Les yeux et les mains de Cézanne est composée de sept éléments (vidéo, installations et photographies) qui parcourent avec humour et perspicacité l’univers de Cézanne, récupérant et actualisant des thèmes, des motifs, des histoires et des problématiques qui se rattachent tant à la démarche et à la pratique artistique du peintre qu’à son environnement social et géographique.

Ainsi, un plan statique montre Glenn Lewis peignant la montagne Sainte-Victoire, évoquant Cézanne qui, s’efforçant de saisir les reliefs du paysage, découvrait aussi les mécanismes de la perception. Une série de photographies rappelle aussi le fameux tableau des Joueurs de carte avec des habitants de la région attablés dans un bar local d’Aix-en-Provence. À cette vidéo et à ces photographies s’ajoutent une installation mettant en scène le manteau du peintre avec un crâne et un chapeau, un travail documentaire évocateur des longues balades joyeuses de ce dernier sur la rivière Arc, un assemblage inspiré des enquêtes d’Auguste Dupin de Poe, et une installation vidéo formant un énorme collage avec les fontaines d’Aix et ayant pour point de départ une rencontre teintée d’ironie entre Cézanne et Manet.

Glenn Lewis est diplômé de la Vancouver School of Art (1958), a été apprenti au Leach Pottery in St. Ives, à Cornwall (R.-U.), de 1961 à 1963, membre du collectif artistique Intermedia de Vancouver (1966-1973) et directeur de Western Front (1978-1986). Il a expérimenté avec la peinture, la céramique, la sculpture, la performance, la photographie, la vidéo et l’installation. Tout au cours de sa pratique, il a travaillé l’idée de l’ordinaire, de la collaboration, de la mythologie et de la nature, l’utilisation de textes (les siens et des oeuvres littéraires) et l’appropriation. Ces concepts ont pris forme dans plusieurs expositions, performances et projets de recherche dans de nombreux pays (Japon, Inde, Iran, Italie, Turquie) et villes (entre autres, Stuttgart, Vancouver, Toronto, Montréal, Paris, Anvers, Calgary, Los Angeles, Oakland, Berlin, Budapest, Amsterdam, New York). Il a également répondu à des commandes publiques, dont celle de la National Science Library à Ottawa pour laquelle il a conçu Great Wall of 1984. En 1968, Lewis présentait l’une des premières performances au Canada, Flour Piece, et, au début de 1969, la vidéo-performance Japanese Pickled Cabbage. En novembre 2008, il a participé au 7A*11 International Festival of Performance de Toronto.

Pour en savoir plus : http://www.oboro.net/pdf/press/0809/exhibi_event/lewis_fr.pdf

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