Vernissage le dimanche 16 janvier de 14 h à 17 h
L’exposition simultanée de ces deux artistes n’est pas le fruit d’un simple hasard, leur rapprochement repose sur de réelles affinités qu’on aura vite fait de saisir. Toutes deux font de la photographie et de l’installation vidéographique.
Mais l’usage des mêmes procédés n’est que l’aspect le plus immédiatement visible du terrain qu’elles partagent avec, d’ailleurs, beaucoup d’autres artistes actuels. Ce qu’elles ont en commun de plus singulier, c’est un intérêt marqué, très marqué et presque obsessif, pour les archives familiales qui deviennent la matière première d’une quête identitaire. Street Photos de Vera Greenwood a pour point de départ la présence dans l’album familial de nombreux clichés qui sont l’uvre de photographes de rue, ces photographes qui jadis parcouraient les rues en proposant aux passants leurs services. Dans son exposition, Vera Greenwood fait revivre ce métier qui a progressivement disparu dans les années 1950, au fur et à mesure que la technique photographique se simplifiait et devenait moins coûteuse.
Ce sont les souvenirs de vacances au bord de la mer et des photos de l’album familial qui forment aussi le point de départ des uvres de Chantal Dahan présentées dans cette exposition. Le film de Jacques Tati, Les vacances de M. Hulot (1953) est aussi pour l’artiste l’occasion d’amalgamer des images tirées des archives familiales aux séquences du célèbre film et devient Les vacances de Mme Dahan.
Fiction et réalité se mêlent dans ces uvres ouvertes à la construction d’une identité portée par l’imaginaire.
Vernissage le dimanche 16 janvier de 14 h à 17 h
L’exposition simultanée de ces deux artistes n’est pas le fruit d’un simple hasard, leur rapprochement repose sur de réelles affinités qu’on aura vite fait de saisir. Toutes deux font de la photographie et de l’installation vidéographique.
Mais l’usage des mêmes procédés n’est que l’aspect le plus immédiatement visible du terrain qu’elles partagent avec, d’ailleurs, beaucoup d’autres artistes actuels. Ce qu’elles ont en commun de plus singulier, c’est un intérêt marqué, très marqué et presque obsessif, pour les archives familiales qui deviennent la matière première d’une quête identitaire. Street Photos de Vera Greenwood a pour point de départ la présence dans l’album familial de nombreux clichés qui sont l’uvre de photographes de rue, ces photographes qui jadis parcouraient les rues en proposant aux passants leurs services. Dans son exposition, Vera Greenwood fait revivre ce métier qui a progressivement disparu dans les années 1950, au fur et à mesure que la technique photographique se simplifiait et devenait moins coûteuse.
Ce sont les souvenirs de vacances au bord de la mer et des photos de l’album familial qui forment aussi le point de départ des uvres de Chantal Dahan présentées dans cette exposition. Le film de Jacques Tati, Les vacances de M. Hulot (1953) est aussi pour l’artiste l’occasion d’amalgamer des images tirées des archives familiales aux séquences du célèbre film et devient Les vacances de Mme Dahan.
Fiction et réalité se mêlent dans ces uvres ouvertes à la construction d’une identité portée par l’imaginaire.
Gatineau (Québec) J8Y 3M5