Pourquoi tant d’artistes contemporains se sont-ils tournés ces dernières années vers les formes, les idées et les aspirations de l’architecture et du design modernistes ?
Cette question est au cœur de l’exposition Les Lendemains d’Hier qui rassemble des œuvres de dix artistes canadiens, québécois et internationaux qui interrogent le modernisme pour mieux établir un dialogue avec un artiste ou un monument de cette période charnière du vingtième siècle.
Le titre de l’exposition évoque l’exploration contemporaine de ce qui reste des utopies modernistes – un regard posé à la fois sur le passé et sur l’avenir, à partir d’une perspective actuelle. Au-delà du modernisme lui-même, ce qui est particulièrement fascinant dans ces conversations entre artistes d’époques différentes, est l’émergence d’un véritable échange dont nous suivons le chemin à travers la diversité des pratiques, créant ainsi un lien dynamique entre artistes contemporains et architectes et designers du passé récent.
L’exposition comprend : «History appears twice, the first time as tragedy, the second time as farce», une installation à grande échelle de l’artiste torontoise Paulette Phillips, qui s’inspire de la villa E1027, conçue en 1929 par l’architecte et designer irlandaise Eileen Gray ; l’installation filmique 10104 Angelo View Drive, de l’Autrichienne Dorit Margreiter, qui met en scène une des maisons hollywoodienne de John Lautner ; les photographies réunies sous le titre Phantoms of the Modern de l’artiste torontois John Massey ; l’installation vidéo Le Baiser/The Kiss, de l’artiste hispano-américain Iñigo Manglano-Ovalle, tournée dans la maison Farnsworth de Mies Van der Rohe ; les Home-made Henningsen, PH5 Lamps de l’artiste britannique Simon Starling, qui reprendles fameuses lampes du designer danois Poul Henningsen, mais à partir de matériel usagé recyclé. On y trouve aussi une grande murale peinte de l’artiste écossais Toby Paterson, inspirée du pavillon des îles britanniques de Basil Spence à l’expo 67 ; le projet de l’artiste Arni Haraldsson de Vancouver portant sur l’architecte Ernö Goldfinger ; les œuvres de l’artiste Tobia Putrih, né en Slovénie inspirées des sphères géodésiques de Buckminster Fuller ; l’installation de l’artiste montréalais David Tomas sur la maison conçue par Ludwig Wittgenstein pour sa sœur ; et l’installation de l’artiste irano-allemande Nairy Baghramian faite en collaboration avec la vénérable designer de meubles française Janette Laverrière.
Un programme de film, établi par la conservatrice invitée Hajnalka Somogyi, sera présenté en complément à l’exposition et comprendra des films de Johanna Billing, Ursula Mayer, Sadie Murdoch, Domènec, Terence Gower, Pia Rönicke et Judi Werthein.
Le catalogue de l’exposition réunira les textes de Lesley Johnstone, conservatrice de l’exposition, et de l’historien de l’art Philip Ursprung, ainsi que de courts écrits de chacun des artistes.
Commissaire de l’exposition : Lesley Johnstone
Pourquoi tant d’artistes contemporains se sont-ils tournés ces dernières années vers les formes, les idées et les aspirations de l’architecture et du design modernistes ?
Cette question est au cœur de l’exposition Les Lendemains d’Hier qui rassemble des œuvres de dix artistes canadiens, québécois et internationaux qui interrogent le modernisme pour mieux établir un dialogue avec un artiste ou un monument de cette période charnière du vingtième siècle.
Le titre de l’exposition évoque l’exploration contemporaine de ce qui reste des utopies modernistes – un regard posé à la fois sur le passé et sur l’avenir, à partir d’une perspective actuelle. Au-delà du modernisme lui-même, ce qui est particulièrement fascinant dans ces conversations entre artistes d’époques différentes, est l’émergence d’un véritable échange dont nous suivons le chemin à travers la diversité des pratiques, créant ainsi un lien dynamique entre artistes contemporains et architectes et designers du passé récent.
L’exposition comprend : «History appears twice, the first time as tragedy, the second time as farce», une installation à grande échelle de l’artiste torontoise Paulette Phillips, qui s’inspire de la villa E1027, conçue en 1929 par l’architecte et designer irlandaise Eileen Gray ; l’installation filmique 10104 Angelo View Drive, de l’Autrichienne Dorit Margreiter, qui met en scène une des maisons hollywoodienne de John Lautner ; les photographies réunies sous le titre Phantoms of the Modern de l’artiste torontois John Massey ; l’installation vidéo Le Baiser/The Kiss, de l’artiste hispano-américain Iñigo Manglano-Ovalle, tournée dans la maison Farnsworth de Mies Van der Rohe ; les Home-made Henningsen, PH5 Lamps de l’artiste britannique Simon Starling, qui reprendles fameuses lampes du designer danois Poul Henningsen, mais à partir de matériel usagé recyclé. On y trouve aussi une grande murale peinte de l’artiste écossais Toby Paterson, inspirée du pavillon des îles britanniques de Basil Spence à l’expo 67 ; le projet de l’artiste Arni Haraldsson de Vancouver portant sur l’architecte Ernö Goldfinger ; les œuvres de l’artiste Tobia Putrih, né en Slovénie inspirées des sphères géodésiques de Buckminster Fuller ; l’installation de l’artiste montréalais David Tomas sur la maison conçue par Ludwig Wittgenstein pour sa sœur ; et l’installation de l’artiste irano-allemande Nairy Baghramian faite en collaboration avec la vénérable designer de meubles française Janette Laverrière.
Un programme de film, établi par la conservatrice invitée Hajnalka Somogyi, sera présenté en complément à l’exposition et comprendra des films de Johanna Billing, Ursula Mayer, Sadie Murdoch, Domènec, Terence Gower, Pia Rönicke et Judi Werthein.
Le catalogue de l’exposition réunira les textes de Lesley Johnstone, conservatrice de l’exposition, et de l’historien de l’art Philip Ursprung, ainsi que de courts écrits de chacun des artistes.
Commissaire de l’exposition : Lesley Johnstone