Dans sa plus récente série de peintures, Sébastien Worsnip continue sa recherche d’un phénomène qu’il dénomme « le moment d’explosions ». Il fixe des instants où tout bascule pour représenter les moments de changement. Les œuvres de l’exposition Les immobilisations attestent l’intention de l’artiste de ralentir ces instants dramatiques afin de les examiner et de les transformer à l’extrême pour les ouvrir à la contemplation.
Les toiles de Sébastien Worsnip sont constituées de couches successives souvent appliquées au pochoir : à la manière de bas-relief, chacune d’entre elles entre en interaction avec celle qui la précède, révélant les traces de ces transformations. Issu d’une tradition de paysagisme, l’artiste compose des espaces virtuels formés de lignes de force initiales qui provoquent une tension sur la surface picturale, ralentissant le mouvement jusqu’au point où les éléments flottent entre déconstruction et reconstruction.
Dans la nouvelle série de peintures que propose Sébastien Worsnip, les espaces temporels suggèrent une inertie de trajectoires et de traces à la fois en mouvement et fixées dans une position privilégiée : celle du moment présent. Avec peu de repères, les structures géométriques placent les observateurs au cœur du moment où le passé n’est plus et où le futur n’existe pas encore. Les tableaux évoquent le paradoxe qui consiste à représenter ces moments violents et soudains par le biais d’une pratique lente de la peinture, qui devient dès lors transformatrice. Grâce à ces moments de transition où tout change, Les immobilisations débouchent sur une réflexion considérant la destruction comme un mouvement vital.
Né à Montréal, Sébastien Worsnip est diplômé en Arts visuels de l’Université NSCAD, Halifax. Il expose au Canada et à l’étranger depuis 1995, notamment à la Galerie Joyce Yahouda à Montréal. Il a participé à plusieurs résidences d’artistes, incluant celle de la Bourse Brucebo, en Suède. Ses œuvres font partie de nombreuses collections dont celles de Loto-Québec et du Musée national des beaux-arts du Québec. Il est représenté par la Galerie Michel Guimont à Québec. Il est professeur d’arts plastiques au Cégep Jean-de-Brébe
Dans sa plus récente série de peintures, Sébastien Worsnip continue sa recherche d’un phénomène qu’il dénomme « le moment d’explosions ». Il fixe des instants où tout bascule pour représenter les moments de changement. Les œuvres de l’exposition Les immobilisations attestent l’intention de l’artiste de ralentir ces instants dramatiques afin de les examiner et de les transformer à l’extrême pour les ouvrir à la contemplation.
Les toiles de Sébastien Worsnip sont constituées de couches successives souvent appliquées au pochoir : à la manière de bas-relief, chacune d’entre elles entre en interaction avec celle qui la précède, révélant les traces de ces transformations. Issu d’une tradition de paysagisme, l’artiste compose des espaces virtuels formés de lignes de force initiales qui provoquent une tension sur la surface picturale, ralentissant le mouvement jusqu’au point où les éléments flottent entre déconstruction et reconstruction.
Dans la nouvelle série de peintures que propose Sébastien Worsnip, les espaces temporels suggèrent une inertie de trajectoires et de traces à la fois en mouvement et fixées dans une position privilégiée : celle du moment présent. Avec peu de repères, les structures géométriques placent les observateurs au cœur du moment où le passé n’est plus et où le futur n’existe pas encore. Les tableaux évoquent le paradoxe qui consiste à représenter ces moments violents et soudains par le biais d’une pratique lente de la peinture, qui devient dès lors transformatrice. Grâce à ces moments de transition où tout change, Les immobilisations débouchent sur une réflexion considérant la destruction comme un mouvement vital.
Né à Montréal, Sébastien Worsnip est diplômé en Arts visuels de l’Université NSCAD, Halifax. Il expose au Canada et à l’étranger depuis 1995, notamment à la Galerie Joyce Yahouda à Montréal. Il a participé à plusieurs résidences d’artistes, incluant celle de la Bourse Brucebo, en Suède. Ses œuvres font partie de nombreuses collections dont celles de Loto-Québec et du Musée national des beaux-arts du Québec. Il est représenté par la Galerie Michel Guimont à Québec. Il est professeur d’arts plastiques au Cégep Jean-de-Brébe