Jean Dubois, Montréal
Vernissage le 5 mars à 15 h
Entre certaines personnes, il s’installe parfois une forme de relation insolite tenant autant de l’échange tacite que du dialogue de sourds, une situation qui semble suggérer autant une complicité ludique qu’une tension ambiguë. Avec Les Errances de lécho, je souhaite proposer ce type d’expérience à l’aide d’un miroir réagissant aux caresses des spectateurs. Au gré des mouvements, la chose laisse entendre un enchevêtrement de voix qui se croisent et se superposent. Parmi les répliques de vis-à-vis invisibles, on retrouve tout un répertoire de remarques indulgentes ou culpabilisantes, de souvenirs passagers, d’hésitations, de justifications, de creux ou de montées de solitude, d’élans de fierté, de remises en question, de clins d’il complices. Cette mise en scène sinueuse esquisse ainsi une forme de communauté d’esprit où l’on peut tantôt se reconnaître par concordance, tantôt y découvrir des nuances divergentes qui peuvent s’avérer intrigantes. Sans effacer nécessairement la symbolique narcissique du miroir, l’approche vise surtout à comparer des monologues intimes, des traits communs ou des soucis partagés. Le dédoublement des apparences individuelles sert alors de canevas à un jeu de concomitances entrechoquant les ressemblances et les dissonances.
Jean Dubois, Montréal
Vernissage le 5 mars à 15 h
Entre certaines personnes, il s’installe parfois une forme de relation insolite tenant autant de l’échange tacite que du dialogue de sourds, une situation qui semble suggérer autant une complicité ludique qu’une tension ambiguë. Avec Les Errances de lécho, je souhaite proposer ce type d’expérience à l’aide d’un miroir réagissant aux caresses des spectateurs. Au gré des mouvements, la chose laisse entendre un enchevêtrement de voix qui se croisent et se superposent. Parmi les répliques de vis-à-vis invisibles, on retrouve tout un répertoire de remarques indulgentes ou culpabilisantes, de souvenirs passagers, d’hésitations, de justifications, de creux ou de montées de solitude, d’élans de fierté, de remises en question, de clins d’il complices. Cette mise en scène sinueuse esquisse ainsi une forme de communauté d’esprit où l’on peut tantôt se reconnaître par concordance, tantôt y découvrir des nuances divergentes qui peuvent s’avérer intrigantes. Sans effacer nécessairement la symbolique narcissique du miroir, l’approche vise surtout à comparer des monologues intimes, des traits communs ou des soucis partagés. Le dédoublement des apparences individuelles sert alors de canevas à un jeu de concomitances entrechoquant les ressemblances et les dissonances.
Montréal (Québec) H2T 3B2