Installation de Mathieu Fraser-Dagenais
Vernissage le 4 mars à 19 h 30
Le labyrinthe captive l’imaginaire depuis longtemps. Ici, il se présente sous l’aspect de deux plates-formes de la superficie d’une petite pièce carrée. Si ce n’était pas des quelques singularités qui les différemsiaient, on tiendrait ces plates-formes pour identiques. Or, en surface, une couche de neige s’y dépose : une zone grise se forme et efface tour à tour les objets qui y avaient été déposés. La neige rend les objets plats, sans relief, ni progression. Elle fait disparaître les signes que l’on tentait de résoudre pour en écrire d’autres. Dès lors, on pourra avancer que la neige participe autant à la perte du sens qu’à sa fabrication.
Ce projet présenté à l’Espace 0…3/4 s’est initié par la lecture du roman Dans le labyrinthe d’Alain Robbe-Grillet. Les opérateurs du projet prennent formes dans l’adjectivité de la neige, qui rend possible, par la description, cette pensée des chemins qui bifurquent; c’est une pensée qui se stratifie. Ainsi, Le labyrinthe joue sur la fuite du sens à travers sa multiplication et ses déplacements. La plate-forme devient cet espace où l’on assiste à la rencontre de l’autre et du même, cette fois, compris comme la possibilité de rejouer la cohabitation de ces thèmes dans un espace qui n’est que devenir fixé.
Installation de Mathieu Fraser-Dagenais
Vernissage le 4 mars à 19 h 30
Le labyrinthe captive l’imaginaire depuis longtemps. Ici, il se présente sous l’aspect de deux plates-formes de la superficie d’une petite pièce carrée. Si ce n’était pas des quelques singularités qui les différemsiaient, on tiendrait ces plates-formes pour identiques. Or, en surface, une couche de neige s’y dépose : une zone grise se forme et efface tour à tour les objets qui y avaient été déposés. La neige rend les objets plats, sans relief, ni progression. Elle fait disparaître les signes que l’on tentait de résoudre pour en écrire d’autres. Dès lors, on pourra avancer que la neige participe autant à la perte du sens qu’à sa fabrication.
Ce projet présenté à l’Espace 0…3/4 s’est initié par la lecture du roman Dans le labyrinthe d’Alain Robbe-Grillet. Les opérateurs du projet prennent formes dans l’adjectivité de la neige, qui rend possible, par la description, cette pensée des chemins qui bifurquent; c’est une pensée qui se stratifie. Ainsi, Le labyrinthe joue sur la fuite du sens à travers sa multiplication et ses déplacements. La plate-forme devient cet espace où l’on assiste à la rencontre de l’autre et du même, cette fois, compris comme la possibilité de rejouer la cohabitation de ces thèmes dans un espace qui n’est que devenir fixé.
Trois-Rivières (Québec) G9A 3S5