Le duo d’artistes Doyon-Rivest rélisera une oeuvre intégrée à l’architecture du CHUM

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) est fier de dévoiler, en compagnie du partenaire Collectif Santé Montréal pour la construction du nouveau CHUM, l’œuvre d’art qui sera intégrée au mur-rideau de la façade sur huit étages de l’entrée principale du complexe hospitalier, sur la rue Saint-Denis, au sud du boulevard René-Lévesque.

Le comité de sélection mandaté en vertu de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics a retenu la proposition du duo d’artistes Doyon-Rivest, « La vie en montagne ». Il s’agit du plus important programme artistique en termes de dimensions (2610 mètres carrés) parmi les 13 œuvres qui feront partie du nouveau CHUM. Qui plus est, cette œuvre deviendra la plus grande intervention sur verre depuis la mise en place de cette mesure gouvernementale il y a plus de cinquante ans, précisent les spécialistes en arts visuels membres du comité de sélection. 

Le directeur général du CHUM, M. Jacques Turgeon, a rappelé que le CHUM a établi en amont les orientations des programmes artistiques en fonction de la mission et des valeurs de l’établissement. Selon M. Turgeon, « la localisation et les dimensions de l’œuvre contribueront d’emblée à créer un sentiment d’appartenance auprès du patient, du personnel, des visiteurs et des citoyens. Cette immense image fixe formera la vitrine d’un des plus grands centres hospitaliers universitaires d’Amérique du Nord ».  

La proposition des artistes Mathieu Doyon et Simon Rivest, reconnus pour leurs œuvres qui traitent de la communication et de ses aspects esthétiques, s’articule autour de trois symboles forts : la montagne, l’éclat et l’électrocardiogramme. Le duo Doyon-Rivest relève le double défi d’offrir une œuvre perceptible à la fois de l’extérieur et de l’intérieur : l’icône extérieur de la montagne devient à l’intérieur mosaïque de mots. 

« La position de nos cinq montagnes, alternant un sommet vers le haut et un sommet vers le bas, est une référence formelle au graphique d’un électrocardiogramme. Comme le cycle du battement cardiaque, donc de la vie. La vie avec ses hauts et ses bas, mais la vie qui continue coûte que coûte », résument les artistes.

Les équipes de conception et de construction et les artistes mettent à profit leurs expertises respectives. M. Azad Chichmanian, architecte associé chez CANNONDESIGN et NEUF architect(e)s, explique qu’ « il existe une relation fondamentale entre l’art, l’architecture et ce grand projet de société: guérir, construire et s’intégrer dans la ville. Une étroite collaboration avec les artistes permet de créer une œuvre commune, de même qu’un lieu d’enrichissement collectif ».

L’œuvre, qui nécessite un procédé d’impression sur verre, est déjà en production. L’installation de l’œuvre du 8e au 16e étage commencera en janvier et se terminera au printemps 2015. Ce n’est qu’au cours de la démolition de l’hôpital Saint-Luc en 2017, soit la troisième phase du nouveau CHUM, que le public pourra découvrir progressivement l’œuvre intégrée au mur-rideau.

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