DOUBLE VERNISSAGE :
vendredi le 1er décembre à 17h00
Laval Bergeron
LAVA_I
En résidence du 16 novembre au 1er décembre 2006
L’exposition se poursuit jusqu’au 19 décembre
Pendant sa résidence au Lobe, Laval Bergeron explorera les valeurs symboliques, physiques et spirituelles du point 0. Point de départ ou arrêt subit, début dune démarche artistique ou fin dune autre vie, le point 0 devient ici le sujet à nommer et à saisir. Il est une métaphore permettant dintégrer et de conjurer momentanément le fatum des accidents de la vie de cet artiste.
Laval Bergeron entend expérimenter in situ un système de traces en action dans lespace constituant un ensemble de pistes susceptibles de reconstruire un passé parcellaire. À travers une appropriation de matériaux trouvés et accumulés pendant un certain nombre dannées, le travail de Laval Bergeron sarticulera autour de la possible récupération son existence, de la restitution déléments résiduels. Presque thérapie, exutoire et travail autobiographique où lartiste se met en scène, ce projet constitue une recherche personnelle sur la mémoire brisée et le corps endommagé. Lobjet, le corps en collision avec le réel et la réalité
Laval Bergeron vit et uvre à Saguenay. Soldat, travailleur de la construction, graphiste, Bergeron a exercé divers métiers avant dentreprendre des études en arts visuels à lUniversité Laval. Ayant subi plusieurs accidents et traumatismes physiques, son travail témoigne dune histoire bien personnelle et particulière. Sa résidence au Lobe constitue sa première expérience professionnelle en solo.
Hélène Coulombe
La peur du corps
L’exposition se poursuit jusqu’au 19 décembre
La peur du corps est un projet qui cherche à confronter (dépasser) les peurs et gênes liées à lexpression du corps. Une gêne de nos sons, de nos souffles, de notre voix, de nos cris, de nos gestes… Cest un face à face avec soi-même, à travers une exploration multidisciplinaire tournant autour dimprovisations corporelles documentées.
« Dans La peur du corps, il sagit dune rencontre avec ce corps, le mien, avec son geste. Ce geste qui nest pas trace. Ce geste qui est sous la trace et qui, faisant partie de limmédiat, mintimide beaucoup plus. Je ne cherche pas nécessairement loriginalité du mouvement. Il ne sagit pas à mes yeux dune recherche en danse comme telle, mais dune tentative dhabiter mon corps plus totalement, de vivre avec et en lui de façon plus libre, forte et consciente. »
Lexposition présentée au Lobe retrace lamorce du projet, les premières recherches. Ce sont des improvisations réalisées à lété 2005, dans la chambre de lartiste. Chaque improvisation était documentée par la vidéo, toutefois sans aucune intention de visionnement « critique », étant donné que la recherche concerne le vécu de la confrontation de la peur du corps et non pas une recherche « chorégraphique » ou esthétique dans le domaine du mouvement en soi. Une séance décriture réflexive suivait chaque improvisation, afin de non seulement archiver le moment corporel, mais également le vécu immédiat de lexpérience.
Bien quelle explore la danse et le corps en mouvement depuis déjà quelques années (Programme dentraînement et de formation artistique et professionnelle en danse africaine (Compagnie Danse Nyata Nyata, Montréal)), les productions artistiques dHélène Coulombe ont jusquà maintenant surtout été concentrées dans le dessin et la peinture. La peur du corps est un projet qui, pour la première fois, réunit simultanément dautres aspects de son approche artistique. Coups de cur du comité de sélection du Lobe pour leur fraîcheur et leur spontanéité, deux vidéos expérimentales seront exceptionnellement présentées sans résidence.
Hélène Coulombe vit et travaille à Montréal. Détentrice dun baccalauréat multidisciplinaire en arts de lUniversité de Montréal, elle a présenté son travail à de nombreuses reprises au Québec et également au Nicaragua.
La galerie est ouverte du mardi au samedi, de midi à 17h00 et sur rendez-vous.
DOUBLE VERNISSAGE :
vendredi le 1er décembre à 17h00
Laval Bergeron
LAVA_I
En résidence du 16 novembre au 1er décembre 2006
L’exposition se poursuit jusqu’au 19 décembre
Pendant sa résidence au Lobe, Laval Bergeron explorera les valeurs symboliques, physiques et spirituelles du point 0. Point de départ ou arrêt subit, début dune démarche artistique ou fin dune autre vie, le point 0 devient ici le sujet à nommer et à saisir. Il est une métaphore permettant dintégrer et de conjurer momentanément le fatum des accidents de la vie de cet artiste.
Laval Bergeron entend expérimenter in situ un système de traces en action dans lespace constituant un ensemble de pistes susceptibles de reconstruire un passé parcellaire. À travers une appropriation de matériaux trouvés et accumulés pendant un certain nombre dannées, le travail de Laval Bergeron sarticulera autour de la possible récupération son existence, de la restitution déléments résiduels. Presque thérapie, exutoire et travail autobiographique où lartiste se met en scène, ce projet constitue une recherche personnelle sur la mémoire brisée et le corps endommagé. Lobjet, le corps en collision avec le réel et la réalité
Laval Bergeron vit et uvre à Saguenay. Soldat, travailleur de la construction, graphiste, Bergeron a exercé divers métiers avant dentreprendre des études en arts visuels à lUniversité Laval. Ayant subi plusieurs accidents et traumatismes physiques, son travail témoigne dune histoire bien personnelle et particulière. Sa résidence au Lobe constitue sa première expérience professionnelle en solo.
Hélène Coulombe
La peur du corps
L’exposition se poursuit jusqu’au 19 décembre
La peur du corps est un projet qui cherche à confronter (dépasser) les peurs et gênes liées à lexpression du corps. Une gêne de nos sons, de nos souffles, de notre voix, de nos cris, de nos gestes… Cest un face à face avec soi-même, à travers une exploration multidisciplinaire tournant autour dimprovisations corporelles documentées.
« Dans La peur du corps, il sagit dune rencontre avec ce corps, le mien, avec son geste. Ce geste qui nest pas trace. Ce geste qui est sous la trace et qui, faisant partie de limmédiat, mintimide beaucoup plus. Je ne cherche pas nécessairement loriginalité du mouvement. Il ne sagit pas à mes yeux dune recherche en danse comme telle, mais dune tentative dhabiter mon corps plus totalement, de vivre avec et en lui de façon plus libre, forte et consciente. »
Lexposition présentée au Lobe retrace lamorce du projet, les premières recherches. Ce sont des improvisations réalisées à lété 2005, dans la chambre de lartiste. Chaque improvisation était documentée par la vidéo, toutefois sans aucune intention de visionnement « critique », étant donné que la recherche concerne le vécu de la confrontation de la peur du corps et non pas une recherche « chorégraphique » ou esthétique dans le domaine du mouvement en soi. Une séance décriture réflexive suivait chaque improvisation, afin de non seulement archiver le moment corporel, mais également le vécu immédiat de lexpérience.
Bien quelle explore la danse et le corps en mouvement depuis déjà quelques années (Programme dentraînement et de formation artistique et professionnelle en danse africaine (Compagnie Danse Nyata Nyata, Montréal)), les productions artistiques dHélène Coulombe ont jusquà maintenant surtout été concentrées dans le dessin et la peinture. La peur du corps est un projet qui, pour la première fois, réunit simultanément dautres aspects de son approche artistique. Coups de cur du comité de sélection du Lobe pour leur fraîcheur et leur spontanéité, deux vidéos expérimentales seront exceptionnellement présentées sans résidence.
Hélène Coulombe vit et travaille à Montréal. Détentrice dun baccalauréat multidisciplinaire en arts de lUniversité de Montréal, elle a présenté son travail à de nombreuses reprises au Québec et également au Nicaragua.
La galerie est ouverte du mardi au samedi, de midi à 17h00 et sur rendez-vous.
Chicoutimi (Québec) G7J 1L4