Laurent Lamarche | La Nuée
Commissaire: Dominique Allard
Essaim de spécimens mécanisés, échantillons et artéfacts se côtoient dans La Nuée de Laurent Lamarche qui propose une fiction comme mode d’explorations et d’interprétations des relations entre la nature et l’artifice, entre le vivant et la technologie. Pensée en deux parties, l’installation joue sur la capacité suggestive de l’art et génère des échos entre la science-fiction et l’histoire naturelle par l’emprunt de codes de présentation et d’imagerie. Cette expérience immersive où une multitude d’objets cinétiques s’activent dans l’obscurité de la salle permet d’expérimenter un monde possible où la fiction artistique ne s’oppose pas à la réalité, mais plutôt l’habite, la questionne, la confronte. C’est avant tout notre rapport actuel à la communication qui est ici interrogé. Immersion dans un monde de créatures cinétiques.
Les oeuvres de Trevor Kiernander examinent et assemblent l’espace et les espaces. Sa pratique artistique démontre un intérêt manifeste pour les aspects formels de la peinture et un souci de « peindre la peinture ». De sa préoccupation « figure/terrain » qu’il a sondée à travers le paysage, il a migré vers une exploration exhaustive de l’espace personnel et public en posant la question de l’interprétation de la peinture abstraite formaliste. La quête de Kiernander, à la fois esthétique et réelle, est profondément liée à notre sentiment d’appartenance à des lieux intimes. Son travail résonne dans notre époque marquée par la mobilité sous la contrainte : diaspora, dislocation, désorientation.
Laurent Lamarche | La Nuée
Commissaire: Dominique Allard
Essaim de spécimens mécanisés, échantillons et artéfacts se côtoient dans La Nuée de Laurent Lamarche qui propose une fiction comme mode d’explorations et d’interprétations des relations entre la nature et l’artifice, entre le vivant et la technologie. Pensée en deux parties, l’installation joue sur la capacité suggestive de l’art et génère des échos entre la science-fiction et l’histoire naturelle par l’emprunt de codes de présentation et d’imagerie. Cette expérience immersive où une multitude d’objets cinétiques s’activent dans l’obscurité de la salle permet d’expérimenter un monde possible où la fiction artistique ne s’oppose pas à la réalité, mais plutôt l’habite, la questionne, la confronte. C’est avant tout notre rapport actuel à la communication qui est ici interrogé. Immersion dans un monde de créatures cinétiques.
Les oeuvres de Trevor Kiernander examinent et assemblent l’espace et les espaces. Sa pratique artistique démontre un intérêt manifeste pour les aspects formels de la peinture et un souci de « peindre la peinture ». De sa préoccupation « figure/terrain » qu’il a sondée à travers le paysage, il a migré vers une exploration exhaustive de l’espace personnel et public en posant la question de l’interprétation de la peinture abstraite formaliste. La quête de Kiernander, à la fois esthétique et réelle, est profondément liée à notre sentiment d’appartenance à des lieux intimes. Son travail résonne dans notre époque marquée par la mobilité sous la contrainte : diaspora, dislocation, désorientation.