Ouvert de 11h à 23h | Entrée libre
Sous le signe de la solidarité et de l’art en action, l’Action terroriste socialement acceptable (ATSA) convie la population à la troisième édition de FIN NOVEMBRE, son évènement annuel de création interdisciplinaire, axé sur des valeurs sociales inclusives, produit dans la lignée de l’emblématique ÉTAT D’URGENCE (1998-2010).
RÉAPPROPRIATION DE L’ESPACE PUBLIC PAR DES COLLECTIFS D’ARTISTES
POUR GÉNÉRER DES ESPACES DE CRÉATION ET DE RENCONTRE
La réappropriation de l’espace public est au cœur des préoccupations de collectifs d’artistes qui participent au développement d’une société plus solidaire, en faisant de la rue et des aires publiques leurs terrains de jeu, d’art et de rencontres. Chacun à leur façon, ils fabriqueront pour FIN NOVEMBRE 2013 des espaces de création qui se déclineront en trois interventions urbaines participatives et en trois performances interactives.
Campé à Montréal, du 21 au 24 novembre 2013 sur la place Émilie-Gamelin du Quartier des spectacles, FIN NOVEMBRE 2013 est conçu autour du thème « DORMIR DEHORS », problématique liée à l’itinérance, phénomène d’autant plus préoccupant qu’il a pris une ampleur considérable ces dernières années, avec pour effet l’augmentation de l’exclusion et de la pauvreté. Loin d’être résorbé, il fait partie de notre réalité sociale et touche une population de plus en plus jeune.
À l’aube des grands froids, FIN NOVEMBRE 2013 désire faire contrepoids à l’hostilité de la réalité de DORMIR DEHORS en proposant une programmation d’arts vivants et participative, donnée par des artistes au cœur chaud et conçue autour du RÉCONFORT.
De jour comme de soir, l’évènement accueillera les visiteurs dans une atmosphère conviviale. Un grand brasero, installé au centre de la Place, diffusera sa chaleur de 11h à 23h, tandis que les super sofas revampés de Garbage Beauty n’attendront que nous pour être ragaillardis.
Fidèle à la tradition instaurée par L’ATSA, l’événement est gratuit et ouvert à toute la population.
Et grâce à la complicité renouvelée de ses partenaires restaurateurs (Grumman ’78, Au p’tit extra, Holder, Les Trois Petits Bouchons, Arrêt de bus traiteur, Soupesoup, Les chocolats de Chloé, Santropol et Café Rico), des personnes vivant dans la précarité pourront bénéficier de repas chauds le midi et le soir, ainsi que de soupe, café et de collations à toute heure. Un service de dons de vêtements chauds et de couvertures sera également offert.
L’ATSA a besoin d’une centaine de bénévoles également au cœur chaud ! Toute personne désirant s’impliquer en donnant du temps à FIN NOVEMBRE, peut s’inscrire en ligne.
www.atsa.qc.ca
ATSA | En réaction aux abus sociaux, environnementaux et patrimoniaux dont ils sont témoins, les artistes Annie Roy et Pierre Allard se lancent en 1998 dans la création d’un organisme à but non lucratif appelé ATSA, pour « Action Terroriste Socialement Acceptable ». Depuis, la créativité de l’ATSA se veut déclencheur d’actions communes critiques de la société actuelle. Sur un ton toujours ludique et percutant, ses interventions urbaines et ses mises en scènes réalistes interpellent le spectateur dans son rôle de citoyen. On se rappelle notamment leurs camps de réfugiés urbains États d’urgence (1998-2010), qui ont cédé la place à Fin novembre; La banque à bas, sa première intervention urbaine pour contrer la pauvreté; Les Murs du feu, parcours et soirée incendiaire sur l’histoire du Red Light; la série Attentat, sur l’hyperdépendance au pétrole, Change, une rencontre entre l’économique et l’artistique et Se mettre dans l’eau chaude, un parcours théâtral balnéothérapeutique questionnant notre rapport au confort
LA PROGRAMMATION DE FIN NOVEMBRE 2013 :
VIVANTE ET RÉCONFORTANTE !
DORMIR DEHORS : DEUX INSTALLATIONS MULTIMÉDIAS INÉDITES
DES ARTISTES ANNIE ROY ET PIERRE ALLARD (ATSA)
Au cœur de la Place Émilie Gamelin, deux installations monumentales multimédias inédites concoctées par les artistes Annie Roy et Pierre Allard prendront vie le soir tombé.
La première installation fait référence aux « anti-stars de la rue » et à leurs rêves brisés. En écho à l’« anti-film » Sleep d’Andy Warhol – dont on souligne les 50 ans cette année -, une étoile de cinq mètres de diamètre constituée de matelas suspendus à un bras télescopique sera éclairée par un film projeté en continu, réalisé à partir d’un montage de segments montrant un itinérant dans sa nuit de sommeil.
« Le matelas, symbole de réconfort d’un foyer que le sans-abri n’a pas. L’étoile, l’espoir de s’en sortir qui s’amenuise avec le temps qui passe. Tout comme dans cette œuvre de Warhol, nous sommes confrontés à l’immobilisme pour ce qui est de régler le sort, complexe certes, de la personne itinérante. Nous avons choisi de faire référence à une œuvre d’une star de l’histoire de l’art et de la déconstruire en changeant le personnage du poète John Giorno dormant par un sans-abri et d’en faire une projection qui éclate sur les surfaces inégales des matelas. Cette installation est un pied de nez à la vedettisation d’une société qui préfère s’intéresser à des étoiles filantes plutôt qu’à des problèmes lourds comme les trous noirs dans lesquels sont aspirés les gens de la rue. » — Annie Roy et Pierre Allard (ATSA)
La deuxième installation s’ancre dans la réalité montréalaise d’une population contrainte de s’inscrire dans une logique de survie qui la vulnérabilise toujours un peu plus. Avec la complicité de l’œil averti de photographes complices, un diaporama d’images montrant des centaines de dormeurs itinérants anonymes, sera projeté sur un écran géant fixé à des containers. Les citoyens pourront alimenter ce diaporama sur les réseaux sociaux via #ATSAdormirdehors en respectant l’éthique encouragée par l’ATSA : ne pas reconnaître le dormeur ni son lieu de sommeil, faire la photo avec respect, sans flash.
« Lorsque nous avons conçu le premier État d’Urgence en ’99, et que plus de cent sans-abri ont littéralement occupé notre camp, la force du nombre ainsi rassemblée nous a fait ressentir l’ampleur du phénomène. Ce diaporama d’images montrant des dormeurs itinérants dans la ville nous inspire le même effet. L’accumulation des photos pourrait-elle transformer le malaise d’être voyeur en prise de conscience ? Nous avons voulu dénoncé la réalité injustifiable de ces personnes à côté de qui nous passons la plupart du temps dans la plus grande indifférence et bâtir une empathie qui pourrait mener au changement. Le fait d’ouvrir ces prises de photos à tout le monde sur les réseaux sociaux est un incitatif à ce que tous, nous dénoncions cet état de fait et prenions le temps d’en saisir tout le drame » — Annie Roy et Pierre Allard (ATSA)
TROIS ŒUVRES URBAINES PARTICIPATIVES
Mettre son grain de sel pour contribuer à faire grandir trois œuvres au fil du temps !
Par des gestes illicites d’une infinie douceur, le collectif de tricograffiti Angora propose des actions rassembleuses et subversives, autour de travaux d’aiguilles (tricot et couture) réalisés à partir de matériaux récupérés et recyclés. Ces “tricoteuses-terroristes” s’activeront à coudre une série d’oreillers et une grande couverture à partir de vieux journaux, circulaires publicitaires et autres imprimés ramassés sur les trottoirs, dans les poubelles et bacs à recyclage.
Jeudi 21 novembre de 16h à 23h | 22 au 24 novembre de 11h à 23h | Présence des artistes : tous les soirs 18h30 à 20h30
Le groupe EXEKO favorise l’inclusion et le développement des populations les plus marginalisées par la culture et l’éducation. Avec idAction Mobile, leur caravane philosophique de médiation, le groupe proposera des ateliers artistiques et d’expression citoyenne et de réflexion, ainsi qu’un service de prêt de livres, et de don de matériel d’art, et des lunettes de vue.
Vendredi 22 novembre de 16h à 22h | Samedi de 12h à 18h | Dimanche 12h à 17h
ATSA convie la population à appuyer le diaporama
Dormir Dehors sur le webvia
#ATSAdormirdehors Il s’agit d’une campagne de reconnaissance photographique envers la réalité inacceptable de la vie dans la rue. Nous invitons les personnes qui voudraient y participer à visiter la page
#ATSAdormirdehors du site web de l’ATSA pour les règles éthiques à suivre.
TROIS PERFORMANCES INTERACTIVES
Se laisser séduire et surprendre !
Les quatre gars de Garbage Beauty armés de peinture et de beaucoup d’esprit redonneront vie à des sofas abandonnés en leur referont une beauté en les recouvrant de messages calligraphiques. Vincent, Étienne, Romain et Olivier performeront en faveur de ceux et celles pour qui la rue est leur lit.
Jeudi 21 novembre de 16h à 23h | 22 au 24 novembre de 11h à 23h
Présence des artistes : Jeudi 21 novembre de 16h à 23h | Vendredi 22 novembre de 11h à 23h
Impudiques et provocatrices, les « matantes militantes » de Toxique Trottoir referont le monde avec fantaisie et onirisme, pour que les rêves qui sommeillent en chacun de nous soient entendus. Rien de moins ! Quand la réalité nous grimace, un rêve pourrait bien changer le mal de place !
Jeudi 21 novembre de 18h à 20h | Vendredi 22 novembre de 15h à 17h et de 18h à 20h | Samedi 23 novembre de 18h à 20h | Dimanche 24 novembre de 15h à 17h
Ariane Boulet est née au Québec. Eduardo Ruiz Vergara a vu le jour en Colombie. Ils s’aiment. Ils se sont mariés. Ils sont en démarche d’immigration depuis décembre 2012. Par la peur d’une séparation forcée et dans l’urgence de dénoncer leur situation et celle de plusieurs autres, ils ont, à partir de leurs pratiques artistiques respectives de danseurs et performeurs, transformé leur situation personnelle en proposition politique sur les thèmes de la migration, de la frontière et de la séparation. Vêtus de leur véritable habit de mariage, ils ont marché 72 kilomètres de Montréal jusqu’à la frontière de Lacolle et se sont fait arrêtés dans leur Marche nuptiale. Le duo présente une action performative, produite par la compagnie Je suis Julio.
«Je suis la fissure. Je suis le point de jonction. Je suis Julio. »
Performances tous les soirs à 18h30 | Samedi 23 et dimanche 24 novembre à 14h | Durée 30 minutes.
EN SOIRÉE, PARCE QU’IL FAIT FRETTE, PARCE QUE NOUS SOMMES LÀ,
www.atsa.qc.ca | facebook ATSA | @ATSAmontreal | #ATSAdormirdehors
ATSA | En réaction aux abus sociaux, environnementaux et patrimoniaux dont ils sont témoins, les artistes Annie Roy et Pierre Allard se lancent en 1998 dans la création d’un organisme à but non lucratif appelé ATSA, pour « Action Terroriste Socialement Acceptable ». Depuis, la créativité de l’ATSA se veut déclencheur d’actions communes critiques de la société actuelle. Sur un ton toujours ludique et percutant, ses interventions urbaines et ses mises en scènes réalistes interpellent le spectateur dans son rôle de citoyen. On se rappelle notamment leurs camps de réfugiés urbains États d’urgence (1998-2010), qui ont cédé la place à Fin novembre; La banque à bas, sa première intervention urbaine pour contrer la pauvreté; Les Murs du feu, parcours et soirée incendiaire sur l’histoire du Red Light; la série Attentat, sur l’hyperdépendance au pétrole, Change, une rencontre entre l’économique et l’artistique et Se mettre dans l’eau chaude, un parcours théâtral balnéothérapeutique questionnant notre rapport au confort
DES ARTISTES ANNIE ROY ET PIERRE ALLARD (ATSA)
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Montréal (Québec) H2W 2L8