L’exposition de François Quévillon regroupe plusieurs projets inédits, certains débutés il y a plusieurs années. Images fixes, vidéos et installations médiatiques constituent l’étendu des supports choisis par l’artiste dans lesquels la structure matricielle de l’image numérique est utilisée pour la visualisation de phénomènes spatiotemporels. Retraçant des évènements dont la durée varie entre une heure et un an, chaque représentation est le résultat d’un lent processus au travers duquel les pixels ont saisi individuellement des fragments d’instants successifs. Cette opération de dislocation temporelle génère des images stratigraphiques qui révèlent les aléas, les rythmes, les intensités et les moments transitoires d’une réalité en constante fluctuation. Outre les supports statiques, une installation en vitrine fait la démonstration de cette opération, pendant toute la durée de l’exposition, au moyen d’un dispositif qui traite le flux vidéo d’une caméra captant l’activité sur l’avenue du Parc.
Une autre avenue technique, présentée sous la forme de deux études, est investie par l’artiste au moyen de nuages de points 3D de deux sites urbains réalisés en utilisant un procédé de photogrammétrie (technique permettant d’exécuter des mesures spatiales à partir de photographies) ainsi que des données géomatiques (modèles numériques de terrain) et météorologiques. Il s’agit d’expérimentations en vue de la réalisation d’une installation interactive dont le contenu audiovisuel se transformera selon des données environnementales captées en temps réel sur le Web.
Dans l’ensemble de L’atomisation du temps, les pixels des images et les points des modélisations 3D sont utilisés comme des unités d’espace-temps afin de retraduire la variabilité des conditions de l’environnement tout en examinant le seuil de la perception, la zone floue où le « bruit » devient une source d’information.
François Quévillon est un artiste en installation et en nouveaux médias vivant à Montréal. Titulaire d’une maitrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, il a été membre du groupe de recherche-création Interstices de 2001 à 2008 et s’est joint à Perte de Signal en 2009. Ses réalisations ont été présentées dans le cadre d’expositions individuelles et collectives au Canada ainsi que lors de festivals à l’étranger, notamment en France, au Brésil et au Liban.
Liens
http://francois-quevillon.com
http://elektramontreal.ca
L’exposition de François Quévillon regroupe plusieurs projets inédits, certains débutés il y a plusieurs années. Images fixes, vidéos et installations médiatiques constituent l’étendu des supports choisis par l’artiste dans lesquels la structure matricielle de l’image numérique est utilisée pour la visualisation de phénomènes spatiotemporels. Retraçant des évènements dont la durée varie entre une heure et un an, chaque représentation est le résultat d’un lent processus au travers duquel les pixels ont saisi individuellement des fragments d’instants successifs. Cette opération de dislocation temporelle génère des images stratigraphiques qui révèlent les aléas, les rythmes, les intensités et les moments transitoires d’une réalité en constante fluctuation. Outre les supports statiques, une installation en vitrine fait la démonstration de cette opération, pendant toute la durée de l’exposition, au moyen d’un dispositif qui traite le flux vidéo d’une caméra captant l’activité sur l’avenue du Parc.
Une autre avenue technique, présentée sous la forme de deux études, est investie par l’artiste au moyen de nuages de points 3D de deux sites urbains réalisés en utilisant un procédé de photogrammétrie (technique permettant d’exécuter des mesures spatiales à partir de photographies) ainsi que des données géomatiques (modèles numériques de terrain) et météorologiques. Il s’agit d’expérimentations en vue de la réalisation d’une installation interactive dont le contenu audiovisuel se transformera selon des données environnementales captées en temps réel sur le Web.
Dans l’ensemble de L’atomisation du temps, les pixels des images et les points des modélisations 3D sont utilisés comme des unités d’espace-temps afin de retraduire la variabilité des conditions de l’environnement tout en examinant le seuil de la perception, la zone floue où le « bruit » devient une source d’information.
François Quévillon est un artiste en installation et en nouveaux médias vivant à Montréal. Titulaire d’une maitrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, il a été membre du groupe de recherche-création Interstices de 2001 à 2008 et s’est joint à Perte de Signal en 2009. Ses réalisations ont été présentées dans le cadre d’expositions individuelles et collectives au Canada ainsi que lors de festivals à l’étranger, notamment en France, au Brésil et au Liban.
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Montréal (Québec) H2T 3B3