Mardi dernier, l’Association des musées canadiens (AMC) a confié à un groupe parlementaire qu’elle souhaite « l’abolition » du droit d’exposition. Jon Tupper, le président de l’AMC, souhaite également être dispensé de l’obligation de verser des redevances aux artistes pour la reproduction d’œuvres dans des catalogues ou sur des diapositives destinées à des conférences publiques ou un visionnement en ligne.
Les musées canadiens représentent la principale source de revenu des artistes en arts visuels. Il semble que l’amendement récemment proposé dans le projet de loi C-32 pour y introduire une exception d’utilisation «équitable» aux fins d’éducation ait été perçu par la communauté muséale comme une invitation à cesser de payer des redevances pour lesquelles des artistes tels Jack Chambers ont lutté si durement. Elle prétexte des moyens insuffisants, alors que pour la plupart des galeries et musées publics, les redevances d’artiste ne représentent qu’une portion minime de leur budget. Dans les années 1970, lorsqu’on lui servit un tel argument, l’artiste Tony Urquhart suggéra au directeur d’un musée montréalais qu’au lieu de tenir 20 expositions dans une année, il en tienne 19 et utilise le budget restant pour payer les artistes.
Jon Tupper a souligné que les musées ne devraient pas avoir à payer de droits d’auteurs aux artistes pour des œuvres qu’ils détiennent, tout en reconnaissant que de plus en plus de musées n’ont pas les fonds nécessaires pour acquérir des œuvres d’art. En Ontario seulement, 98 % des collections d’art sont acquises par voie de dons, ce qui signifie que les artistes en art visuel ne recevraient aucun paiement pour ces œuvres si les recommandations de l’AMC étaient suivies.
«Le principe de compensation des artistes pour la présentation publique de leurs œuvres est enchâssé dans deux lois canadiennes depuis plus de vingt ans, dit le président de CARFAC, Gerald Beaulieu. De toute évidence, nos députés ont appuyé cette notion parce qu’elle repose sur une politique sensée et juste. »
Que pensez-vous de la déclaration de l’Association des musées canadiens ? Postez vos commentaires à notre groupe Facebook ou les envoyer à: communications@carfac.ca
Mardi dernier, l’Association des musées canadiens (AMC) a confié à un groupe parlementaire qu’elle souhaite « l’abolition » du droit d’exposition. Jon Tupper, le président de l’AMC, souhaite également être dispensé de l’obligation de verser des redevances aux artistes pour la reproduction d’œuvres dans des catalogues ou sur des diapositives destinées à des conférences publiques ou un visionnement en ligne.
Les musées canadiens représentent la principale source de revenu des artistes en arts visuels. Il semble que l’amendement récemment proposé dans le projet de loi C-32 pour y introduire une exception d’utilisation «équitable» aux fins d’éducation ait été perçu par la communauté muséale comme une invitation à cesser de payer des redevances pour lesquelles des artistes tels Jack Chambers ont lutté si durement. Elle prétexte des moyens insuffisants, alors que pour la plupart des galeries et musées publics, les redevances d’artiste ne représentent qu’une portion minime de leur budget. Dans les années 1970, lorsqu’on lui servit un tel argument, l’artiste Tony Urquhart suggéra au directeur d’un musée montréalais qu’au lieu de tenir 20 expositions dans une année, il en tienne 19 et utilise le budget restant pour payer les artistes.
Jon Tupper a souligné que les musées ne devraient pas avoir à payer de droits d’auteurs aux artistes pour des œuvres qu’ils détiennent, tout en reconnaissant que de plus en plus de musées n’ont pas les fonds nécessaires pour acquérir des œuvres d’art. En Ontario seulement, 98 % des collections d’art sont acquises par voie de dons, ce qui signifie que les artistes en art visuel ne recevraient aucun paiement pour ces œuvres si les recommandations de l’AMC étaient suivies.
«Le principe de compensation des artistes pour la présentation publique de leurs œuvres est enchâssé dans deux lois canadiennes depuis plus de vingt ans, dit le président de CARFAC, Gerald Beaulieu. De toute évidence, nos députés ont appuyé cette notion parce qu’elle repose sur une politique sensée et juste. »
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