Lancement et vernissage, le vendredi 18 novembre à 20h à l’OEil de Poisson

PEUT MIEUX FAIRE
Cahiers d’exercices

Commissaire : Emmanuel Galland
[Grande galerie, Petite galerie et Entrée vidéo]

ARTISTES PARTICIPANTS
Ivan Binet & Florence Leblanc, Pierre-Luc Brouillette, Eve Cadieux, Blaise Carrier-Chouinard, Marianne Chevalier, Sylvie Cotton, Florent Cousineau & Lisanne Nadeau, Annie Descôteaux, Patrice Duchesne, Alexis Desgagnés, Amélie Laurence Fortin, Emmanuel Galland & François Lalumière, Caroline Gagné, Claudie Gagnon, Gaëtan Gosselin, Charles Guilbert & Serge Murphy, Marcel Jean, Isabelle Laverdière, Félix Leblanc, Paryse Martin, Michael Merrill, Jean-Marc Mathieu-Lajoie, Olivier Bherer-Vidal, Julie Picard, Yann Pocreau, Guillaume Adjutor Provost & Maude Veilleux V, François Raymond, Réplique Franche – Liberté, Nouveauté, Renommée & C’est beau escabeau éditions, Denis Simard, Andrea Szilasi, Serge Tousignant, Raynald Tremblay et plusieurs autres

Comme en salle de classe, l’histoire de l’art décèle des groupes, identifie des courants et mouvements, retient certains noms qui font date. Pour l’exposition de groupe PEUT MIEUX FAIRE, une quarantaine d’artistes et de créateurs invités a travaillé avec le même matériau de base : le fameux « Cahier Canada Hilroy », devenu le sujet et le support d’un terrain de jeu géopolitique inusité.

À la manière des projets rassembleurs de l’OEil de Poisson, tous les espaces sont mis à profit. Le processus a débuté à la rentrée d’août-septembre dernier dans une dynamique d’un art-en-train-de-se-faire et inspiré des salons de lecture ou des cabinets de curiosités. Le mode de sélection des artistes a privilégié le caractère transgénérationnel et transdisciplinaire, leurs provenances variées et leur ouverture à prendre les chemins de traverse.

L’intitulé PEUT MIEUX FAIRE renvoie bien sûr au commentaire de l’enseignant sur le bulletin de notes mais aussi aux conditionnements sociaux dont les valeurs imposées seraient la productivité et la perfection, inatteignables. Les artistes eux-mêmes n’échappent pas toujours à l’expression de la nouveauté-pour-la-nouveauté, de la compétition entre pairs et des modes de validation artistique qui empêchent chacun de se reposer sur ses lauriers. Visant la modestie, le fait main tout autant que le foisonnement et la pluralité des interprétations du cahier modèle par les artistes, l’exposition pivote autour d’une immense table centrale où l’esprit de collégialité est condensé et autour de laquelle de multiples installations et interventions suscitent des liens en périphérie.

Au cours du mois de décembre, l’événement accueillera également un Atelier Cahiers d’écriture (2 décembre à 17h), ainsi qu’un Atelier Dessins enfants/parents (10 décembre de 14h à 17h). Inscription par courriel à peutmieuxfaireoeil@gmail.com.
Visites de groupe sur rendez-vous

 

HYDRA ERA
Guillaume Adjutor Provost (ed.)

Le 18 novembre prochain se tiendra le lancement de la publication Hydra Era, projet dirigé par Guillaume Adjutor Provost et regroupant 5 collaborateurs de Québec, Montréal et Toronto.

Réalisée en collaboration avec l’OEil de Poisson et soutenue par la mesure d’aide à la publication de Première Ovation, Hydra Era est une plateforme imprimée ralliant des écrits théoriques ainsi que des propositions visuelles et littéraires, véritables témoins de la connivence de pensée que l’artiste émergent Guillaume Adjutor Provost entretient avec d’autres artistes et écrivains : Alexis Desgagnés, Emily DiCarlo, Jacob Ireland, Hugo Nadeau et Maude Veilleux V. En cela, les différents auteurs du livre abordent l’écriture en un parcours singulier, explorant l’errance, la séquentialité, la fascination, l’immanence, la stupeur et la fractale. C’est dans ce foisonnement d’idées que l’Hydre, cette image de la multiplicité, bête vorace et multi-encéphalique, sert ultimement d’emblème au projet.

Exposant de l’OEil de Poisson en mai-juin dernier, Guillaume Adjutor Provost présentait Hydres, une installation protéiforme et inclusive, tout en partageant sa tribune avec différents acteurs. Artiste métadisciplinaire, il poursuit des études doctorales à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche portent sur le rôle modulable des pratiques curatoriales et des artistes-commissaires.

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