Lancement des publications de Josée Pellerin, Dgino Cantin et Lucie Duval, le vendredi 19 novembre à 17h au Port de tête

Josée PELLERIN, Être là
Auteurs: Jean-François Caron et Johanne Jarry
Que de fois avons-nous fait l’expérience d’une ville réelle par le biais de la fiction et ce, bien avant de s’y trouver? De quelle manière le cinéma médiatise-t-il la ville et de quelle nature est l’expérience réelle que nous en faisons? De telles stimulations de l’imaginaire ne finissent-elles pas par altérer notre regard porté sur le monde environnant? Les deux séries photographiques Défilé et Si par une nuit d’hiver présentées dans Être là portent sur cette exploration des villes réelles et fantasmées.

Titulaire d’une maîtrise en arts visuels et d’une formation en multimédia, les œuvres de Josée Pellerin furent présentées lors d’événements au Québec, au Canada, aux États-Unis, en France et au Mexique. En 2005, elle effectuait une résidence d’artiste à Buenos Aires, Argentine et suite à ce séjour, elle publiait aux Éditions J’ai Vu, un livre d’artiste intitulé Heureusement qu’il y avait le monde autour de moi. Être là s’inscrit dans le prolongement thématique de cette première parution. L’artiste remercie le Conseil des Arts et des Lettres du Québec pour son appui financier

Josée Pellerin, Être là / Being there
Auteurs: Jean-François Caron et Johanne Jarry
82 pages, texte intégral en français et en anglais, 9 X 6 3/4 po.
978-2-923612-18-8 2010
Prix: 20.00$ + Transport au Canada 3.00 + tps 1.15 + tvq 0.24 = Total: $24.39

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Dgino CANTIN et Charles GUILBERT, Les Bûcherons de l’impossible
Que vois-tu en secret? Aimes-tu marcher avec un lacet détaché? Est-ce que tu te trouves assez nu quand tu es nu? De quelle manière regardes-tu la mer? Aimes-tu dessiner des mains qui dessinent? Qui n’es-tu pas? Voilà quelques questions posées dans Les bûcherons de l’impossible. Avant tout, ce projet est celui d’une rencontre fabriquée de toutes pièces à l’aide de mots, de crayons, d’encre et de pixels. Se connaissant très peu mais ayant envie de mener un projet commun, Dgino Cantin et Charles Guilbert eurent l’idée d’un livre de questions potentiellement indiscrètes auxquelles tous deux devraient répondre par un texte et un dessin. Ici la connaissance de l’autre ne se fait pas de manière intrusive, mais plutôt de guingois, dans un registre métaphorique. Les confidences se font et les identités se révèlent dans un indispensable détour par l’imaginaire.

CHARLES GUILBERT écrit, dessine, filme et chante. Intéressé par le quotidien et par les rapports humains, il cherche à saisir l’étrangeté du réel à travers le langage. Il a notamment publié Les Inquiets (récit) aux Herbes rouges et Le beau voyage éducatif (journal) aux éditions Dazibao. En 2004, il recevait, pour l’ensemble de son travail en vidéo avec Serge Murphy, le prix Bell Canada décerné par le Conseil des Arts du Canada. Ses œuvres ont été présentées dans plusieurs pays d’Europe, au Japon, au Mexique, au Canada et au Québec, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Biennale de Montréal et à la Manif d’art de Québec.

DGINO CANTIN dessine, photographie, numérise et assemble des objets. Il s’intéresse aux zones de flottement poétique qui peuvent naître de différentes associations. Pour sa première exposition, Pour la suite des choses, il reçoit le prix Videre Relève (prix d’excellence des arts et de la culture de la ville de Québec). Il participe ensuite à des résidences de création au Québec et en France. Ses installations ont été présentées lors d’évènements collectifs et d’expositions individuelles, notamment chez VU, à Caravansérail, à la biennale d’art contemporain Itinéraires ainsi qu’à la Manif d’art de Québec.

Les Bûcherons de l’impossible
Artistes et auteurs: Dgino Cantin et Charles Guilbert
Livre d’artiste, textes en français seulement
120 pages, 8 X 9.5 po.
ISBN 978-2-923612-20-1 2010
Prix: 25.00 + Transport au Canada 3.25 + tps 1.41 + tvq 0.26 = Total: $29.92

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Lucie DUVAL, Histoires à tirer par les oreilles
Ce projet de livre s’est développé autour d’un objet usuel suscitant chez moi diverses réflexions. Gants pour travailleurs  » made in China  » retrouvés en paquets dans toutes les quincailleries. Mondialisation oblige, tout se fabrique à moindre coût en Chine au détriment des travailleurs d’ici. L’objet devient contradictoire : gants de travailleurs (faits en Chine) versus chômeurs d’ici.

Ces cent cinquante lapins ont été fabriqués au rythme d’environ un par jour. En plus de ce qui a été écrit sur ma motivation, une chose nouvelle est apparue. Inconsciemment, le lapin fabriqué tel jour révèle quelque chose de mon état à ce moment, de mon regard sur le monde. Journal de bord.

Cette publication n’est pas un catalogue, mais un objet où les images et les mots vont s’entrecroiser, non sans chocs, où un soin particulier est apporté à la façon de  » donner à voir « . Ne jamais oublier que ces lapins sont en quelque sorte des mutilés. Sous une première apparence candide, naïve et doucereuse, il a fallu couper des doigts (ceux des gants), coudre, raccommoder (ce qui est non sans rappeler certaines conditions de travail dans les manufactures).

LUCIE DUVAL est une artiste en arts visuels. Depuis de nombreuses années, son travail s’articule autour d’une interférence entre ce qui est lu et ce qui est vu, un parcours où les mots se jouent des objets et des images. Elle est née à Mont-Laurier, vit et travaille au Québec. Elle a étudié à l’École des beaux-arts de Toulouse et a obtenu, en 1983, le Diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP). Elle a exposé régulièrement en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Ses œuvres font partie de la collection de prêts d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada et du Musée national des beaux-arts du Québec. Elle est représentée par la galerie Isabelle Gounod à Paris. C’est la première fois qu’elle manipule le livre en tant qu’objet d’art.

Pour en savoir plus, visitez: http://www.sagamie.com

À la Librairie LE PORT DE TÊTE
262, Est Mont-Royal, Montréal, 514 678-9566

 

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