Dans cet ouvrage nommé Les Fermières Obsédées, cinq auteurs (Thérèse St-Gelais, André-Louis Paré, Marie-Ève Charron, Guy Sioui Durand, Alice Caillet) relatent les dix dernières années d’activité du collectif très présent sur la scène de l’art actuel au Québec, au Canada et à l’étranger.
Peu importe où les Fermières Obsédées se trouvent, elles sont perturbatrices et imperturbables. En écho à cette vague déferlante qui bouscule les protocoles identitaires, les Fermières Obsédées sont de ces artistes qui font tout pour se faire voir. Usant de clichés féminins que constitueraient le rouge vif des lèvres, les chaussures à talon et la jupe laissant bien voir les jambes, les Fermières Obsédées sont à longue distance d’une représentation qui prendrait la voie de ce genre de séduction. Plutôt, elles nous séduisent par la délinquance mise en oeuvre pour vandaliser ce qui, du féminin, se logerait du côté de la grâce. Se faisant reines ou stars, elles n’en adoptent pas pour autant les comportements et les « apparats », bien loin qu’elles soient de ce qui codifie le statut de ces femmes. Sans être masculines pour autant, elles se rapprochent davantage de l’enterrement de vie de garçon que du défilé de la duchesse. Les performances des Fermières adoptent ce rythme qui les emporte dans la démesure.
Les Fermières Obsédées (F.O.) est un collectif orchestré par les membres fondateurs Annie Baillargeon et Eugénie Cliche, toutes deux artistes en arts visuels et médiatiques. Depuis 2001, elles insufflent une indiscipline au genre de l’art action par leurs prestations où s’enchaînent images symboliques et métaphoriques. Elles ont développé un langage visuel qui allie le tragique avec le burlesque, proposant des performances à la croisée de plusieurs disciplines. Ce projet de publication est né d’un commun désir de transposer en actions des questionnements intimes et d’ordre social.
Actif à Québec depuis 1982, Le Lieu, centre en art actuel est engagé dans des activités sédentaires à Québec ainsi que dans des opérations nomades, activités et projets au Québec comme à l’étranger. Le caractère multidisciplinaire du centre fait côtoyer installation, performance, manoeuvre, art action, art audio, poésie sonore, vidéo et autres explorations des paramètres de l’expressivité artistique.
Dans cet ouvrage nommé Les Fermières Obsédées, cinq auteurs (Thérèse St-Gelais, André-Louis Paré, Marie-Ève Charron, Guy Sioui Durand, Alice Caillet) relatent les dix dernières années d’activité du collectif très présent sur la scène de l’art actuel au Québec, au Canada et à l’étranger.
Peu importe où les Fermières Obsédées se trouvent, elles sont perturbatrices et imperturbables. En écho à cette vague déferlante qui bouscule les protocoles identitaires, les Fermières Obsédées sont de ces artistes qui font tout pour se faire voir. Usant de clichés féminins que constitueraient le rouge vif des lèvres, les chaussures à talon et la jupe laissant bien voir les jambes, les Fermières Obsédées sont à longue distance d’une représentation qui prendrait la voie de ce genre de séduction. Plutôt, elles nous séduisent par la délinquance mise en oeuvre pour vandaliser ce qui, du féminin, se logerait du côté de la grâce. Se faisant reines ou stars, elles n’en adoptent pas pour autant les comportements et les « apparats », bien loin qu’elles soient de ce qui codifie le statut de ces femmes. Sans être masculines pour autant, elles se rapprochent davantage de l’enterrement de vie de garçon que du défilé de la duchesse. Les performances des Fermières adoptent ce rythme qui les emporte dans la démesure.
Les Fermières Obsédées (F.O.) est un collectif orchestré par les membres fondateurs Annie Baillargeon et Eugénie Cliche, toutes deux artistes en arts visuels et médiatiques. Depuis 2001, elles insufflent une indiscipline au genre de l’art action par leurs prestations où s’enchaînent images symboliques et métaphoriques. Elles ont développé un langage visuel qui allie le tragique avec le burlesque, proposant des performances à la croisée de plusieurs disciplines. Ce projet de publication est né d’un commun désir de transposer en actions des questionnements intimes et d’ordre social.
Actif à Québec depuis 1982, Le Lieu, centre en art actuel est engagé dans des activités sédentaires à Québec ainsi que dans des opérations nomades, activités et projets au Québec comme à l’étranger. Le caractère multidisciplinaire du centre fait côtoyer installation, performance, manoeuvre, art action, art audio, poésie sonore, vidéo et autres explorations des paramètres de l’expressivité artistique.
Québec (Québec) G1K 6M4