Lancement de l’oeuvre Web de l’artiste Frédérique Laliberté, le vendredi 5 novembre à 17h à La Chambre Blanche

Le vendredi 5 novembre 2010 à 17h aura lieu le lancement de l’oeuvre Web de l’artiste Frédérique Laliberté réalisée au cours de sa résidence à LA CHAMBRE BLANCHE. Récemment diplômée au baccalauréat en arts plastiques à l’Université Laval, Frédérique Laliberté est récipiendaire du prix l@ch@mbrebl@nche 2010-2011. Conçu pour l’espace virtuel, son projet pomme.alt.espace.com sera transposé dans l’espace physique de la galerie où le public pourra faire l’expérience de l’oeuvre, de même qu’échanger au sujet de celle-ci avec l’artiste.

Frédérique Laliberté s’intéresse à la notion de coïncidence entre distance et proximité dans l’art Web. Habituellement, l’espace virtuel est un lieu commun à l’intérieur duquel l’usager s’introduit dans des univers balisés et affranchis de leurs concepteurs. Dans le cadre de son projet de production Web à LA CHAMBRE BLANCHE, Frédérique Laliberté interroge les effets d’une interaction inversée. Qu’arrive-t-il lorsque le concepteur visite l’usager par le biais d’un site Internet qui déborde et se déguise, devenant un vaste terrain de jeu s’étendant de part et d’autre de l’écran? Au gré d’instructions lui étant dictées, l’internaute expérimente, presque à sa guise, un vaste contenu audio-visuel rempli d’excès et d’égarements. Ce contenu, délibérément décousu, n’est en fait que prétexte à la construction et à la déconstruction de compositions visuelles et sonores propres à l’esthétique de l’artiste, laquelle affectionne le collage, la réutilisation, la démesure, le ready-made, le texte, la transcription, l’assemblage et le lo-fi. L’utilisateur actionne une succession de grands événements éphémères qui se multiplient, se superposent et se juxtaposent, suggérant une étourdissante profondeur au sein de cet espace plat qu’est la page Web. Dans un scénario équivoque de mises en abîme et de simulacres, il devient à la fois l’occupant et l’occupé de l’environnement virtuel d’un ordinateur qui n’est pas le sien.

Cofondatrice du collectif d’artistes On est tu heureux hen., Frédérique Laliberté a présenté son travail à Québec, à Montréal, de même qu’en France. Elle est récipiendaire du prix Garde-Fou, offert pour la première fois en 2010 par Folie/Culture, de la bourse Louis Garneau, ainsi que du prix l@ch@mbrebl@nche 2010-2011. Elle s’est dernièrement greffée à l’équipe du centre d’artistes Avatar, qui se consacre à la recherche, la création et la diffusion en arts audio et électroniques, où elle occupe le poste d’adjointe à la direction technique.

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