Lancement de HABAN’ART, projet d’échange entre La Havane, Québec et Saguenay, le vendredi 14 septembre

Trafic’Art

HABAN’ART
SAGUENAY

Vendredi, le 14 septembre
17h, Toqué Rouge, Carré Davis, Jonquière
19h et 20h, [Séquence], 132 Racine Est, Chicoutimi

(Saguenay, 11 septembre 2007). Dans le cadre de Trafic’Art, [Séquence] vous invite au lancement de HABAN’ART, projet d’échange entre La Havane, Québec et Saguenay. Ce projet a été initié par LE LIEU en collaboration avec La Chambre Blanche et avec Nelson Herrera Ysla, directeur du Centre Wilfredo Lam et de la Biennale de Cuba.

ALAIN PINO — Toqué Rouge, 14 septembre au 12 octobre — explore la ductilité de certains matériaux considérés comme non artistiques pour élaborer ses installations complexes dans tous les espaces possibles, car il maîtrise les surfaces qu’offrent les murs, les toits et les sols. Alain Pino a une démarche qui relève profondément de l’art contemporain, la photographie imprimée sur des supports permettant de déformer l’image pour la soumettre aux angoisses, aux désirs et aux obsessions de l’homme ; son discours passe à travers la colère, le cri et parfois leurs contraires, le calme et la contemplation.

FERNANDO RODRIGUEZ — [Séquence], 14 au 30 septembre — est connu pour avoir créé un hétéronyme, Francisco de la Cal, dont la finalité est de dire les choses en son nom et qui est à la fois proche et éloigné de tout engagement strict avec l’art et la réalité. Ce processus de collectivisation de ce qui a été un individu a transité par l’objet, l’installation et la sculpture pour finalement déboucher sur la vidéo et la numérisation en 3D, outil qui lui a permis de s’exprimer, avec un grand sens de l’humour, par le biais de dessins animés de qualité.

MAYIN – B. — [Séquence], 14 septembre à 20h — travaille la plupart du temps dans des espaces ouverts et publics. Il provoque continuellement le spectateur indifférent à l’art en utilisant des portails, des façades, des parcs, des rues, et principalement son propre corps en tant que support principal même s’il fait appel aux animaux, aux objets, au feu, à des appareils, aux sons et à l’eau. Son but est de provoquer diverses réactions du public, de rompre sa passivité face à certaines situations et conditions, qu’elles soient la nature intellectuelle ou émotionnelle, dans une recherche désireuse d’établir, en fin de compte, des relations par le biais de l’impact visuel d’ordre esthétique.

Abonnez-vous au bulletin du Réseau art Actuel